Après la vague de privatisations, d’ouvertures de capitaux et de ventes partielles d’actions, les pépites de l’Etat potentiellement privatisables se font de plus en plus rares, montrant l’impératif de chercher une alternative capable de donner un nouveau souffle à l’économie nationale, aujourd’hui au bord de l’asphyxie, en améliorant les rendements industriel et financier des secteurs public et privé.
C’est dans cette logique que le Maroc a opté pour la création d’un Fonds souverain pour l’Investissement, qui se présente comme une locomotive pour la croissance, garantissant l’excellence et l’efficience du tissu économique, dont les limites sont devenues, durant les deux dernières décennies, claires comme l’eau de roche. Une initiative accompagnée par la réforme des Etablissements et Entreprises Publics (EPP), dont l’ultime ambition est de créer une meilleure cohésion, coordination et complémentarité entre les fleurons de l’économie étatique, et par ricochet de favoriser des performances et une productivité honorables.
Si le schéma organisationnel du Fonds marocain semble, pour le moment, timide, il pourrait évoluer, à terme, vers une Banque Publique d’Investissement, à l’image des Fonds souverains norvégiens, qataris, turque ou chinois qui constituent une force de frappe considérable, comme une garantie, pour ces Etats de diversifier leurs leviers de croissance, mais également d’influence.
En opérant selon un schéma institutionnel souple et efficace, ce dispositif permettra également d’attirer les investisseurs étrangers désireux de profiter de l’écosystème d’investissement qu’offre le Royaume. Car, après tout, l’attractivité et la compétitivité sont les deux maîtres mots de notre époque. Toutefois, dans un contexte où les pays du Golfe, de l’Asie de la Scandinavie, exercent une influence grandissante sur les marchés des capitaux, gare à ne pas perdre une grande partie de sa souveraineté économique, car le défi est de devenir et rester fort dans l’interdépendance. Il y a donc un subtil équilibre à trouver !
C’est dans cette logique que le Maroc a opté pour la création d’un Fonds souverain pour l’Investissement, qui se présente comme une locomotive pour la croissance, garantissant l’excellence et l’efficience du tissu économique, dont les limites sont devenues, durant les deux dernières décennies, claires comme l’eau de roche. Une initiative accompagnée par la réforme des Etablissements et Entreprises Publics (EPP), dont l’ultime ambition est de créer une meilleure cohésion, coordination et complémentarité entre les fleurons de l’économie étatique, et par ricochet de favoriser des performances et une productivité honorables.
Si le schéma organisationnel du Fonds marocain semble, pour le moment, timide, il pourrait évoluer, à terme, vers une Banque Publique d’Investissement, à l’image des Fonds souverains norvégiens, qataris, turque ou chinois qui constituent une force de frappe considérable, comme une garantie, pour ces Etats de diversifier leurs leviers de croissance, mais également d’influence.
En opérant selon un schéma institutionnel souple et efficace, ce dispositif permettra également d’attirer les investisseurs étrangers désireux de profiter de l’écosystème d’investissement qu’offre le Royaume. Car, après tout, l’attractivité et la compétitivité sont les deux maîtres mots de notre époque. Toutefois, dans un contexte où les pays du Golfe, de l’Asie de la Scandinavie, exercent une influence grandissante sur les marchés des capitaux, gare à ne pas perdre une grande partie de sa souveraineté économique, car le défi est de devenir et rester fort dans l’interdépendance. Il y a donc un subtil équilibre à trouver !
Saâd JAFRI