Jamais ministre de la culture ne fut autant décrié que Hassan Abyaba qui aura tenu 5 mois à son poste malgré les critiques et protestations des milieux culturels.
Les bourdes à répétition d’Abyaba en sa qualité de porte-parole du gouvernement, conjuguées à la «néantisation» avec son avènement du ministère de la communication, lui mettront à dos la presse nationale auprès de laquelle, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’avait pas bonne presse. Son action était ainsi régulièrement vilipendée et on en retiendra entre autres gaffes mémorables, l’exclusion des bouquinistes du dernier Salon du livre de Casablanca.
Cet épisode sans gloire avait fait grand bruit au début de l’année et la pâle participation marocaine au salon du livre de Bruxelles dont le Royaume était l’invité d’honneur a porté le coup de grâce à un ministre qui créait davantage le désordre dans les secteurs vitaux qui lui étaient dévolus, plus qu’il n’inscrivait d’actions à l’actif de son département dont dépendait également la jeunesse et surtout le sport.
Par le passé, le ministère de la Culture a été dirigé par de grosses pointures, dont le Dr Saïd Belbachir qui devait succéder à M’hamed Bahnini, à l’érudition et à la finesse d’analyse reconnues, Allal Sinaceur, ancien de l’Unesco et membre de l’Académie du Royaume du Maroc, sans oublier Mohamed Benaïssa, agitateur culturel et fondateur, par ailleurs, du Moussem d’Assilah. Au bilan de Benaïssa, il faut également citer la création du Salon International de l’Edition et du Livre (SIEL) de Casablanca, qui en est à sa 26ème édition.
La nomination d’un jeune homme de la pointure d’Othman El Firdaouss, laisse espérer un proche renouveau du champ culturel, avec le regard porté sur l’avenir et une très souhaitable redynamisation des industries culturelles.
Les bourdes à répétition d’Abyaba en sa qualité de porte-parole du gouvernement, conjuguées à la «néantisation» avec son avènement du ministère de la communication, lui mettront à dos la presse nationale auprès de laquelle, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’avait pas bonne presse. Son action était ainsi régulièrement vilipendée et on en retiendra entre autres gaffes mémorables, l’exclusion des bouquinistes du dernier Salon du livre de Casablanca.
Cet épisode sans gloire avait fait grand bruit au début de l’année et la pâle participation marocaine au salon du livre de Bruxelles dont le Royaume était l’invité d’honneur a porté le coup de grâce à un ministre qui créait davantage le désordre dans les secteurs vitaux qui lui étaient dévolus, plus qu’il n’inscrivait d’actions à l’actif de son département dont dépendait également la jeunesse et surtout le sport.
Par le passé, le ministère de la Culture a été dirigé par de grosses pointures, dont le Dr Saïd Belbachir qui devait succéder à M’hamed Bahnini, à l’érudition et à la finesse d’analyse reconnues, Allal Sinaceur, ancien de l’Unesco et membre de l’Académie du Royaume du Maroc, sans oublier Mohamed Benaïssa, agitateur culturel et fondateur, par ailleurs, du Moussem d’Assilah. Au bilan de Benaïssa, il faut également citer la création du Salon International de l’Edition et du Livre (SIEL) de Casablanca, qui en est à sa 26ème édition.
La nomination d’un jeune homme de la pointure d’Othman El Firdaouss, laisse espérer un proche renouveau du champ culturel, avec le regard porté sur l’avenir et une très souhaitable redynamisation des industries culturelles.
Abdallah BENSMAÏN