Le constat est révoltant : malgré les mille et une réformes mises en place par les pouvoirs publics depuis deux décennies, pour assurer aux femmes un accès équitable aux opportunités économiques, le fossé entre les deux sexes demeure abyssal. Car oui, bien qu’aujourd’hui les «success stories» des femmes ne manquent pas, il n’en demeure pas moins que la parité a encore des progrès à faire et que le combat de la gent féminine est loin d’être terminé.
Pour ne prendre que l’exemple du secteur privé, sans ouvrir la fenêtre des postes supérieurs et des maroquins dont seuls quatre sont occupés actuellement par des femmes, il reste un long chemin à parcourir dans les entreprises, tant en matière de rémunération que de répartition des responsabilités de direction.
A cela s’ajoute que la part de l’emploi vulnérable pour cette catégorie de la population demeure très élevée, estimée à environ 60% bien avant l’avènement de la crise sanitaire. Ces personnes sont généralement plus susceptibles d’avoir un travail informel, à revenu faible, sans accès à une sécurité sociale, encore moins à une représentation syndicale effective qui veillerait à leur garantir des conditions de travail décentes.
Toutefois, comme vous le trouverez sur nos colonnes, le Maroc a tout à gagner de la réduction des inégalités entre les deux sexes dans la sphère du travail. Une réduction complète de l’écart d’emploi entre les femmes et les hommes, en éliminant les remparts à l’activité des femmes, y compris ceux liés à l’éducation, induirait une hausse du PIB par habitant frôlant les 40%. Outre ce gain économique dont les bienfaits seraient très perceptibles, surtout en ces temps de relance, s’ajoutent les effets induits sur le plan socio-culturel, qui seraient de nature à impulser une dynamique de cohésion sociale et de développement commun et durable…
Partout dans le monde, la progression du niveau d’éducation et de qualification féminine a été un vecteur essentiel de la participation croissante des femmes au marché du travail et de sa constitution comme norme sociale dominante… Dans ce registre, il nous reste, malheureusement, un long chemin à parcourir.
Pour ne prendre que l’exemple du secteur privé, sans ouvrir la fenêtre des postes supérieurs et des maroquins dont seuls quatre sont occupés actuellement par des femmes, il reste un long chemin à parcourir dans les entreprises, tant en matière de rémunération que de répartition des responsabilités de direction.
A cela s’ajoute que la part de l’emploi vulnérable pour cette catégorie de la population demeure très élevée, estimée à environ 60% bien avant l’avènement de la crise sanitaire. Ces personnes sont généralement plus susceptibles d’avoir un travail informel, à revenu faible, sans accès à une sécurité sociale, encore moins à une représentation syndicale effective qui veillerait à leur garantir des conditions de travail décentes.
Toutefois, comme vous le trouverez sur nos colonnes, le Maroc a tout à gagner de la réduction des inégalités entre les deux sexes dans la sphère du travail. Une réduction complète de l’écart d’emploi entre les femmes et les hommes, en éliminant les remparts à l’activité des femmes, y compris ceux liés à l’éducation, induirait une hausse du PIB par habitant frôlant les 40%. Outre ce gain économique dont les bienfaits seraient très perceptibles, surtout en ces temps de relance, s’ajoutent les effets induits sur le plan socio-culturel, qui seraient de nature à impulser une dynamique de cohésion sociale et de développement commun et durable…
Partout dans le monde, la progression du niveau d’éducation et de qualification féminine a été un vecteur essentiel de la participation croissante des femmes au marché du travail et de sa constitution comme norme sociale dominante… Dans ce registre, il nous reste, malheureusement, un long chemin à parcourir.
Siham MDIJI