Après le lancement des travaux de construction de l’usine de production des vaccins à Benslimane, cette nouvelle unité industrielle, supervisée par le sous-traitant suédois Recipharm, devrait faire du Maroc un acteur "indispensable" au niveau régional en matière de d’industrie de vaccins. Cette usine qui sera opérationnelle en 2022 a un potentiel important, Samir Machour, expert, Senior Vice-Président et Membre du Comité Exécutif de Samsung Biologics, chargé du pilotage du projet, a donné davantage de précisions sur le potentiel de la nouvelle usine.
Selon l’expert, qui s’est confié à la MAP, l’usine pourrait produire jusqu’à 600 millions de doses de vaccins d’ici la fin de l’année courante. Ensuite, la capacité de production devrait augmenter à 9 milliards de doses, à l’horizon 2025. Avec un tel potentiel, le Maroc serait donc en mesure de couvrir tous ses besoins en matière de vaccins. Samir Machour estime que le Royaume pourrait se positionner au 2e ou en 3e rang mondial à l’échelle des producteurs de vaccins. En effet, le Royaume ambitionne de devenir une plateforme incontournable de production des vaccins en Afrique. À cet égard, d'ici 2023, l'usine de Benslimane sera une plateforme d’exportation et sera en mesure de fabriquer 60% des vaccins utilisés en Afrique, selon l’expert, qui rappelle que 85 % de la population africaine n’est pas encore vaccinée contre la covid-19.
En effet, la convention signée entre l’Etat marocain et Recipharm, prévoit que le géant suédois supervise l’installation de la nouvelle usine et la formation de la main d'œuvre. Ce projet va permettre au Maroc d’acquérir un savoir-faire considérable sur le plan scientifique. “Ce projet stratégique permettra au Royaume, d'ici 2030, d'acquérir la capacité scientifique nécessaire dans le domaine de la recherche et du développement, ce qui permettra, avec l'apport de nos universités et instituts, de développer des formations pertinentes, et mettre ainsi les bases d'un écosystème de l'industrie du vaccin”, a expliqué Samir Machour.
Ce projet se fera en trois étapes, selon l’expert, qui a détaillé, dans l’entretien qu’il a accordé à la MAP, la stratégie du Maroc pour devenir un hub industriel en termes de production des vaccins.
Après la première étape qui prendra fin en 2022, le Maroc aura la capacité de maîtriser la technique du Fill and Finish, c'est-à-dire la mise en seringue et d'emballage des vaccins. S'agissant de la deuxième étape, M. Machour a expliqué qu'elle porte sur la fabrication de la matière première, à savoir le vaccin lui-même, alors que la troisième (à l'horizon 2025) concerne la recherche et développement et vise la création de vaccins et de produits biotechnologiques proprement marocains.
L’usine de Benslimane n’est pas faite pour fabriquer uniquement les vaccins anti-covid-19. Ce projet va au-delà des besoins de la pandémie dans la mesure où le Maroc aspire à fabriquer plusieurs types de vaccins pour d’autres pathologies. Samir Machour juge possible que notre pays puisse fabriquer la majorité des vaccins après les cinq prochaines années.
Selon l’expert, qui s’est confié à la MAP, l’usine pourrait produire jusqu’à 600 millions de doses de vaccins d’ici la fin de l’année courante. Ensuite, la capacité de production devrait augmenter à 9 milliards de doses, à l’horizon 2025. Avec un tel potentiel, le Maroc serait donc en mesure de couvrir tous ses besoins en matière de vaccins. Samir Machour estime que le Royaume pourrait se positionner au 2e ou en 3e rang mondial à l’échelle des producteurs de vaccins. En effet, le Royaume ambitionne de devenir une plateforme incontournable de production des vaccins en Afrique. À cet égard, d'ici 2023, l'usine de Benslimane sera une plateforme d’exportation et sera en mesure de fabriquer 60% des vaccins utilisés en Afrique, selon l’expert, qui rappelle que 85 % de la population africaine n’est pas encore vaccinée contre la covid-19.
En effet, la convention signée entre l’Etat marocain et Recipharm, prévoit que le géant suédois supervise l’installation de la nouvelle usine et la formation de la main d'œuvre. Ce projet va permettre au Maroc d’acquérir un savoir-faire considérable sur le plan scientifique. “Ce projet stratégique permettra au Royaume, d'ici 2030, d'acquérir la capacité scientifique nécessaire dans le domaine de la recherche et du développement, ce qui permettra, avec l'apport de nos universités et instituts, de développer des formations pertinentes, et mettre ainsi les bases d'un écosystème de l'industrie du vaccin”, a expliqué Samir Machour.
Ce projet se fera en trois étapes, selon l’expert, qui a détaillé, dans l’entretien qu’il a accordé à la MAP, la stratégie du Maroc pour devenir un hub industriel en termes de production des vaccins.
Après la première étape qui prendra fin en 2022, le Maroc aura la capacité de maîtriser la technique du Fill and Finish, c'est-à-dire la mise en seringue et d'emballage des vaccins. S'agissant de la deuxième étape, M. Machour a expliqué qu'elle porte sur la fabrication de la matière première, à savoir le vaccin lui-même, alors que la troisième (à l'horizon 2025) concerne la recherche et développement et vise la création de vaccins et de produits biotechnologiques proprement marocains.
L’usine de Benslimane n’est pas faite pour fabriquer uniquement les vaccins anti-covid-19. Ce projet va au-delà des besoins de la pandémie dans la mesure où le Maroc aspire à fabriquer plusieurs types de vaccins pour d’autres pathologies. Samir Machour juge possible que notre pays puisse fabriquer la majorité des vaccins après les cinq prochaines années.