«Mur : Ouvrage en maçonnerie, en terre, en pan de bois ou de fer, en panneaux divers, qui, dans un plan généralement vertical, sert à enclore un espace … », telle est la définition du mur dans le Larousse. On y ajoutera que le mur, ouvrage plat, souvent gris et rarement beau a paradoxalement et de tout temps suscité l’adhésion et l’admiration de nous autres humains. Un mur ça cerne, ça protège des incursions et des regards des autres et donc, un mur c’est douillet, c’est protecteur et c’est rassurant. Du moins lorsqu’on se trouve du bon côté de la barrière.
Les premiers murs connus de l’histoire de l’humanité furent édifiés en l’an 2700 avant J.-C dans la cité sumérienne d’Uruk par le roi mythique Gilgamesh. Très vite, la mode des murs se répand, prospère et se développe aux quatre coins du globe. Parmi les murs les plus réputés pour leur taille, la grande muraille de Chine a été construite à partir de l’an 220 avant J.-C par la dynastie Qin. Suivra le mur d’Hadrien bâti par l’empereur éponyme au Nord de l’Angleterre entre 122 après J.-C et 127 après J.-C. Durant le 20ème siècle, un mur célèbre et particulièrement moche, fleurit au beau milieu de Berlin, séparant l’Allemagne en deux parties, l’Est et l’Ouest. Non moins moche, plus récent et de surcroît illégal, le mur bâti par Israël au milieu et autour des terres palestiniennes occupées, est une malheureuse illustration de cette manie des murs.
Mais trêve d’histoire ancienne et récente, et venons-en à l’actualité. Celle-ci a été dominée durant les deux dernières années par l’acharnement d’un certain Donald qui voulait édifier un mur de séparation entre son pays et le Mexique, sous couvert de contenir le flux de migrants clandestins sud-américains ou autres et la menace qu’ils représentent pour la sécurité intérieure de son pays. Aucun mal à cela si ce n’était la tentative du Président américain de faire contribuer financièrement le gouvernement mexicain à la construction de son mur. Cette idée culottée, il faut bien le reconnaître, a fini par faire des émules de l’autre côté de l’Atlantique.
En effet, dans une sorte de mauvais remake du «complexe du gringo» qui nous avait valu à partir des années 1950 le Rock Latino et sa flopée de rockers basanés et sur-gominés, sans oublier les westerns spaghettis tournés dans les steppes de la Sierra Nevada en Espagne, il s’est trouvé un malin dénommé Santiago Abascal pour vouloir tenter le coup au Maroc. Dans son livre intitulé «Santiago Abascal, l’Espagne invertébrée», l’écrivain Fernando Sanchez Drago nous apprend en effet que le Président du parti espagnol d’extrême droite VOX a, le plus sérieusement du monde, proposé l’idée saugrenue de construire un mur en dur autour des enclaves spoliées de Sebta et de Mellilia, en plein territoire marocain. Et comme si cela ne suffisait pas, notre homme voulait faire payer le Maroc et donc les marocains pour la construction de son mur. Autrement dit, «Santiago le décérébré» voulait le mur, le maure et l’argent du maure !!! On préfère en rire.
Les premiers murs connus de l’histoire de l’humanité furent édifiés en l’an 2700 avant J.-C dans la cité sumérienne d’Uruk par le roi mythique Gilgamesh. Très vite, la mode des murs se répand, prospère et se développe aux quatre coins du globe. Parmi les murs les plus réputés pour leur taille, la grande muraille de Chine a été construite à partir de l’an 220 avant J.-C par la dynastie Qin. Suivra le mur d’Hadrien bâti par l’empereur éponyme au Nord de l’Angleterre entre 122 après J.-C et 127 après J.-C. Durant le 20ème siècle, un mur célèbre et particulièrement moche, fleurit au beau milieu de Berlin, séparant l’Allemagne en deux parties, l’Est et l’Ouest. Non moins moche, plus récent et de surcroît illégal, le mur bâti par Israël au milieu et autour des terres palestiniennes occupées, est une malheureuse illustration de cette manie des murs.
Mais trêve d’histoire ancienne et récente, et venons-en à l’actualité. Celle-ci a été dominée durant les deux dernières années par l’acharnement d’un certain Donald qui voulait édifier un mur de séparation entre son pays et le Mexique, sous couvert de contenir le flux de migrants clandestins sud-américains ou autres et la menace qu’ils représentent pour la sécurité intérieure de son pays. Aucun mal à cela si ce n’était la tentative du Président américain de faire contribuer financièrement le gouvernement mexicain à la construction de son mur. Cette idée culottée, il faut bien le reconnaître, a fini par faire des émules de l’autre côté de l’Atlantique.
En effet, dans une sorte de mauvais remake du «complexe du gringo» qui nous avait valu à partir des années 1950 le Rock Latino et sa flopée de rockers basanés et sur-gominés, sans oublier les westerns spaghettis tournés dans les steppes de la Sierra Nevada en Espagne, il s’est trouvé un malin dénommé Santiago Abascal pour vouloir tenter le coup au Maroc. Dans son livre intitulé «Santiago Abascal, l’Espagne invertébrée», l’écrivain Fernando Sanchez Drago nous apprend en effet que le Président du parti espagnol d’extrême droite VOX a, le plus sérieusement du monde, proposé l’idée saugrenue de construire un mur en dur autour des enclaves spoliées de Sebta et de Mellilia, en plein territoire marocain. Et comme si cela ne suffisait pas, notre homme voulait faire payer le Maroc et donc les marocains pour la construction de son mur. Autrement dit, «Santiago le décérébré» voulait le mur, le maure et l’argent du maure !!! On préfère en rire.
Majd EL ATOUABI