Le Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative française, a donné son feu vert, mardi 30 août, à l’expulsion vers le Maroc du prédicateur Hassan Iquioussen, après une requête du ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin. Ce dernier avait demandé à faire annuler une ordonnance du tribunal administratif de Paris suspendant la demande d’expulsion de l’imam.
L’imam était menacé d’expulsion vers le Maroc, pour des propos antisémites, homophobes et « anti-femmes » lors de prêches ou de conférences, tenus il y a près de 20 ans pour certains.
Le juge des référés du Conseil d’État estime dans un communiqué que « ses propos antisémites, tenus depuis plusieurs années lors de nombreuses conférences largement diffusées, ainsi que son discours sur l’infériorité de la femme et sa soumission à l’homme constituent des actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination ou à la haine justifiant la décision d’expulsion. Il considère par ailleurs que cette décision ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale à la vie privée et familiale de M. Iquioussen ».
Dans un tweet publié juste avant le communiqué du Conseil d’Etat, le ministre de l’intérieur a estimé que cette décision était « une grande victoire pour la République ». « Il sera expulsé du territoire national », a ajouté M. Darmanin.
L’imam était menacé d’expulsion vers le Maroc, pour des propos antisémites, homophobes et « anti-femmes » lors de prêches ou de conférences, tenus il y a près de 20 ans pour certains.
Le juge des référés du Conseil d’État estime dans un communiqué que « ses propos antisémites, tenus depuis plusieurs années lors de nombreuses conférences largement diffusées, ainsi que son discours sur l’infériorité de la femme et sa soumission à l’homme constituent des actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination ou à la haine justifiant la décision d’expulsion. Il considère par ailleurs que cette décision ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale à la vie privée et familiale de M. Iquioussen ».
Dans un tweet publié juste avant le communiqué du Conseil d’Etat, le ministre de l’intérieur a estimé que cette décision était « une grande victoire pour la République ». « Il sera expulsé du territoire national », a ajouté M. Darmanin.