Le Prix du Maroc du livre a l’âge de la sagesse. Cahin caha, il vient de fêter ses 52 ans d’existence en attribuant ses Prix dans les genres de la littérature et des arts ; des sciences exactes et expérimentales ou de la traduction. Ce qui devait ressembler à une fête est passé quasiment inaperçu en dehors d’une dépêche de la MAP, largement reprise - heureusement -par la presse écrite et électronique. Et ce n’est pas la faute seulement au Covid qui a mis en sourdine la grande majorité des événements, qu’ils soient culturels ou autres.
Car, en dehors de la présence physique des auteurs primés, des éditeurs, des libraires, de la presse, bref des acteurs du développement de l’industrie du livre et de la lecture, contrariée cette année par le Coronavirus et la crainte qu’il inspire à tout un chacun, ce qui est déploré, c’est cette quasi-absence de couverture médiatique de l’évènement. Et la cérémonie de remise du Prix de cette année ne fait pas l’exception dans le silence qui l’entoure.
Pourtant, les noms prestigieux primés ne se comptent pas sur les doigts d’une main. De Abdelkrim Ghellab, à Abdelhak Lamrini, en passant par Abdallah Laroui (plutôt deux fois qu’une - création littéraire et Sciences humaines, sociales et juridiques avec Ali Oumlil), Mohamed Bennis, Hassan Nejmi, Abdelfattah Kilito, la liste est longue des auteurs confirmés qui font l’histoire littéraire et des sciences exactes ou sociales du Maroc, sans oublier les traducteurs qui font le va-et-vient entre les langues comme Ibrahim El Khatib. D’année en année, le cru ne s’est jamais démenti.
Le Prix du Maroc du livre, langue nationale oblige, ne compte pas ses lauréats romanciers, poètes et essayistes qui écrivent en langue arabe. Une minorité francophone y pointe de temps à autre, mais sans plus. Inutile de chercher dans la longue liste des lauréats du Prix du Maroc du livre les noms de Tahar Ben Jelloun, Driss Chraïbi, Abdelkébir Khatibi, Abdellatif Laabi ou Mahi Binebine qui, pourtant, édite au Maroc.
Ce qui pose la question de savoir si le Maroc peut se suffire d’un seul et unique Prix littéraire ? L’avenir, les éditeurs, les auteurs, les libraires (cf : Pages 12 et 13), sans oublier le ministère de la Culture, sont priés d’y répondre.
Car, en dehors de la présence physique des auteurs primés, des éditeurs, des libraires, de la presse, bref des acteurs du développement de l’industrie du livre et de la lecture, contrariée cette année par le Coronavirus et la crainte qu’il inspire à tout un chacun, ce qui est déploré, c’est cette quasi-absence de couverture médiatique de l’évènement. Et la cérémonie de remise du Prix de cette année ne fait pas l’exception dans le silence qui l’entoure.
Pourtant, les noms prestigieux primés ne se comptent pas sur les doigts d’une main. De Abdelkrim Ghellab, à Abdelhak Lamrini, en passant par Abdallah Laroui (plutôt deux fois qu’une - création littéraire et Sciences humaines, sociales et juridiques avec Ali Oumlil), Mohamed Bennis, Hassan Nejmi, Abdelfattah Kilito, la liste est longue des auteurs confirmés qui font l’histoire littéraire et des sciences exactes ou sociales du Maroc, sans oublier les traducteurs qui font le va-et-vient entre les langues comme Ibrahim El Khatib. D’année en année, le cru ne s’est jamais démenti.
Le Prix du Maroc du livre, langue nationale oblige, ne compte pas ses lauréats romanciers, poètes et essayistes qui écrivent en langue arabe. Une minorité francophone y pointe de temps à autre, mais sans plus. Inutile de chercher dans la longue liste des lauréats du Prix du Maroc du livre les noms de Tahar Ben Jelloun, Driss Chraïbi, Abdelkébir Khatibi, Abdellatif Laabi ou Mahi Binebine qui, pourtant, édite au Maroc.
Ce qui pose la question de savoir si le Maroc peut se suffire d’un seul et unique Prix littéraire ? L’avenir, les éditeurs, les auteurs, les libraires (cf : Pages 12 et 13), sans oublier le ministère de la Culture, sont priés d’y répondre.
Abdallah BENSMAÏN