Après quelques mois d’accalmie, le spectre d’une flambée des prix des produits agroalimentaires refait surface. Cette tendance est particulièrement observable pour tous types de viandes, à commencer par la viande rouge. Cette viande si importante dans la cuisine marocaine se vend actuellement à 85 dirhams le kilo, contre 70 dirhams l’année dernière à la même période.
Même chose pour la viande blanche, puisque le prix reste volatile et ne baisse pas en dessous de 18 dirhams. Pourtant, du côté des producteurs, on assure que le marché est correctement approvisionné et qu’aucun événement exceptionnel n’est venu récemment perturber le marché. De plus, et contrairement au début d’année, la pluviométrie s’est sensiblement améliorée et les prix des intrants se sont stabilisés au niveau international.
Comment expliquer cette récente hausse ? Tout simplement par l’action des intermédiaires, véritable serpent de mer du marché agroalimentaire marocain. Profitant de la désorganisation des circuits de distribution, ces acteurs faussent le jeu de l’offre et de la demande, et augmentent artificiellement les prix pour gonfler leurs marges.
L’intervention des autorités est urgente. Le plan a déjà été tracé et n’attend que sa mise en œuvre. Parmi ses priorités, la réforme des marchés de gros, qui ne passe pas seulement par la révision du cadre législatif et réglementaire, mais également par la mise en place de nouvelles plateformes agroalimentaires régionales intégrées, afin de remplacer et de mettre un terme à la multiplication des marchés de gros, dont plusieurs sont sauvages.
La récente adoption par le Conseil régional de Casablanca-Settat d’un projet d’étude de faisabilité de cette plateforme, en partenariat avec la CDG et MedZ, sera à cet effet une expérience pilote qui devra être répliquée sur les 12 régions du Royaume.
Même chose pour la viande blanche, puisque le prix reste volatile et ne baisse pas en dessous de 18 dirhams. Pourtant, du côté des producteurs, on assure que le marché est correctement approvisionné et qu’aucun événement exceptionnel n’est venu récemment perturber le marché. De plus, et contrairement au début d’année, la pluviométrie s’est sensiblement améliorée et les prix des intrants se sont stabilisés au niveau international.
Comment expliquer cette récente hausse ? Tout simplement par l’action des intermédiaires, véritable serpent de mer du marché agroalimentaire marocain. Profitant de la désorganisation des circuits de distribution, ces acteurs faussent le jeu de l’offre et de la demande, et augmentent artificiellement les prix pour gonfler leurs marges.
L’intervention des autorités est urgente. Le plan a déjà été tracé et n’attend que sa mise en œuvre. Parmi ses priorités, la réforme des marchés de gros, qui ne passe pas seulement par la révision du cadre législatif et réglementaire, mais également par la mise en place de nouvelles plateformes agroalimentaires régionales intégrées, afin de remplacer et de mettre un terme à la multiplication des marchés de gros, dont plusieurs sont sauvages.
La récente adoption par le Conseil régional de Casablanca-Settat d’un projet d’étude de faisabilité de cette plateforme, en partenariat avec la CDG et MedZ, sera à cet effet une expérience pilote qui devra être répliquée sur les 12 régions du Royaume.