Sans surprise, le nouveau Chef de la diplomatie algérienne a abordé la question du Sahara marocain, lors de sa première sortie à l’international à l’occasion de la réunion du mouvement des pays non alignés, depuis sa récente nomination, et ce, bien que le dossier ne fût, ni inscrit à l’ordre du jour de la réunion, ni en liaison avec son thème.
Si la majorité des participants ont zoomé sur les efforts multilatéraux consentis par les Etats pour répondre aux défis mondiaux pressants, notamment les conséquences sanitaires et socio-économiques de la pandémie, l’Algérie, qui fait du Sahara un axe prioritaire de sa diplomatie, a préféré une fois de plus se mêler des affaires internes du Maroc.
En réaction aux propos de Lamamra qui n’a pas manqué l’occasion de revendiquer le droit à l’autodétermination en faveur de la chimérique RASD, Omar Hilale n’y est pas allé de main morte en indiquant que «cette république fantomatique, n’est qu’une entité fictive, créée, financée, armée et entretenue par l'Algérie, afin de mettre en œuvre son agenda géopolitique régional». Exerçant le droit de réponse, le diplomate a précisé dans une note adressée à la présidence azérie du Mouvement, et circulée à l’ensemble des membres, que «cette république fantomatique» ne dispose d’aucune reconnaissance « ni de facto ni de jure », « ni par le Conseil de sécurité de l'ONU, ni l'Assemblée Générale, ni le MNA, ni le G77+ Chine, ni l’Organisation de la Coopération Islamique, ni la Ligue Arabe, ni l’Organisation Internationale de la Francophonie, ni l’Union du Maghreb Arabe ».
Par ailleurs, Le Représentant permanent du Royaume à l’ONU a également remis sur la table le très épineux dossier du peuple Kabyle, en notant que le ministre algérien, qui «se dresse en fervent défenseur du droit à l’autodétermination, refuse ce même droit au peuple Kabyle, l’un des peuples les plus anciens d'Afrique, qui subit la plus longue occupation étrangère». Il a ajouté que «l’autodétermination n’est pas un principe à la carte. C’est pourquoi le vaillant peuple Kabyle mérite, plus que tout autre, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination ».
Il importe de noter que la dernière fois que le Maroc a évoqué cette question remonte au 2 novembre 2015, à l’occasion des travaux de la troisième commission des Nations Unies, où la diplomatie marocaine avait appelé la communauté internationale à faire émerger les voix de huit millions de Kabyles trop longtemps maintenus dans le silence et dans l’invisibilité, notant que le peuple kabyle « doit être accompagné pour qu’il puisse jouir de ses droits légitimes à l’autodétermination et à l’autonomie ».
Si la majorité des participants ont zoomé sur les efforts multilatéraux consentis par les Etats pour répondre aux défis mondiaux pressants, notamment les conséquences sanitaires et socio-économiques de la pandémie, l’Algérie, qui fait du Sahara un axe prioritaire de sa diplomatie, a préféré une fois de plus se mêler des affaires internes du Maroc.
En réaction aux propos de Lamamra qui n’a pas manqué l’occasion de revendiquer le droit à l’autodétermination en faveur de la chimérique RASD, Omar Hilale n’y est pas allé de main morte en indiquant que «cette république fantomatique, n’est qu’une entité fictive, créée, financée, armée et entretenue par l'Algérie, afin de mettre en œuvre son agenda géopolitique régional». Exerçant le droit de réponse, le diplomate a précisé dans une note adressée à la présidence azérie du Mouvement, et circulée à l’ensemble des membres, que «cette république fantomatique» ne dispose d’aucune reconnaissance « ni de facto ni de jure », « ni par le Conseil de sécurité de l'ONU, ni l'Assemblée Générale, ni le MNA, ni le G77+ Chine, ni l’Organisation de la Coopération Islamique, ni la Ligue Arabe, ni l’Organisation Internationale de la Francophonie, ni l’Union du Maghreb Arabe ».
Par ailleurs, Le Représentant permanent du Royaume à l’ONU a également remis sur la table le très épineux dossier du peuple Kabyle, en notant que le ministre algérien, qui «se dresse en fervent défenseur du droit à l’autodétermination, refuse ce même droit au peuple Kabyle, l’un des peuples les plus anciens d'Afrique, qui subit la plus longue occupation étrangère». Il a ajouté que «l’autodétermination n’est pas un principe à la carte. C’est pourquoi le vaillant peuple Kabyle mérite, plus que tout autre, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination ».
Il importe de noter que la dernière fois que le Maroc a évoqué cette question remonte au 2 novembre 2015, à l’occasion des travaux de la troisième commission des Nations Unies, où la diplomatie marocaine avait appelé la communauté internationale à faire émerger les voix de huit millions de Kabyles trop longtemps maintenus dans le silence et dans l’invisibilité, notant que le peuple kabyle « doit être accompagné pour qu’il puisse jouir de ses droits légitimes à l’autodétermination et à l’autonomie ».