Les grands électeurs vont se réunir, et l’on pourrait presque se croire sur un plateau de CNN ou de Fox News aux Etats Unis, un soir de présidentielles. Pourtant, cela se passe bel et bien au Maroc, où la Chambre des Conseillers s’apprête à renouveler ses membres, à l’instar de la première Chambre.
À l’issue du scrutin du 5 octobre, 120 nouveaux Conseillers siégeront dans la deuxième Chambre pour représenter les territoires, les métiers et les corps intermédiaires (syndicats). Ce qui confère à cette Chambre un pouvoir de représentation plus subtil et plus proche de la société, impactant le vécu de la classe salariale, paysanne et entrepreneuriale. Un hémicycle où se croisent les intérêts des salariés, des hommes d’affaires et des différentes corporations professionnelles.
Contrairement aux députés élus au suffrage universel direct, l’élection des Conseillers est moins connue des Marocains, tant le mode de scrutin reste complexe pour le commun des citoyens.
Les Conseilleurs ont pourtant autant de pouvoirs législatifs que les députés. Ils peuvent même dans certains cas changer le cours de la législation nationale à travers leur rôle de contre-pouvoir législatif qui se manifeste notamment lors du processus de façonnage des lois de finances où les fluctuations entre Chambre basse et Chambre haute sont souvent marquantes. Il convient aussi de rappeler qu’à l’instar des députés, les Conseillers sont des tribuns redoutables également craints par les ministres lors des sessions des questions orales.
L’élection des Conseillers de la prochaine législature a ceci de particulier qu’elle intervient après les premières élections générales et unifiées de l’Histoire du pays, soldées par un chamboulement total de notre paysage politique suite à la débâcle du PJD et le sacre du trio de la majorité RNI-Istiqlal-PAM.
Les commentateurs et observateurs politiques s’accordent pour dire qu’on se dirige vers la répétition du scénario du 8 septembre. Reste à savoir à quelle formation politique sera dévolue la présidence de la deuxième Chambre, sachant que c’est l’opposition qui en avait hérité durant les deux derniers mandats. Va-t-on changer de coutume cette année ?
À l’issue du scrutin du 5 octobre, 120 nouveaux Conseillers siégeront dans la deuxième Chambre pour représenter les territoires, les métiers et les corps intermédiaires (syndicats). Ce qui confère à cette Chambre un pouvoir de représentation plus subtil et plus proche de la société, impactant le vécu de la classe salariale, paysanne et entrepreneuriale. Un hémicycle où se croisent les intérêts des salariés, des hommes d’affaires et des différentes corporations professionnelles.
Contrairement aux députés élus au suffrage universel direct, l’élection des Conseillers est moins connue des Marocains, tant le mode de scrutin reste complexe pour le commun des citoyens.
Les Conseilleurs ont pourtant autant de pouvoirs législatifs que les députés. Ils peuvent même dans certains cas changer le cours de la législation nationale à travers leur rôle de contre-pouvoir législatif qui se manifeste notamment lors du processus de façonnage des lois de finances où les fluctuations entre Chambre basse et Chambre haute sont souvent marquantes. Il convient aussi de rappeler qu’à l’instar des députés, les Conseillers sont des tribuns redoutables également craints par les ministres lors des sessions des questions orales.
L’élection des Conseillers de la prochaine législature a ceci de particulier qu’elle intervient après les premières élections générales et unifiées de l’Histoire du pays, soldées par un chamboulement total de notre paysage politique suite à la débâcle du PJD et le sacre du trio de la majorité RNI-Istiqlal-PAM.
Les commentateurs et observateurs politiques s’accordent pour dire qu’on se dirige vers la répétition du scénario du 8 septembre. Reste à savoir à quelle formation politique sera dévolue la présidence de la deuxième Chambre, sachant que c’est l’opposition qui en avait hérité durant les deux derniers mandats. Va-t-on changer de coutume cette année ?
Anass MACHLOUKH