La 27ème Journée mondiale de la liberté de la presse intervient dans un moment très particulier. Célébrée le 3 mai de chaque année, cette journée prend cette fois-ci une dimension propre à elle, compte tenu de la crise du Coronavirus.
Aujourd’hui, et plus que jamais, le journalisme fait face à de nombreux défis, notamment la désinformation, les discours de la haine, la présence de points de vue inclusifs et d’expressions culturelles diverses et autres. Le rôle des journalistes est d’importance pour faire face à la crise. Ils sont parmi les travailleurs essentiels et se mettent en danger pour informer le public. Leur rôle est également capital dans la lutte contre la désinformation qui s’est révélée être l’un des principaux défis du Covid-19. En ces temps de crise, il faut veiller à protéger la sécurité des journalistes aussi bien dans l’exercice de leur fonction face à la maladie qu’en préservant les espaces de liberté de la presse.
Aujourd’hui, et plus que jamais, le journalisme fait face à de nombreux défis, notamment la désinformation, les discours de la haine, la présence de points de vue inclusifs et d’expressions culturelles diverses et autres. Le rôle des journalistes est d’importance pour faire face à la crise. Ils sont parmi les travailleurs essentiels et se mettent en danger pour informer le public. Leur rôle est également capital dans la lutte contre la désinformation qui s’est révélée être l’un des principaux défis du Covid-19. En ces temps de crise, il faut veiller à protéger la sécurité des journalistes aussi bien dans l’exercice de leur fonction face à la maladie qu’en préservant les espaces de liberté de la presse.
La presse nationale entre harcèlement et restriction
Le Maroc a gagné deux places dans le classement annuel de l’ONG Reporters sans frontières (RSF), passant de la 135ème à la 133ème place dans l’Indice mondial de la liberté de presse de 2020. Bien que cette avancée pourrait signifier que le pays est sur le bon chemin, le rapport publié, laisse croire le contraire. Le Royaume est classé à la 133ème place sur 180 pays du monde. Un pas en avant si on le compare avec les années précédentes, mais les reproches de l’ONG restent nombreux. En effet, RSF évoque le fait que les médias marocains continuent de faire l’objet de harcèlement judiciaire.
A ce harcèlement s’ajoute la question du projet de loi n°22.20 et les circonstances politiques qui l’ont accompagné. Plusieurs instances ont considéré que ce projet est totalement incompatible avec les obligations internationales du Maroc, en particulier le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de l’article 19. Ce genre de lois risque également de peser sur le champ médiatique qui est déjà en crise, la pandémie du Coronavirus ayant également laissé un fort impact économique sur la presse nationale et internationale.
Dans ce contexte, le thème de la Journée mondiale de la liberté de la presse 2020 «un journalisme sans contraintes et sans complaisance» coïncide avec la commémoration des 75 ans de l’Organisation des Nations Unies. Pour célébrer cette journée, l’UNESCO organise, demain lundi 4 mai à 17 heures (heure française), un débat en ligne sur l’importance des médias libres pour fournir au public une information indépendante et fiable, essentielle en temps de crise.
A ce harcèlement s’ajoute la question du projet de loi n°22.20 et les circonstances politiques qui l’ont accompagné. Plusieurs instances ont considéré que ce projet est totalement incompatible avec les obligations internationales du Maroc, en particulier le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de l’article 19. Ce genre de lois risque également de peser sur le champ médiatique qui est déjà en crise, la pandémie du Coronavirus ayant également laissé un fort impact économique sur la presse nationale et internationale.
Dans ce contexte, le thème de la Journée mondiale de la liberté de la presse 2020 «un journalisme sans contraintes et sans complaisance» coïncide avec la commémoration des 75 ans de l’Organisation des Nations Unies. Pour célébrer cette journée, l’UNESCO organise, demain lundi 4 mai à 17 heures (heure française), un débat en ligne sur l’importance des médias libres pour fournir au public une information indépendante et fiable, essentielle en temps de crise.
Hajar LEBABI