Il y a quelques mois, nous avons tous cru aux promesses de ceux qui nous avaient dit que les tests PCR seront remboursés par la Sécurité sociale. Maintenant que le Covid-19 a muté en un nouveau variant qui risque de déclencher une troisième vague, le dépistage massif est loin de figurer sur la liste des priorités des autorités sanitaires qui, semble-t-il, parient davantage sur le couvre-feu salvateur dans un jeu de poker, oubliant la maxime qui a prévalu aux premiers jours de l’urgence sanitaire : « Tester, tracer, isoler ».
Une maxime qui peine à se faire respecter du moment que les gens n’ont plus envie de se faire dépister, vu les prix élevés que pratiquent toujours un grand nombre de laboratoires privés. La surenchère des prix est toujours d’actualité, à défaut du contrôle des autorités de régulation, qui n’ont toujours pas fait respecter la tarification de référence de 450 dirhams.
Bien que l’ANAM ait tenté de convaincre les labos de s’aligner sur un tarif commun des tests PCR dans le privé pour qu’ils soient pris en charge enfin par la CNSS et la CNOPS, il n’en est rien en réalité. Les labos biologistes auraient-ils refusé ? Préfèrent-ils la main invisible du marché ? Le ministère de la Santé a-t-il laissé tomber l’affaire ? Autant de questions qui se posent, mais restent sans réponses.
En tout cas, le secteur public a l’air, pour sa part, conscient de l’importance du dépistage. Plusieurs structures hospitalières s’enhardissent désormais à tester les gens à titre gracieux. Ceci est d’autant plus indispensable que les cas positifs quotidiens ne cessent d’augmenter à un rythme inquiétant.
Bref, il faut dépister à grande échelle. Parier seulement sur les restrictions de déplacement, malgré leur efficacité, ne saurait garantir une lutte efficace contre le nouveau variant. Encourager les gens par un remboursement des tests n’est pas sorcier. Il suffit qu’une initiative ferme et hardie relance les négociations entre les parties concernées pour les rendre remboursables.
Une maxime qui peine à se faire respecter du moment que les gens n’ont plus envie de se faire dépister, vu les prix élevés que pratiquent toujours un grand nombre de laboratoires privés. La surenchère des prix est toujours d’actualité, à défaut du contrôle des autorités de régulation, qui n’ont toujours pas fait respecter la tarification de référence de 450 dirhams.
Bien que l’ANAM ait tenté de convaincre les labos de s’aligner sur un tarif commun des tests PCR dans le privé pour qu’ils soient pris en charge enfin par la CNSS et la CNOPS, il n’en est rien en réalité. Les labos biologistes auraient-ils refusé ? Préfèrent-ils la main invisible du marché ? Le ministère de la Santé a-t-il laissé tomber l’affaire ? Autant de questions qui se posent, mais restent sans réponses.
En tout cas, le secteur public a l’air, pour sa part, conscient de l’importance du dépistage. Plusieurs structures hospitalières s’enhardissent désormais à tester les gens à titre gracieux. Ceci est d’autant plus indispensable que les cas positifs quotidiens ne cessent d’augmenter à un rythme inquiétant.
Bref, il faut dépister à grande échelle. Parier seulement sur les restrictions de déplacement, malgré leur efficacité, ne saurait garantir une lutte efficace contre le nouveau variant. Encourager les gens par un remboursement des tests n’est pas sorcier. Il suffit qu’une initiative ferme et hardie relance les négociations entre les parties concernées pour les rendre remboursables.
Anass MACHLOUKH