Attendue depuis la nomination du nouveau gouvernement, la Charte de la Majorité a été signée, lundi, par le trio gouvernemental, fixant ainsi les principes de la coexistence de ses composantes et la feuille de route de leur action collective pour le prochain quinquennat.
Une initiative qui va au-delà de la simple action politique, puisque les millions d’électeurs qui se sont rendus massivement aux urnes le 8 septembre, voient en elle la concrétisation des engagements pris par les partis concernés durant la campagne électorale, une période longtemps considérée dans l’imaginaire collectif des Marocains comme un simple théâtre de rhétoriques creuses et de promesses électoralistes rarement traduites sur le terrain.
Cet engagement de l’Exécutif vient aussi et surtout mettre fin aux interférences partisanes et aux querelles intestines qui avaient divisé l’ex-gouvernement, réduisant comme peau de chagrin la confiance des Marocains en la scène politique, alors que celle-ci était déjà désavouée par un large pan de la société, comme en témoignent les taux d’abstention alarmants qu’a connus le Royaume durant les deux dernières décennies, à l’exception du rebond exceptionnel des dernières élections générales. C’est ainsi que les groupes parlementaires se sont engagés à travailler en étroite coordination pour le vote des lois, le dépôt d’amendements, sans oublier la constitution des différentes missions exploratoires.
A cela s’ajoute la corrélation entre responsabilité et reddition des comptes - exigée par l’opinion publique nationale depuis des années - que la nouvelle équipe gouvernementale souhaite graver dans le marbre et que les leaders des trois partis cherchent à garantir même au niveau interne. Preuve en est la Charte d’honneur signée par tous les élus de l’Istiqlal, dans laquelle ils s’engagent à respecter leurs engagements et à remplir dûment et loyalement leur mandat.
Les dés sont désormais jetés et les engagements sont pris, il est maintenant temps d’écouter la société et de répondre aux aspirations populaires.
Une initiative qui va au-delà de la simple action politique, puisque les millions d’électeurs qui se sont rendus massivement aux urnes le 8 septembre, voient en elle la concrétisation des engagements pris par les partis concernés durant la campagne électorale, une période longtemps considérée dans l’imaginaire collectif des Marocains comme un simple théâtre de rhétoriques creuses et de promesses électoralistes rarement traduites sur le terrain.
Cet engagement de l’Exécutif vient aussi et surtout mettre fin aux interférences partisanes et aux querelles intestines qui avaient divisé l’ex-gouvernement, réduisant comme peau de chagrin la confiance des Marocains en la scène politique, alors que celle-ci était déjà désavouée par un large pan de la société, comme en témoignent les taux d’abstention alarmants qu’a connus le Royaume durant les deux dernières décennies, à l’exception du rebond exceptionnel des dernières élections générales. C’est ainsi que les groupes parlementaires se sont engagés à travailler en étroite coordination pour le vote des lois, le dépôt d’amendements, sans oublier la constitution des différentes missions exploratoires.
A cela s’ajoute la corrélation entre responsabilité et reddition des comptes - exigée par l’opinion publique nationale depuis des années - que la nouvelle équipe gouvernementale souhaite graver dans le marbre et que les leaders des trois partis cherchent à garantir même au niveau interne. Preuve en est la Charte d’honneur signée par tous les élus de l’Istiqlal, dans laquelle ils s’engagent à respecter leurs engagements et à remplir dûment et loyalement leur mandat.
Les dés sont désormais jetés et les engagements sont pris, il est maintenant temps d’écouter la société et de répondre aux aspirations populaires.
Saâd JAFRI
