Selon cette étude publiée lundi à Genève, les travailleurs migrants gagnent moins que les travailleurs nationaux ayant des qualifications similaires dans la même catégorie professionnelle. C’est le cas dans certains pays comme Chypre, l’Italie et l’Autriche où l’écart entre les salaires horaires est plus élevé, précise la même source.
D'après cette agence onusienne, l’inégalité salariale des migrants s’est creusée ces cinq dernières années dans plusieurs pays à revenu élevé. En Italie par exemple, les travailleurs immigrés gagnent 30% de moins que les travailleurs nationaux selon les données récentes, contre 27% en 2015. Au Portugal, l’écart salarial est de 29% contre 25% en 2015 et, en Irlande, il est de 21% contre 19% en 2015.
Et dans l’ensemble de l’Union européenne, l’écart salarial approche les 9%. « Les travailleurs migrants jouent un rôle fondamental dans de nombreuses économies. Ils ne peuvent pas être considérés comme des citoyens de seconde zone », a déclaré Michelle Leighton, cheffe du service des migrations de main-d’œuvre, citée par le rapport.
D’une manière générale, ils sont davantage susceptibles d’occuper des emplois peu qualifiés et mal rémunérés qui ne correspondent pas à leur formation ni à leurs compétences, ce qui pourrait indiquer une discrimination au cours du processus de recrutement, fait observer le document.
Dans les pays à revenu élevé, les travailleurs migrants diplômés de l’enseignement supérieur ont également moins de chances d’obtenir un emploi dans les catégories professionnelles supérieures.
D'après cette agence onusienne, l’inégalité salariale des migrants s’est creusée ces cinq dernières années dans plusieurs pays à revenu élevé. En Italie par exemple, les travailleurs immigrés gagnent 30% de moins que les travailleurs nationaux selon les données récentes, contre 27% en 2015. Au Portugal, l’écart salarial est de 29% contre 25% en 2015 et, en Irlande, il est de 21% contre 19% en 2015.
Et dans l’ensemble de l’Union européenne, l’écart salarial approche les 9%. « Les travailleurs migrants jouent un rôle fondamental dans de nombreuses économies. Ils ne peuvent pas être considérés comme des citoyens de seconde zone », a déclaré Michelle Leighton, cheffe du service des migrations de main-d’œuvre, citée par le rapport.
D’une manière générale, ils sont davantage susceptibles d’occuper des emplois peu qualifiés et mal rémunérés qui ne correspondent pas à leur formation ni à leurs compétences, ce qui pourrait indiquer une discrimination au cours du processus de recrutement, fait observer le document.
Dans les pays à revenu élevé, les travailleurs migrants diplômés de l’enseignement supérieur ont également moins de chances d’obtenir un emploi dans les catégories professionnelles supérieures.