Après le break traditionnel de deux mois, le Parlement organise, vendredi, une séance plénière marquant l’ouverture de la deuxième session de l’année législative 2021-2022. Une reprise qui, comme à l’accoutumée, sera marquée par l’approbation d’un certain nombre de textes de loi déjà prêts, mais qui s’annonce d’ores et déjà houleuse, vu les dossiers chauds qui attendent le gouvernement. Alors que le diesel n’a jamais été aussi cher et que le litre d’essence tutoie les sommets, dépassant les records enregistrés en 2018, les prix à la pompe s’inviteront immanquablement à l’Hémicycle, sur fond de volatilité des cours du pétrole et du gaz qui assombrissent les tableaux des prévisions économiques.
Une instabilité qui rend difficile la mission du gouvernement de contenir la grogne des ménages, surtout que sous d’autres cieux, notamment en France, en Espagne ou encore au Royaume-Uni, des aides ont été octroyées aux citoyens pour faire face aux records de prix affichés dans les stations-services et soutenir la facture énergétique. C’est dire qu’un remueméninges sur des actions proactives s’impose et le recours à des mesures telles que la baisse des taxes sur les carburants, ou encore l’allègement fiscal pour les classes moyennes et démunies, aurait un effet d’électrochoc sur le pouvoir d’achat des ménages.
La revalorisation des revenus serait également au rendez-vous de cette deuxième session législative, vu que les quelques augmentations salariales négociées au sein des branches professionnelles durant les trois dernières années ont été gommées, premièrement par les effets de la crise Covid, puis par l’inflation et enfin par la sécheresse. A cela s’ajoute le soutien au petit Fellah, qui fait toujours défaut suite au phénomène persistant de l’intermédiation et la hausse des prix des intrants, qui viennent creuser les effets ravageurs de la sécheresse.
Le deuxième round de cette session s’annonce périlleux… il faut donc réfléchir avant d’agir, car un simple faux mouvement peut mener vers le K.O et si d’aventure il y a encore rumeurs de remaniement, cette fois-ci ça risque d’être pour de bon.
Une instabilité qui rend difficile la mission du gouvernement de contenir la grogne des ménages, surtout que sous d’autres cieux, notamment en France, en Espagne ou encore au Royaume-Uni, des aides ont été octroyées aux citoyens pour faire face aux records de prix affichés dans les stations-services et soutenir la facture énergétique. C’est dire qu’un remueméninges sur des actions proactives s’impose et le recours à des mesures telles que la baisse des taxes sur les carburants, ou encore l’allègement fiscal pour les classes moyennes et démunies, aurait un effet d’électrochoc sur le pouvoir d’achat des ménages.
La revalorisation des revenus serait également au rendez-vous de cette deuxième session législative, vu que les quelques augmentations salariales négociées au sein des branches professionnelles durant les trois dernières années ont été gommées, premièrement par les effets de la crise Covid, puis par l’inflation et enfin par la sécheresse. A cela s’ajoute le soutien au petit Fellah, qui fait toujours défaut suite au phénomène persistant de l’intermédiation et la hausse des prix des intrants, qui viennent creuser les effets ravageurs de la sécheresse.
Le deuxième round de cette session s’annonce périlleux… il faut donc réfléchir avant d’agir, car un simple faux mouvement peut mener vers le K.O et si d’aventure il y a encore rumeurs de remaniement, cette fois-ci ça risque d’être pour de bon.
Saâd JAFRI