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Actu Maroc

La commercialisation et la consommation nationale des produits Bio restent les 2 maillons faibles de la chaine


Rédigé par la rédaction Lundi 14 Juin 2021

La FIMABIO a organisé, le 11 juin, au siège de l’ASMEX une table ronde visant à réfléchir autour du développement des circuits de commercialisation des produits bio labélisés à l’échelle du Marché local.



Cette journée d’échange entre acteurs avait pour but de proposer des actions, possibles et favorables à toutes les composantes de la chaine de valeur afin de mettre en place des circuits de proximité pour la distribution des produits biologiques labélisés à l’échelle du marché local.

Cette table ronde, animée par le Professeur Idhmida Mohammed visait également l’identification des actions institutionnelles et de gouvernance nécessaires pour accompagner la mise en place de ces circuits. Cette initiative intervient dans le cadre du projet IIAB financé par l’AFD (Agence Française de Développement) et porté à l’échelle de l’Afrique par le Réseau Africain de l’Agriculture Biologique, AFRONET.

Ce projet vise le renforcement institutionnel de l’agriculture biologique en Afrique à travers plusieurs actions dont le renforcement des circuits de distribution à l’échelle des marchés locaux des pays partenaires.

La Fédération Interprofessionnelle Marocaine de l’Agriculture Biologique (FIMABIO) étant le partenaire national qui a la mission de mettre en œuvre ce projet au Maroc. Les participants à ladite table ronde sont les représentants des acteurs de la chaine de valeur, (producteurs, distributeurs et consommateurs) et des acteurs d’influence.

Depuis le lancement de la dynamique de l’agriculture biologique au Maroc, 30 ans auparavant (1992), des efforts considérables ont été consentis dans le développement de la filière à l’amont comme à l’aval. Les superficies emblavées ainsi les productions ont augmenté, la gamme des produits s’est diversifiée, l’aire de production s’est élargie, les appuis institutionnels se sont multipliés et la représentativité des opérateurs au sein des organisations professionnelles s’est considérablement renforcée.

Cependant, la commercialisation et la consommation nationale des produits biologiques restent les deux maillons faibles de la chaine ou le progrès reste timide, bien que le potentiel soit important.

L’export reste le principal débouché des produits biologiques marocains. Au fil des années, le Maroc s’est fait une place honorable dans les marchés européens qu’il convient de maintenir et de consolider. Parallèlement, il est devient critique pour l’avenir de la filière au Maroc de développer le marché national. Les expériences de plusieurs pays à travers le monde a montré que c’est à travers la consommation nationale que la production peut être boostée et que les petits et moyens producteurs qui ne peuvent exporter peuvent survivre la transition vers l’agriculture biologique. Les deux piliers - export et marché national – sont nécessaires pour un développement durable de la filière biologique.








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