Les deux dernières années ont été porteuses de plusieurs leçons en matière de gestion des catastrophes naturelles. D’abord, les précipitations record enregistrées en 2021, accueillies avec joie par les agriculteurs, mais qui ont ravagé les infrastructures de plusieurs villes du Royaume. Ensuite, les feux de forêts qu’a connus le Royaume l’année dernière et l’année courante, dont les dégâts humains et matériels sont d’envergure.
Comme vous lirez sur ces mêmes colonnes, les catastrophes telles que les inondations, les tremblements de terre ou encore la sécheresse coûteraient au Royaume plus de 575 millions de dollars par an. Ceci sans oublier les budgets dédiés au Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience, qui dépassent les 400 millions de dollars.
Des enveloppes qui risquent de s’alourdir, du moment que l’urbanisation tous azimuts et le changement climatique risquent d’accroître la fréquence et la gravité des phénomènes météorologiques. L’anticipation, la vigilance ainsi que la réduction des risques de catastrophes revêtent donc une importance capitale pour un pays comme le Maroc qui, de par sa position géographique, reste fortement et dangereusement exposé aux risques géologiques et climatiques. Un travail préventif qui débute par le renforcement de la résilience des collectivités territoriales en les dotant, entre autres, d’infrastructures capables de supporter les catastrophes, et dont l’intensité reste minime au Royaume. La mise en place de cahiers des charges plus rigoureux pour les sociétés délégataires est de mise, afin que les programmes d’entretien et de curage des réseaux et des ouvrages soient à la hauteur des éventuels défis climatiques.
Et puisque le Maroc, à l’instar de tous les pays de la région MENA, est surexposé aux risques précités, la mise en place d’un système de dédommagement plus flexible s’impose. Car oui, les critères d’accès au Fonds de solidarité contre les événements catastrophiques, censé être le bras armé de l’Etat pour indemniser les victimes, ne font qu’exaspérer la population en besoin d’aide.
Comme vous lirez sur ces mêmes colonnes, les catastrophes telles que les inondations, les tremblements de terre ou encore la sécheresse coûteraient au Royaume plus de 575 millions de dollars par an. Ceci sans oublier les budgets dédiés au Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience, qui dépassent les 400 millions de dollars.
Des enveloppes qui risquent de s’alourdir, du moment que l’urbanisation tous azimuts et le changement climatique risquent d’accroître la fréquence et la gravité des phénomènes météorologiques. L’anticipation, la vigilance ainsi que la réduction des risques de catastrophes revêtent donc une importance capitale pour un pays comme le Maroc qui, de par sa position géographique, reste fortement et dangereusement exposé aux risques géologiques et climatiques. Un travail préventif qui débute par le renforcement de la résilience des collectivités territoriales en les dotant, entre autres, d’infrastructures capables de supporter les catastrophes, et dont l’intensité reste minime au Royaume. La mise en place de cahiers des charges plus rigoureux pour les sociétés délégataires est de mise, afin que les programmes d’entretien et de curage des réseaux et des ouvrages soient à la hauteur des éventuels défis climatiques.
Et puisque le Maroc, à l’instar de tous les pays de la région MENA, est surexposé aux risques précités, la mise en place d’un système de dédommagement plus flexible s’impose. Car oui, les critères d’accès au Fonds de solidarité contre les événements catastrophiques, censé être le bras armé de l’Etat pour indemniser les victimes, ne font qu’exaspérer la population en besoin d’aide.
Siham MDIJI