Dans la perspective d’intensifier sa pression sur Vladimir poutine, l’UE propose un embargo sur le pétrole russe, dans le but de « faire payer le prix fort » à Poutine pour son invasion de l’Ukraine, a déclaré, mercredi 4 mai, la présidente de la Commission européenne.
Après avoir décidé un embargo sur le charbon russe début avril, l’Europe vise un renoncement aux livraisons russes de pétrole brut d’ici à six mois, mais les négociations sur cette décision sont considérées difficiles puisque des pays comme la Hongrie disent ne pas avoir de « garantie » pour leur sécurité énergétique.
« Ce ne sera pas facile. Certains Etats sont fortement dépendants du pétrole russe. Mais nous devons tout simplement y travailler », a expliqué Ursula von der Leyen, devant le parlement européen. « Nous exercerons ainsi une pression maximale sur la Russie, tout en réduisant au minimum les dommages collatéraux pour nous et nos partenaires », a-t-elle ajouté.
La Hongrie et la Slovaquie sont en dépendance entière à la livraison du gazoduc Druzhba, du coup le projet d’embargo prévoit une modification pour que les deux pays puissent continuer à s'approvisionner auprès de la Russie jusqu’à 2023, a déclaré l'un des responsables.
« Chaque nouveau paquet de sanctions contre la Russie est plus difficile à adopter, car il impose des choix politiques à chaque Etat membre. L’unanimité est nécessaire et rien n’est garanti pour son adoption », a signalé un des responsables européens.
En vertu des sanctions de l’Union Européen, sept institutions russes se sont vu retirer l'accès à Swift, une plateforme de messagerie sécurisée qui prend en charge des opérations clés telles que la transmission d'ordres de paiement et d'ordre de transfert de fonds entre banques.
Après avoir décidé un embargo sur le charbon russe début avril, l’Europe vise un renoncement aux livraisons russes de pétrole brut d’ici à six mois, mais les négociations sur cette décision sont considérées difficiles puisque des pays comme la Hongrie disent ne pas avoir de « garantie » pour leur sécurité énergétique.
« Ce ne sera pas facile. Certains Etats sont fortement dépendants du pétrole russe. Mais nous devons tout simplement y travailler », a expliqué Ursula von der Leyen, devant le parlement européen. « Nous exercerons ainsi une pression maximale sur la Russie, tout en réduisant au minimum les dommages collatéraux pour nous et nos partenaires », a-t-elle ajouté.
La Hongrie et la Slovaquie sont en dépendance entière à la livraison du gazoduc Druzhba, du coup le projet d’embargo prévoit une modification pour que les deux pays puissent continuer à s'approvisionner auprès de la Russie jusqu’à 2023, a déclaré l'un des responsables.
« Chaque nouveau paquet de sanctions contre la Russie est plus difficile à adopter, car il impose des choix politiques à chaque Etat membre. L’unanimité est nécessaire et rien n’est garanti pour son adoption », a signalé un des responsables européens.
En vertu des sanctions de l’Union Européen, sept institutions russes se sont vu retirer l'accès à Swift, une plateforme de messagerie sécurisée qui prend en charge des opérations clés telles que la transmission d'ordres de paiement et d'ordre de transfert de fonds entre banques.