Il y a un mois environ, un incendie s’est déclaré au niveau de Dahr Benomar, une forêt adjacente à la commune Aïn Tizgha, relevant de la province de Benslimane. Circonscrit avec succès, selon la Direction Régionale des Eaux et Forêts et de la lutte contre la désertification de Benslimane, il n’est plus qu’un vieux souvenir. Seulement voilà, force est de s’interroger, aujourd’hui, sur les mesures entreprises par le corps administratif régional dans l’optique de protéger cette richesse sylvestre qui profite aux humains, animaux et à tout l’écosystème.
De plus, cette forêt représente une étendue naturelle non négligeable de celle de Maâmora, ce qui requiert une prise de conscience locale et nationale quant à la protection de ce système écologique et à son rôle crucial pour la région. «Il faudra faire preuve de prudence et de vigilance afin d’éviter tout comportement pouvant entraîner un incendie de forêt compte tenu des conditions climatiques de la région en cette période de l’année», fait savoir la Direction Régionale des Eaux et Forêts.
Benslimane, un trésor forestier
Le domaine forestier de Benslimane, qui s’étend sur une superficie de 58 mille hectares, est un environnement naturel harmonieux caractérisé par une diversité de ressources animales et végétales qui nécessitent la mise en oeuvre de politiques permanentes pour assurer leur protection contre les facteurs de dégradation. Ce massif, qui renferme aussi quelque 700 types d'animaux dont le sanglier et le loup, en sus de plusieurs types d’oiseaux, est confronté à une exploitation humaine intense qui rend indispensable la mise en oeuvre de dispositifs de lutte contre les incendies et autres catastrophes naturelles.
De plus, cette forêt représente une étendue naturelle non négligeable de celle de Maâmora, ce qui requiert une prise de conscience locale et nationale quant à la protection de ce système écologique et à son rôle crucial pour la région. «Il faudra faire preuve de prudence et de vigilance afin d’éviter tout comportement pouvant entraîner un incendie de forêt compte tenu des conditions climatiques de la région en cette période de l’année», fait savoir la Direction Régionale des Eaux et Forêts.
Benslimane, un trésor forestier
Le domaine forestier de Benslimane, qui s’étend sur une superficie de 58 mille hectares, est un environnement naturel harmonieux caractérisé par une diversité de ressources animales et végétales qui nécessitent la mise en oeuvre de politiques permanentes pour assurer leur protection contre les facteurs de dégradation. Ce massif, qui renferme aussi quelque 700 types d'animaux dont le sanglier et le loup, en sus de plusieurs types d’oiseaux, est confronté à une exploitation humaine intense qui rend indispensable la mise en oeuvre de dispositifs de lutte contre les incendies et autres catastrophes naturelles.
Un biotope hétéroclite
Benslimane recèle de nombreuses zones à vocation touristique sylvestre à l’instar d’Aïn Dakhla, Aïn Lakssab, Aïn Sferjla (commune de Tizgha), Oued Nfifikh (commune de Mansouria), Oued Elmaleh (commune de Malin Loued) et Oued Cherrat (commune de Cherrat). En outre, elle compte plusieurs sources et plus de 200 lacs, ainsi que des sites rocheux, tels qu’Alguar, Annamira, Bouchwitina et Belkrari.
Ces différents lacs couvrent près de 2% de la province. Ils comprennent le lac Bakhouche qui s’étend sur une quarantaine d’hectares et le lac Sakhrat Annamira qui atteint 20 hectares en cas de fortes pluies, outre ceux de Krima, Douar Aloyoun, Treb et Milha. Ces plans d’eau revêtent un rôle écologique prépondérant dans la mesure où ils forment un écosystème propice à plusieurs espèces et aussi une manne d’eau pour les animaux, ainsi que pour les plantes, dont Lippia nodiflora.
Ces différents lacs couvrent près de 2% de la province. Ils comprennent le lac Bakhouche qui s’étend sur une quarantaine d’hectares et le lac Sakhrat Annamira qui atteint 20 hectares en cas de fortes pluies, outre ceux de Krima, Douar Aloyoun, Treb et Milha. Ces plans d’eau revêtent un rôle écologique prépondérant dans la mesure où ils forment un écosystème propice à plusieurs espèces et aussi une manne d’eau pour les animaux, ainsi que pour les plantes, dont Lippia nodiflora.
