Le terme peut paraître barbare mais il renvoie tout simplement à une certaine capacité de lire et écrire l’avenir. Comprendre le présent, l’évaluer dans ses perspectives de développement interpelle l’humanité qui a failli dans son ensemble à prévoir la crise majeure de cette année 2000. C’est dans ce contexte que L’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) organise, jusqu’au 12 décembre, un Sommet de haut niveau sur la littératie des futurs, avec, est-il annoncé, plus de 5.000 participants du monde entier pour « traverser le hall virtuel du Sommet et découvrir la puissance de l’imagination humaine ».
Le Sommet est ouvert « à toute personne disposant d’un ordinateur et d’une connexion internet (pour vivre) une expérience d’apprentissage de cinq jours. Plus d’une centaine de stands et d’événements, couvrant un éventail d’organisations et de sources d’images de demain, permettront aux participants de mobiliser directement leurs propres capacités d’anticipation », détaille l’UNESCO qui ajoute qu’« une quarantaine de personnalités mondiales partageront les raisons pour lesquelles elles sont convaincues que la littératie des futurs est une compétence essentielle pour le 21ème siècle ».
Le Sommet annoncé par l’UNESCO, une organisation de l’ONU, devrait se concentrer « directement sur les bouleversements massifs que 2020 a provoqués au niveau des représentations que l’on pouvait avoir jusque-là de l’avenir de l’humanité » comme il est appelé à livrer « des solutions pratiques pour surmonter les défis de l’heure et devenir plus compétents pour concevoir les futurs ».
Anticiper les crises à venir
Dans ce contexte l’interrogation qui attend des réponses est formulée par Audrey Azoulay, la directrice générale de l’UNESCO : « Si nous avions pu mieux anticiper la crise sanitaire, ses conséquences auraient-elles été si désastreuses ? Pourquoi, alors que le risque était identifié, ne nous sommesnous pas mieux préparés ? Comment se préparer au monde incertain de demain ? En l’imaginant. En anticipant plutôt que de subir. Face aux défis contemporains, nous avons besoin d’être inventifs – c’est ce que permet ’’la littératie des futurs’’ ».
Depuis une dizaine d’années, plus exactement depuis 2012, l’UNESCO a participé à la création de plus de 80 laboratoires de littératie des futurs. Ces laboratoires sont orientés vers un public hétérogène, comprenant des gouvernements, des organisations internationales et de grandes associations professionnelles, à travers le monde. Selon la définition de l’UNESCO « Le laboratoire de littératie des futurs (FKL) est un procédé innovant et inclusif qui aide les gens à donner du sens à un monde complexe. Le FKL est comme un microscope qui aide les participants à mieux comprendre les hypothèses qu’ils utilisent pour imaginer l’avenir. Avec cette méthodologie, les participants sont mieux en mesure de prendre des décisions éclairées pour le présent ». Parmi les partenaires des laboratoires de littératie du futur, figure la Fondation Misk du Royaume d’Arabie Saoudite.
L’UNESCO est, par ailleurs, à l’origine d’un réseau de chaires universitaires sur la littératie des futurs. Elle a ainsi créé 9 Chaires UNESCO sur les Systèmes d’anticipation, les Etudes du futur et la Littératie du futur, alors que 20 autres demandes sont en cours de traitement pour une inauguration d’ici 2022.
Le Sommet est ouvert « à toute personne disposant d’un ordinateur et d’une connexion internet (pour vivre) une expérience d’apprentissage de cinq jours. Plus d’une centaine de stands et d’événements, couvrant un éventail d’organisations et de sources d’images de demain, permettront aux participants de mobiliser directement leurs propres capacités d’anticipation », détaille l’UNESCO qui ajoute qu’« une quarantaine de personnalités mondiales partageront les raisons pour lesquelles elles sont convaincues que la littératie des futurs est une compétence essentielle pour le 21ème siècle ».
Le Sommet annoncé par l’UNESCO, une organisation de l’ONU, devrait se concentrer « directement sur les bouleversements massifs que 2020 a provoqués au niveau des représentations que l’on pouvait avoir jusque-là de l’avenir de l’humanité » comme il est appelé à livrer « des solutions pratiques pour surmonter les défis de l’heure et devenir plus compétents pour concevoir les futurs ».
Anticiper les crises à venir
Dans ce contexte l’interrogation qui attend des réponses est formulée par Audrey Azoulay, la directrice générale de l’UNESCO : « Si nous avions pu mieux anticiper la crise sanitaire, ses conséquences auraient-elles été si désastreuses ? Pourquoi, alors que le risque était identifié, ne nous sommesnous pas mieux préparés ? Comment se préparer au monde incertain de demain ? En l’imaginant. En anticipant plutôt que de subir. Face aux défis contemporains, nous avons besoin d’être inventifs – c’est ce que permet ’’la littératie des futurs’’ ».
Depuis une dizaine d’années, plus exactement depuis 2012, l’UNESCO a participé à la création de plus de 80 laboratoires de littératie des futurs. Ces laboratoires sont orientés vers un public hétérogène, comprenant des gouvernements, des organisations internationales et de grandes associations professionnelles, à travers le monde. Selon la définition de l’UNESCO « Le laboratoire de littératie des futurs (FKL) est un procédé innovant et inclusif qui aide les gens à donner du sens à un monde complexe. Le FKL est comme un microscope qui aide les participants à mieux comprendre les hypothèses qu’ils utilisent pour imaginer l’avenir. Avec cette méthodologie, les participants sont mieux en mesure de prendre des décisions éclairées pour le présent ». Parmi les partenaires des laboratoires de littératie du futur, figure la Fondation Misk du Royaume d’Arabie Saoudite.
L’UNESCO est, par ailleurs, à l’origine d’un réseau de chaires universitaires sur la littératie des futurs. Elle a ainsi créé 9 Chaires UNESCO sur les Systèmes d’anticipation, les Etudes du futur et la Littératie du futur, alors que 20 autres demandes sont en cours de traitement pour une inauguration d’ici 2022.
Abdallah BENSMAÏN