Rabat et Tel Aviv ont l’intention de hisser le niveau de leurs représentations diplomatiques. Depuis le rétablissement des relations le 10 décembre 2020, les deux pays ont ouvert des bureaux de liaison de façon provisoire. Les deux pays auraient la volonté commune de passer à l’étape supérieure en convertissant leurs bureaux de liaison en ambassades. C’est en tout cas ce qui a été annoncé par le ministre israélien de la Justice et Vice Premier-ministre, Gideon Sa'ar à l’issue de son entretien avec le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita. Sur sa page Twitter, le responsable israélien a publié un bref compte rendu de son entrevue avec le Chef de la diplomatie marocaine.
« Durant mon entretien avec Nasser Bourita, nous avons discuté du renforcement des relations bilatérales. J’ai évoqué la possibilité de l’élévation du niveau de la représentation diplomatique entre les deux pays et la possibilités d’ambassades. Je suis très heureux que le ministre Bourita m’a fait part de la volonté du Maroc de le faire », a-t-il écrit sur sa page, ajoutant que le passage vers l’ouverture d’ambassades se fera bientôt.
Jusqu’à présent, les deux pays sont représentés l’un chez l’autre par des bureaux de liaison. Bien que désigné par sa hiérarchie en tant qu’ambassadeur, le représentant d’Israël au Maroc, David Govrin, n’est pas encore appelé comme tel du moment qu’il n’a pas encore remis ses lettres de créances à SM le Roi. Force est de rappeler qu’il n’a été parmi les ambassadeurs récemment accrédités et qui ont été reçus par le Souverain.
Le ministre israélien et son homologue marocain ont discuté également "des moyens d'intensifier les relations et le contact entre les sociétés marocaine et israélienne.
En plus de Nasser Bourita, le ministre israélien a eu des entretiens, au cours de cette semaine, avec le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation, Abdellatif Miraoui, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, ainsi que le président de l’Association Marocaine des Présidents des Conseils Communaux (AMPCC) et maire de Tanger, Mounir Laymouri