Depuis plus de deux décennies, aucune Résolution hostile à l’égard du Maroc n’a été votée au Parlement européen, du fait qu’il a toujours été un partenaire plus que fidèle du vieux continent. Pourtant, ce partenariat historique et fructueux ne semble pas compter aux yeux des euro-députés qui, dans un geste «d’union aveugle», ont défendu la position espagnole, malgré le péché originel du gouvernement Sanchez, qui est loin de faire l’unanimité au sein même des champs politique et médiatique ibériques.
En témoignent les accusations de «néocolonialisme» adressées au gouvernement espagnol qui, malgré ses sorties appelant au calme, n’a pas ménagé ses efforts pour poignarder le Maroc dans le dos. Il est vrai qu’il ne faut pas s’étonner de voir les 27 soutenir un pays membre de l’Union, surtout quand il s’agit d’une question de politique migratoire.
Toutefois, cette Résolution, qui a été votée à la majorité, porte préjudice aux principes fondamentaux de l’Union Européenne, supposément basés sur la justice, l’humanisme et l’équité.
Cette décision renseigne également et, surtout, sur la volonté européenne de maintenir le statu quo sur la question du Sahara marocain, s’opposant ainsi à la dynamique positive que connaît celle-ci depuis la reconnaissance américaine de la marocanité des provinces du Sud. Noir sur blanc, le Parlement européen a démontré son attachement au « conflit artificiel» en intégrant la question du Sahara dans une Résolution supposée traiter de la «crise migratoire» et en se cachant, une fois de plus, derrière le Conseil de Sécurité.
Au final, l’on ne peut qu’admettre que l’épisode du raz-de-marée migratoire de Sebta, quels qu’en soient ses soubassements et ses réelles instigations, n’aura été que préjudiciable pour le Maroc.
En témoignent les accusations de «néocolonialisme» adressées au gouvernement espagnol qui, malgré ses sorties appelant au calme, n’a pas ménagé ses efforts pour poignarder le Maroc dans le dos. Il est vrai qu’il ne faut pas s’étonner de voir les 27 soutenir un pays membre de l’Union, surtout quand il s’agit d’une question de politique migratoire.
Toutefois, cette Résolution, qui a été votée à la majorité, porte préjudice aux principes fondamentaux de l’Union Européenne, supposément basés sur la justice, l’humanisme et l’équité.
Cette décision renseigne également et, surtout, sur la volonté européenne de maintenir le statu quo sur la question du Sahara marocain, s’opposant ainsi à la dynamique positive que connaît celle-ci depuis la reconnaissance américaine de la marocanité des provinces du Sud. Noir sur blanc, le Parlement européen a démontré son attachement au « conflit artificiel» en intégrant la question du Sahara dans une Résolution supposée traiter de la «crise migratoire» et en se cachant, une fois de plus, derrière le Conseil de Sécurité.
Au final, l’on ne peut qu’admettre que l’épisode du raz-de-marée migratoire de Sebta, quels qu’en soient ses soubassements et ses réelles instigations, n’aura été que préjudiciable pour le Maroc.