Le parallèle est frappant. Alors qu’il est lui-même en proie à une vaine mais obsessionnelle entreprise d’enclavement menée par sa voisine l’Algérie depuis un demi-siècle, le Maroc vient de se distinguer en obtenant la réouverture du très stratégique point de passage du pont Allenby. Unique fenêtre sur le monde pour les Palestiniens de Cisjordanie et des territoires occupés, ce pont, qui se situe à une cinquantaine de kilomètres d’Amman et de son aéroport international, permettait aux Palestiniens de Palestine et du monde, de maintenir leurs contacts et échanges à minima, en dépit des contraintes imposées par l’occupation israélienne.
En mars 2020, il fut fermé sur instigation des autorités jordaniennes soucieuses de préserver leur territoire de la première vague du Coronavirus. Après avoir maintenu ouverte durant une courte période la partie du pont qu’elles contrôlent, les autorités israéliennes finissent par s’aligner et ce point de passage frontalier, autrefois très animé par les flux de voyageurs et de marchandises, sombre dans une relative léthargie.
Cette situation perdure plus de deux ans malgré le reflux évident de la pandémie du Covid, pour des considérations cette fois-ci strictement logistiques et sans doute aussi sécuritaires qui imposent une réduction drastique des passages et des flux, privant ainsi les Palestiniens du droit naturel de voyager et de se déplacer dignement et sans entraves. Et c’est justement pour lever ce blocus sanitaire devenu sécuritaire que le Maroc, représenté par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a décidé d’intervenir, en partenariat avec la présidence américaine, pour inciter Amman et Tel Aviv à acter la réouverture du pont d’Allenby. Celle-ci se fera certainement dans les prochains jours, de façon permanente 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, comme l’a laissé entendre la ministre israélienne du Transport et de la Sécurité routière, Merav Michaeli, qui n’a pas manqué de saluer le rôle majeur joué par le Roi du Maroc dans ce dénouement heureux dont profiteront principalement les populations palestiniennes.
Par cette action humaine concrète qui vient s’ajouter à une multitude d’autres actions initiées par le Royaume en faveur de la Palestine, le Maroc réaffirme son rôle de «faiseur de paix» qu’il s’est engagé à consolider à la faveur de la reprise de ses relations diplomatiques avec Israël, en vue de préserver la paix, la cohésion et les échanges vertueux entre les peuples. Tout le contraire donc des slogans creux et des opérations bassement politiciennes annoncées tambour battant par un certain voisin de l’Est qui s’est surtout spécialisé dans la promotion de la division entre les peuples, à travers la construction de murs et d’impasses qui finiront inéluctablement par s’ouvrir et tomber.
En mars 2020, il fut fermé sur instigation des autorités jordaniennes soucieuses de préserver leur territoire de la première vague du Coronavirus. Après avoir maintenu ouverte durant une courte période la partie du pont qu’elles contrôlent, les autorités israéliennes finissent par s’aligner et ce point de passage frontalier, autrefois très animé par les flux de voyageurs et de marchandises, sombre dans une relative léthargie.
Cette situation perdure plus de deux ans malgré le reflux évident de la pandémie du Covid, pour des considérations cette fois-ci strictement logistiques et sans doute aussi sécuritaires qui imposent une réduction drastique des passages et des flux, privant ainsi les Palestiniens du droit naturel de voyager et de se déplacer dignement et sans entraves. Et c’est justement pour lever ce blocus sanitaire devenu sécuritaire que le Maroc, représenté par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a décidé d’intervenir, en partenariat avec la présidence américaine, pour inciter Amman et Tel Aviv à acter la réouverture du pont d’Allenby. Celle-ci se fera certainement dans les prochains jours, de façon permanente 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, comme l’a laissé entendre la ministre israélienne du Transport et de la Sécurité routière, Merav Michaeli, qui n’a pas manqué de saluer le rôle majeur joué par le Roi du Maroc dans ce dénouement heureux dont profiteront principalement les populations palestiniennes.
Par cette action humaine concrète qui vient s’ajouter à une multitude d’autres actions initiées par le Royaume en faveur de la Palestine, le Maroc réaffirme son rôle de «faiseur de paix» qu’il s’est engagé à consolider à la faveur de la reprise de ses relations diplomatiques avec Israël, en vue de préserver la paix, la cohésion et les échanges vertueux entre les peuples. Tout le contraire donc des slogans creux et des opérations bassement politiciennes annoncées tambour battant par un certain voisin de l’Est qui s’est surtout spécialisé dans la promotion de la division entre les peuples, à travers la construction de murs et d’impasses qui finiront inéluctablement par s’ouvrir et tomber.
Majd EL ATOUABI