Depuis des décennies, les gouvernements successifs ont tous tâché de sauver l’école de sa déliquescence. Les plans d’urgence se succédaient sans le moindre résultat probant. Au contraire, nous avons assisté à la chute d’une institution qui a sombré dans un marasme sans précédent, au point qu’elle est devenue archaïque et inadaptée aux standards d’aujourd’hui. Le gouvernement actuel fait de la réforme de l’école publique une priorité de son action avec une vision globale, centrée sur l’élève et sur son «bien-être».
Le chef du gouvernement a affirmé vouloir doter les écoles de tous les moyens de bien-être, de divertissement et d’épanouissement (cantines, transport scolaire, bibliothèques, terrains de sport, théâtres et espaces de lecture). Bref, tout ce dont est dépourvue une grande partie des écoles publiques. Ceci crée ainsi un énorme fossé entre les secteurs public et privé. Le bien-être de l’élève réside également dans les méthodes d’apprentissage.
La réforme veut changer radicalement la façon du déroulement des cours, censés être plus interactifs entre les élèves et leurs instituteurs. Le dialogue et l’échange prendront le pas sur les cours monotones et ennuyeux basés sur la récitation des manuscrits, chose qui fait perdre aux enfants l’envie d’apprendre. C’est l’une des méthodes envisagées, sachant qu’il y aura désormais un cadre référentiel pour détecter les lacunes qui se multiplient d’année en année, à tel point qu’il devient impossible de les rattraper. Le déficit éducatif des élèves est criard : nous sommes à la 75ème place sur 79 pays dans le classement PISA.
En appliquant les nouvelles méthodes, le gouvernement fixe l’objectif d’améliorer la maîtrise des capacités fondamentales à 70% au lieu de 30%. Encore faut-il parvenir à former des enseignants de qualité et renforcer l’inspection pédagogique. Or, tout dépendra du chantier lancé par Chakib Benmoussa il y a des mois.
En tout cas, l’enjeu de cette réforme est clair : faire en sorte que l’élève de l’école publique puisse suivre son parcours dans les mêmes conditions que celui du secteur privé. C’est à ce moment là où nous aurons raison de parler d’égalité des chances, comme stipulé dans l’article 31 de la Constitution.
En définitive, la réforme proposée par Aziz Akhannouch semble s’inspirer des préceptes du Nouveau Modèle de Développement qui mise sur les vertus du numérique et des soft skills dans la construction du cerveau de l’élève de demain. L’essentiel c’est que le NMD ne reste pas noir sur blanc.
Le chef du gouvernement a affirmé vouloir doter les écoles de tous les moyens de bien-être, de divertissement et d’épanouissement (cantines, transport scolaire, bibliothèques, terrains de sport, théâtres et espaces de lecture). Bref, tout ce dont est dépourvue une grande partie des écoles publiques. Ceci crée ainsi un énorme fossé entre les secteurs public et privé. Le bien-être de l’élève réside également dans les méthodes d’apprentissage.
La réforme veut changer radicalement la façon du déroulement des cours, censés être plus interactifs entre les élèves et leurs instituteurs. Le dialogue et l’échange prendront le pas sur les cours monotones et ennuyeux basés sur la récitation des manuscrits, chose qui fait perdre aux enfants l’envie d’apprendre. C’est l’une des méthodes envisagées, sachant qu’il y aura désormais un cadre référentiel pour détecter les lacunes qui se multiplient d’année en année, à tel point qu’il devient impossible de les rattraper. Le déficit éducatif des élèves est criard : nous sommes à la 75ème place sur 79 pays dans le classement PISA.
En appliquant les nouvelles méthodes, le gouvernement fixe l’objectif d’améliorer la maîtrise des capacités fondamentales à 70% au lieu de 30%. Encore faut-il parvenir à former des enseignants de qualité et renforcer l’inspection pédagogique. Or, tout dépendra du chantier lancé par Chakib Benmoussa il y a des mois.
En tout cas, l’enjeu de cette réforme est clair : faire en sorte que l’élève de l’école publique puisse suivre son parcours dans les mêmes conditions que celui du secteur privé. C’est à ce moment là où nous aurons raison de parler d’égalité des chances, comme stipulé dans l’article 31 de la Constitution.
En définitive, la réforme proposée par Aziz Akhannouch semble s’inspirer des préceptes du Nouveau Modèle de Développement qui mise sur les vertus du numérique et des soft skills dans la construction du cerveau de l’élève de demain. L’essentiel c’est que le NMD ne reste pas noir sur blanc.
Anass MACHLOUKH