Les exportations du phosphate brut par le groupe ont passé de de 11 millions de tonnes (MT) en 2018 à 9,5 MT en 2019, impactées par une baisse mondiale de 6% des exportations du phosphate brut durant les 9 premiers mois de 2019 par rapport à la même période de 2018, indique l'OCP dans son rapport de gestion au titre de l'exercice 2019.
"Dans ce contexte, l'OCP a vu ses exportations en Amérique du Nord baisser en raison des fermetures des capacités de Nutrien", ajoute le document.
Concernant l'Acide, l'OCP demeure N°1 mondial avec 49% de part de marché, en hausse de 2%, en glissement annuel, précise le rapport, notant que le Groupe a pu accroître sa part de marché sur l'acide globalement et en Asie en particulier, ce qui a compensé la baisse constaté sur le marché européen. Les exportations d'acide du groupe se sont établies à 1,5 MT P2O5 à la fin du troisième trimestre de 2019, contre 1,37 MT P2O5 une année auparavant.
Quant aux engrais, l'OCP a réussi à garder sa part de marché grâce à la flexibilité de son portefeuille produits et régions, dans un marché marqué par une suroffre et une demande en baisse en Asie. Grâce aux nouvelles capacités d’engrais et à sa flexibilité, OCP a réussi à développer ses exportations d’engrais, en réalisant un volume global de 9 MT sur l’année 2019 contre 8,4 MT en 2018.
L'OCP a pu profiter de la hausse de la demande en Amérique et en Europe pour placer plus de volumes et augmenter ainsi ses parts de marché sur la région de 32% et de 29% respectivement sur la période Janvier-Septembre 2018 à 35% et 33% sur Janvier-Septembre 2019.
Par ailleurs, le Groupe OCP confirme sa position de premier exportateur d’engrais vers l’Afrique avec près de 58% de part de marché à fin 2019 malgré une baisse des exportations vers l’Afrique, souligne le document, faisant remarquer que les exportations OCP d’engrais vers l’Afrique Sub-Saharienne sont passées de 1,9 MT en 2018 à 1,8 MT en 2019.
Autant d'indicateurs de bonne augure pour l'économie marocaine, d'autant plus que les prix des engrais phosphatés devraient augmenter durant le premier semestre 2020 après avoir atteint un niveau bas, selon les prévisions du groupe OCP.
"En effet, le confort financier des fermiers par rapport aux coûts bas des engrais ainsi que les décisions de réduction de production déclarées d'abord par l'OCP, suivie ensuite par Mosaic, les Russes et les Chinois pour juguler les stocks élevés en Asie et aux USA, conjugués à la forte anticipation au Brésil devrait supporter une telle orientation des prix", estime l'OCP dans son rapport de gestion au titre de l'année 2019.
Et d'ajouter que le contexte chinois avec le Coronavirus pourrait également contribuer à cette hausse en limitant davantage l'offre sur le marché international, notant que ceci présage en revanche d’une tendance stable à baissière au S2-2020, à moins d’une nouvelle annonce de réduction de production.
Le marché demeure toutefois dans une situation relativement fragile, notamment avec le risque d'un interventionnisme du gouvernement chinois pour supporter la productivité et l’export dans un contexte de contraction soutenue de sa croissance économique (6,1% en 2019), relève le document, notant que les prix des matières premières devraient rester à des niveaux bas sur le début 2020 en raison de la suroffre sur le marché conjuguée au niveau des stocks élevés.
"Dans ce contexte, l'OCP a vu ses exportations en Amérique du Nord baisser en raison des fermetures des capacités de Nutrien", ajoute le document.
Concernant l'Acide, l'OCP demeure N°1 mondial avec 49% de part de marché, en hausse de 2%, en glissement annuel, précise le rapport, notant que le Groupe a pu accroître sa part de marché sur l'acide globalement et en Asie en particulier, ce qui a compensé la baisse constaté sur le marché européen. Les exportations d'acide du groupe se sont établies à 1,5 MT P2O5 à la fin du troisième trimestre de 2019, contre 1,37 MT P2O5 une année auparavant.
Quant aux engrais, l'OCP a réussi à garder sa part de marché grâce à la flexibilité de son portefeuille produits et régions, dans un marché marqué par une suroffre et une demande en baisse en Asie. Grâce aux nouvelles capacités d’engrais et à sa flexibilité, OCP a réussi à développer ses exportations d’engrais, en réalisant un volume global de 9 MT sur l’année 2019 contre 8,4 MT en 2018.
L'OCP a pu profiter de la hausse de la demande en Amérique et en Europe pour placer plus de volumes et augmenter ainsi ses parts de marché sur la région de 32% et de 29% respectivement sur la période Janvier-Septembre 2018 à 35% et 33% sur Janvier-Septembre 2019.
Par ailleurs, le Groupe OCP confirme sa position de premier exportateur d’engrais vers l’Afrique avec près de 58% de part de marché à fin 2019 malgré une baisse des exportations vers l’Afrique, souligne le document, faisant remarquer que les exportations OCP d’engrais vers l’Afrique Sub-Saharienne sont passées de 1,9 MT en 2018 à 1,8 MT en 2019.
Autant d'indicateurs de bonne augure pour l'économie marocaine, d'autant plus que les prix des engrais phosphatés devraient augmenter durant le premier semestre 2020 après avoir atteint un niveau bas, selon les prévisions du groupe OCP.
"En effet, le confort financier des fermiers par rapport aux coûts bas des engrais ainsi que les décisions de réduction de production déclarées d'abord par l'OCP, suivie ensuite par Mosaic, les Russes et les Chinois pour juguler les stocks élevés en Asie et aux USA, conjugués à la forte anticipation au Brésil devrait supporter une telle orientation des prix", estime l'OCP dans son rapport de gestion au titre de l'année 2019.
Et d'ajouter que le contexte chinois avec le Coronavirus pourrait également contribuer à cette hausse en limitant davantage l'offre sur le marché international, notant que ceci présage en revanche d’une tendance stable à baissière au S2-2020, à moins d’une nouvelle annonce de réduction de production.
Le marché demeure toutefois dans une situation relativement fragile, notamment avec le risque d'un interventionnisme du gouvernement chinois pour supporter la productivité et l’export dans un contexte de contraction soutenue de sa croissance économique (6,1% en 2019), relève le document, notant que les prix des matières premières devraient rester à des niveaux bas sur le début 2020 en raison de la suroffre sur le marché conjuguée au niveau des stocks élevés.