À quelques jours du scrutin du 8 septembre, les formations politiques s’ingénient pour donner de l’écho et du relief à leurs campagnes électorales mises relativement en sourdine par la pandémie du Covid. Et donc tout à fait logiquement et contrairement aux années précédentes, nos rues sont jusqu’ici épargnées par certains épiphénomènes inhérents aux périodes électorales, comme les fameux distributeurs de tracts partisans, les clameurs et gesticulations des rabatteurs de campagnes, sans oublier les tentes et dalots qui fleurissent à tout bout de champ dans les quartiers populaires, pour servir de tribunes aux candidats, sous couvert de ripailles.
Avec l’interdiction des grands meetings, les leaders politiques devront se contenter de micro-réunions ne dépassant pas 25 personnes, dans l’ambition de mobiliser les quelque 18 millions de Marocains inscrits sur les listes électorales et dont plus de la moitié ont boycotté les dernières législatives. Donc une mission qui s’annonce d’ores et déjà difficile, étant donné que le contact direct fonctionne mieux que les annonces sur les sites ou les affiches pour former l’opinion des votants.
Il est vrai qu’aujourd’hui la quasi-totalité des formations politiques a développé des stratégies pour les réseaux sociaux, avec des moyens en hausse pour la plupart, assurant ainsi une présence continue à travers des publications sur Facebook, Twitter, Youtube, ou même Instagram. Une approche qui a de nombreuses vertus, certes, mais qui reste loin de pouvoir se substituer parfaitement à l’échange direct entre candidats et citoyens, à en croire l’adage : « Une main serrée est une voix gagnée ».
Pourtant, en dépit de la tactilité légendaire des Marocains, nul besoin de se voir ou de se toucher pour fixer son choix parmi les légions de candidats et de partis qui se présentent aux prochaines élections. Il suffit pour cela de consulter les programmes électoraux de tout un chacun, disponibles en format numérique et même en papier. Cela nécessite certes un léger effort d’analyse et de prospection, mais l’enjeu en vaut la chandelle.
Sauf que dans ce registre aussi, les griefs ne manquent pas, et notamment vis-à-vis des partis de l’actuelle majorité gouvernementale qui n’ont pas su mettre à profit leur expérience aux manettes, afin de pondre des programmes moins redondants et surtout plus innovants que ceux qu’ils proposent. Pour cela, il faudra aller piocher du côté de l’opposition qui a une revanche à prendre.
Avec l’interdiction des grands meetings, les leaders politiques devront se contenter de micro-réunions ne dépassant pas 25 personnes, dans l’ambition de mobiliser les quelque 18 millions de Marocains inscrits sur les listes électorales et dont plus de la moitié ont boycotté les dernières législatives. Donc une mission qui s’annonce d’ores et déjà difficile, étant donné que le contact direct fonctionne mieux que les annonces sur les sites ou les affiches pour former l’opinion des votants.
Il est vrai qu’aujourd’hui la quasi-totalité des formations politiques a développé des stratégies pour les réseaux sociaux, avec des moyens en hausse pour la plupart, assurant ainsi une présence continue à travers des publications sur Facebook, Twitter, Youtube, ou même Instagram. Une approche qui a de nombreuses vertus, certes, mais qui reste loin de pouvoir se substituer parfaitement à l’échange direct entre candidats et citoyens, à en croire l’adage : « Une main serrée est une voix gagnée ».
Pourtant, en dépit de la tactilité légendaire des Marocains, nul besoin de se voir ou de se toucher pour fixer son choix parmi les légions de candidats et de partis qui se présentent aux prochaines élections. Il suffit pour cela de consulter les programmes électoraux de tout un chacun, disponibles en format numérique et même en papier. Cela nécessite certes un léger effort d’analyse et de prospection, mais l’enjeu en vaut la chandelle.
Sauf que dans ce registre aussi, les griefs ne manquent pas, et notamment vis-à-vis des partis de l’actuelle majorité gouvernementale qui n’ont pas su mettre à profit leur expérience aux manettes, afin de pondre des programmes moins redondants et surtout plus innovants que ceux qu’ils proposent. Pour cela, il faudra aller piocher du côté de l’opposition qui a une revanche à prendre.
Saâd JAFRI