Seulement une semaine nous sépare de la date du 20 avril fixée comme fin de la période d’urgence sanitaire et son corollaire, le confinement obligatoire.
Bizarrement, aucun parfum de déconfinement n’est à ce jour détectable dans l’air de plus en plus confiné du Royaume.
Bien au contraire, les spéculations les moins fantaisistes prédisent un prolongement quasi-certain de cette mesure dont les effets socio-économiques désastreux se conjuguent désormais à de non moins néfastes impacts psychologiques.
Un collectif de plusieurs associations vient ainsi de dénoncer l’inquiétante montée des violences conjugales. D’autres observateurs relèvent, eux, sans chiffres ni données fiables à l’appui, une supposée augmentation des troubles psychiques, voire même des suicides. Le lien de causalité entre covid-19 et ces phénomènes psychosociaux étant souvent mis en exergue, sans le moindre recul scientifique.
Le gouvernement, réagissant avec un certain retard, a décidé d’octroyer un budget modeste de 10 millions de dirhams à un gigantesque projet de recherche scientifique multidisciplinaire qui devra se pencher sur l’ensemble des aspects et impacts de l’épidémie du coronavirus, dont celui psychologique.
En attendant les résultats de ces recherches, quelques indices laissent à penser que les autorités réfléchissent déjà à des scénarios de déconfinement. La décision de rendre obligatoire le port des masques de protection sanitaire couplée à la réorientation de certains fleurons de notre industrie mourante du textile pour la production massive de ces masques, ainsi que l’élargissement de plus en plus évident des diagnostics qui sous-entend une volonté de basculer vers une très contraignante, mais tout aussi souhaitable politique de dépistage de masse, font partie de ces indices.
Question à un million de masques: A quand la délivrance ?
Bizarrement, aucun parfum de déconfinement n’est à ce jour détectable dans l’air de plus en plus confiné du Royaume.
Bien au contraire, les spéculations les moins fantaisistes prédisent un prolongement quasi-certain de cette mesure dont les effets socio-économiques désastreux se conjuguent désormais à de non moins néfastes impacts psychologiques.
Un collectif de plusieurs associations vient ainsi de dénoncer l’inquiétante montée des violences conjugales. D’autres observateurs relèvent, eux, sans chiffres ni données fiables à l’appui, une supposée augmentation des troubles psychiques, voire même des suicides. Le lien de causalité entre covid-19 et ces phénomènes psychosociaux étant souvent mis en exergue, sans le moindre recul scientifique.
Le gouvernement, réagissant avec un certain retard, a décidé d’octroyer un budget modeste de 10 millions de dirhams à un gigantesque projet de recherche scientifique multidisciplinaire qui devra se pencher sur l’ensemble des aspects et impacts de l’épidémie du coronavirus, dont celui psychologique.
En attendant les résultats de ces recherches, quelques indices laissent à penser que les autorités réfléchissent déjà à des scénarios de déconfinement. La décision de rendre obligatoire le port des masques de protection sanitaire couplée à la réorientation de certains fleurons de notre industrie mourante du textile pour la production massive de ces masques, ainsi que l’élargissement de plus en plus évident des diagnostics qui sous-entend une volonté de basculer vers une très contraignante, mais tout aussi souhaitable politique de dépistage de masse, font partie de ces indices.
Question à un million de masques: A quand la délivrance ?
Majd EL ATOUABI