Pomme de discorde entre les deux derniers gouvernements, le patronat et les syndicats, le dialogue social est parti pour un nouveau round de concertations dont les grandes lignes ont été tracées lors du sixième Forum parlementaire sur la justice sociale.
Contrairement aux années précédentes, la conflictualité est faible, les discussions sur les sujets concernant entreprises et salariés s’annoncent prometteuses et, pour le moment, une saine émulation règne entre les partenaires sociaux. Il est donc difficile d’imaginer un dialogue aussi tendu que celui auquel nous avions assisté avec l’ex-Exécutif.
A l’époque, le ministre de l’Emploi Mohammed Amekraz avait beau cherché à créer un terrain favorable pour déboucher sur un texte consensuel, qui serait loin de buter sur un nouveau blocage au sein de l’Hémicycle, mais en vain…avec comme point d’achoppement principal la non-augmentation de la deuxième tranche du SMIG par le patronat, lequel a joué la carte des « trésoreries vides », soulignant que la priorité dans la conjoncture Covid-19 est la préservation de l’emploi.
Bien que les salaires de la classe laborieuse soient le principal motif de dissension, l’échec du dialogue social s’explique également par des lacunes structurelles, dont on citera, sans prétendre l’exhaustivité, la multiplication presto des emplois précaires, les lacunes juridiques relatives à l’indemnisation de la perte d’emploi et l’organisation syndicale, sans oublier le droit à la grève qui n’avance pas d’un iota ou encore le cadre institutionnel protégeant les libertés syndicales.
C’est dire qu’une vision nouvelle du dialogue s’impose, laquelle serait réadaptée à la nouvelle donne imposée par la pandémie et qui serait le fruit d’une réflexion sérieuse et responsable entre les différentes parties concernées. Les concertations s’annoncent certes prometteuses, mais houleuses - malgré la convivialité qui règne pour l’instant -, il faut donc se mettre dans une posture d’adversité car, en fin de compte, le dialogue social est un bras de fer où chacun cherche à tirer sur la corde.
Contrairement aux années précédentes, la conflictualité est faible, les discussions sur les sujets concernant entreprises et salariés s’annoncent prometteuses et, pour le moment, une saine émulation règne entre les partenaires sociaux. Il est donc difficile d’imaginer un dialogue aussi tendu que celui auquel nous avions assisté avec l’ex-Exécutif.
A l’époque, le ministre de l’Emploi Mohammed Amekraz avait beau cherché à créer un terrain favorable pour déboucher sur un texte consensuel, qui serait loin de buter sur un nouveau blocage au sein de l’Hémicycle, mais en vain…avec comme point d’achoppement principal la non-augmentation de la deuxième tranche du SMIG par le patronat, lequel a joué la carte des « trésoreries vides », soulignant que la priorité dans la conjoncture Covid-19 est la préservation de l’emploi.
Bien que les salaires de la classe laborieuse soient le principal motif de dissension, l’échec du dialogue social s’explique également par des lacunes structurelles, dont on citera, sans prétendre l’exhaustivité, la multiplication presto des emplois précaires, les lacunes juridiques relatives à l’indemnisation de la perte d’emploi et l’organisation syndicale, sans oublier le droit à la grève qui n’avance pas d’un iota ou encore le cadre institutionnel protégeant les libertés syndicales.
C’est dire qu’une vision nouvelle du dialogue s’impose, laquelle serait réadaptée à la nouvelle donne imposée par la pandémie et qui serait le fruit d’une réflexion sérieuse et responsable entre les différentes parties concernées. Les concertations s’annoncent certes prometteuses, mais houleuses - malgré la convivialité qui règne pour l’instant -, il faut donc se mettre dans une posture d’adversité car, en fin de compte, le dialogue social est un bras de fer où chacun cherche à tirer sur la corde.
Saâd JAFRI