Le sort des Marocains bloqués à l’étranger a été largement abordé, mardi, à la Chambre des conseillers. Répondant aux questions des députés, sur ce sujet, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, a affirmé que le Maroc entamera dans 48 heures le rapatriement des Marocains bloqués en Espagne. Et d’ajouter qu’il n'y aura pas de plafond de nombre de rapatriés.
Il a précisé que la priorité sera accordée aux ressortissants marocains résidant dans le sud de l'Espagne, particulièrement Algésiras, avant d'englober ensuite la Catalogne, le Pays Basque et la capitale Madrid. L'opération de rapatriement, qui bénéficiera aux personnes disposant de visas de courte durée, sera étendue par la suite à la Turquie, la France, les pays du Golf et les pays africains dans le strict respect des mesures sanitaires, a-t-il ajouté.
Le ministre a affirmé que les préparatifs vont bon train pour le retour des Marocains bloqués dans ces pays en raison des mesures adoptées en riposte à la pandémie du Covid-19, conformément à un calendrier bien défini.
Quarantaine obligatoire
Nasser Bourita a également évoqué, que le Maroc contrairement à d’autres pays, a décidé de mettre en quarantaine la totalité de ses rapatriés, faisant référence à ceux qui étaient coincés à Sebta, Mellila et en Algérie. Dans la même logique, toutes les personnes qui seront rapatriées dans les prochains jours, passeront par la quarantaine, indique le ministre, précisant que l’Etat prendra tout en charge.
Les autorités marocaines sont engagées à mener à bien le rapatriement de ces citoyens selon une approche globale et responsable conciliant entre leur droit garanti au retour, les exigences de la situation épidémiologique et l'impératif de prise en charge des rapatriés et leur accompagnement dans les meilleures conditions.
Accompagnement des autres bloqués
Ceci dit, le ministre a affirmé que parallèlement à l'opération de rapatriement, ses départements poursuivront «l'accompagnement» des Marocains bloqués à l'étranger jusqu'à leur retour à la Mère patrie. Il a souligné dans ce sens, que le ministre a pris en charge 6.852 citoyens en matière d’hébergement, de soins de santé, d'accompagnement psychologique, de médicaments, de couverture des frais d'opérations chirurgicales, d'accouchement et de séances de traitement, y compris la chimiothérapie, la radiologique et l'hémodialyse.
Outre les 155 cellules de suivi et d'intervention, mises en place auprès des ambassades et des consulats du Royaume, Bourita a annoncé que la tutelle a mis à la disposition des MRE, un centre d’appels qui a permis depuis le 16 mars de traiter plus de 236.111 communications.
Rappelons que le rapatriement des Marocains a démarré avec Melillia le vendredi 15 mai puis Sebta le vendredi 22 mai, pour un total de 500 Marocains. Les 30 mai et 4 juin, 306 puis 301 Marocains ont été rapatriés d'Alger, d'Oran et de Sidi Bel Abbès.
Il a précisé que la priorité sera accordée aux ressortissants marocains résidant dans le sud de l'Espagne, particulièrement Algésiras, avant d'englober ensuite la Catalogne, le Pays Basque et la capitale Madrid. L'opération de rapatriement, qui bénéficiera aux personnes disposant de visas de courte durée, sera étendue par la suite à la Turquie, la France, les pays du Golf et les pays africains dans le strict respect des mesures sanitaires, a-t-il ajouté.
Le ministre a affirmé que les préparatifs vont bon train pour le retour des Marocains bloqués dans ces pays en raison des mesures adoptées en riposte à la pandémie du Covid-19, conformément à un calendrier bien défini.
Quarantaine obligatoire
Nasser Bourita a également évoqué, que le Maroc contrairement à d’autres pays, a décidé de mettre en quarantaine la totalité de ses rapatriés, faisant référence à ceux qui étaient coincés à Sebta, Mellila et en Algérie. Dans la même logique, toutes les personnes qui seront rapatriées dans les prochains jours, passeront par la quarantaine, indique le ministre, précisant que l’Etat prendra tout en charge.
Les autorités marocaines sont engagées à mener à bien le rapatriement de ces citoyens selon une approche globale et responsable conciliant entre leur droit garanti au retour, les exigences de la situation épidémiologique et l'impératif de prise en charge des rapatriés et leur accompagnement dans les meilleures conditions.
Accompagnement des autres bloqués
Ceci dit, le ministre a affirmé que parallèlement à l'opération de rapatriement, ses départements poursuivront «l'accompagnement» des Marocains bloqués à l'étranger jusqu'à leur retour à la Mère patrie. Il a souligné dans ce sens, que le ministre a pris en charge 6.852 citoyens en matière d’hébergement, de soins de santé, d'accompagnement psychologique, de médicaments, de couverture des frais d'opérations chirurgicales, d'accouchement et de séances de traitement, y compris la chimiothérapie, la radiologique et l'hémodialyse.
Outre les 155 cellules de suivi et d'intervention, mises en place auprès des ambassades et des consulats du Royaume, Bourita a annoncé que la tutelle a mis à la disposition des MRE, un centre d’appels qui a permis depuis le 16 mars de traiter plus de 236.111 communications.
Rappelons que le rapatriement des Marocains a démarré avec Melillia le vendredi 15 mai puis Sebta le vendredi 22 mai, pour un total de 500 Marocains. Les 30 mai et 4 juin, 306 puis 301 Marocains ont été rapatriés d'Alger, d'Oran et de Sidi Bel Abbès.