Il y aura désormais un avant et un après « Rentrée scolaire 2020 ». La nostalgie ne tardera pas à s’installer dans les cœurs et les esprits des parents et enfants qui ont connu les rentrées scolaires des années précédentes, trépidantes à souhait et festives comme il est difficile de se l’imaginer si on ne les a pas connues.
Des regrets d’un passé récent en point d’orgue, les parents se souviendront des moments de plaisir et d’excitation à l’achat des fournitures scolaires cadencées de longues séances d’attente aux comptoirs des libraires et autres papeteries de quartier. Ils se souviendront aussi des séances nocturnes de collage d’étiquettes et des couvertures sur les livres et les cahiers, des odeurs d’encre, de colle et de gomme, celles des habits neufs de la rentrée… et toutes ces petites choses de la vie normale qui n’auront plus le même goût. Durant ces moments qui font briller les yeux des écoliers, les soucis d’argent disparaissent et ne subsiste que le bonheur que l’on lit dans les regards des enfants, certes, mais aussi des parents qui les scrutent avec tendresse.
Le jour de l’ouverture des portails des écoles, lycées et collèges, est une autre fête vécue intensément aussi bien par les parents que par les enfants, les adolescents et les petits qui font la découverte, avec une certaine crainte, des bancs de l’école.
La préparation de la rentrée scolaire est un sacerdoce auquel se pliaient parents et enfants. Et on se met même à regretter les contraintes de la circulation aux heures de pointe, ses embouteillages, ses coups de klaxon… et coup de sang !
Mais, c’était avant la pandémie du Coronavirus…
La crainte de la contamination a brisé le lien social entre l’élève, l’école et son environnement scolaire. Sa présence sur les bancs n’est plus souhaitée et l’enseignement se fait à distance. La technologie est, certes, d’un grand recours mais le contact visuel entre élèves ne peut remplacer le contact des salles de cours, cours de récréation et cohue des entrées et sorties de début et fin des classes. Comme la présence virtuelle du « maître » ne peut susciter l’autorité qu’il inspirait du haut de l’estrade !
Des regrets d’un passé récent en point d’orgue, les parents se souviendront des moments de plaisir et d’excitation à l’achat des fournitures scolaires cadencées de longues séances d’attente aux comptoirs des libraires et autres papeteries de quartier. Ils se souviendront aussi des séances nocturnes de collage d’étiquettes et des couvertures sur les livres et les cahiers, des odeurs d’encre, de colle et de gomme, celles des habits neufs de la rentrée… et toutes ces petites choses de la vie normale qui n’auront plus le même goût. Durant ces moments qui font briller les yeux des écoliers, les soucis d’argent disparaissent et ne subsiste que le bonheur que l’on lit dans les regards des enfants, certes, mais aussi des parents qui les scrutent avec tendresse.
Le jour de l’ouverture des portails des écoles, lycées et collèges, est une autre fête vécue intensément aussi bien par les parents que par les enfants, les adolescents et les petits qui font la découverte, avec une certaine crainte, des bancs de l’école.
La préparation de la rentrée scolaire est un sacerdoce auquel se pliaient parents et enfants. Et on se met même à regretter les contraintes de la circulation aux heures de pointe, ses embouteillages, ses coups de klaxon… et coup de sang !
Mais, c’était avant la pandémie du Coronavirus…
La crainte de la contamination a brisé le lien social entre l’élève, l’école et son environnement scolaire. Sa présence sur les bancs n’est plus souhaitée et l’enseignement se fait à distance. La technologie est, certes, d’un grand recours mais le contact visuel entre élèves ne peut remplacer le contact des salles de cours, cours de récréation et cohue des entrées et sorties de début et fin des classes. Comme la présence virtuelle du « maître » ne peut susciter l’autorité qu’il inspirait du haut de l’estrade !
Abdallah Bensmaïn