Au Maroc, l’Aïd Sghir a toujours été considéré comme une occasion à part, l’une de ces dates symboliques qui marquent les débuts d’un nouveau cycle. Celui que nous fêtons cette année l’est d’autant plus, puisqu’il intervient au bout d’une année pandémique dont on souhaite sortir au plus vite.
Les motifs d’optimisme sont en effet nombreux qui autorisent l’espoir d’un proche retour à la vie normale. Parmi eux, la baisse considérable de la courbe des contaminations et des décès durant le mois de Ramadan. Et surtout la prometteuse reprise de notre campagne nationale de vaccination qui, après avoir sécurisé les seniors et les catégories vulnérables de la population, s’en va prémunir les «forces matures» de la nation que sont les quinquas, avant de s’attaquer aux quadras et aux jeunes.
Cet optimisme doit cependant rester prudent. Rappelons-nous en effet le précédent Aïd Al Fitr qui avait amené les premiers signes annonciateurs de la fin d’une longue période de confinement et favorisé l’illusion d’une victoire sur le Covid, à la faveur de la baisse spectaculaire des décès et des contaminations. Cette quiétude éphémère retombera ensuite après le surgissement de plusieurs clusters et l’explosion des contaminations au lendemain d’un Aïd El Kbir géré de manière catastrophique.
Profitons donc de la fête, mais restons tout de même vigilants. Car l’après Covid, même s’il n’a jamais semblé aussi proche, n’est pas maintenant, mais dans plusieurs mois, lorsque l’immunité collective sera effectivement acquise et que son efficacité face à des variants de plus en plus féroces et résistants sera scientifiquement éprouvée.
En attendant, Aïd Moubarak Saïd à toutes et à tous.
Les motifs d’optimisme sont en effet nombreux qui autorisent l’espoir d’un proche retour à la vie normale. Parmi eux, la baisse considérable de la courbe des contaminations et des décès durant le mois de Ramadan. Et surtout la prometteuse reprise de notre campagne nationale de vaccination qui, après avoir sécurisé les seniors et les catégories vulnérables de la population, s’en va prémunir les «forces matures» de la nation que sont les quinquas, avant de s’attaquer aux quadras et aux jeunes.
Cet optimisme doit cependant rester prudent. Rappelons-nous en effet le précédent Aïd Al Fitr qui avait amené les premiers signes annonciateurs de la fin d’une longue période de confinement et favorisé l’illusion d’une victoire sur le Covid, à la faveur de la baisse spectaculaire des décès et des contaminations. Cette quiétude éphémère retombera ensuite après le surgissement de plusieurs clusters et l’explosion des contaminations au lendemain d’un Aïd El Kbir géré de manière catastrophique.
Profitons donc de la fête, mais restons tout de même vigilants. Car l’après Covid, même s’il n’a jamais semblé aussi proche, n’est pas maintenant, mais dans plusieurs mois, lorsque l’immunité collective sera effectivement acquise et que son efficacité face à des variants de plus en plus féroces et résistants sera scientifiquement éprouvée.
En attendant, Aïd Moubarak Saïd à toutes et à tous.