Intitulée « le droit à la vie », l'exposition sera inaugurée le samedi 9 octobre au Musée d’art et de culture de Marrakech (MACMA) et ouvrira ses portes au public jusqu'en février 2022.
Le même jour, un livre du même titre sera présenté au public à la Maison Denise Masson à Marrakech. Cet ouvrage inclut, en plus des reproductions des œuvres présentées dans l’exposition, des textes originaux de trente-sept écrivains et intellectuels marocains défendant l’abolition de cette peine inhumaine.
La présentation du livre se fera lors d'une table ronde où s'exprimeront des personnalités et associations abolitionnistes nationales et internationales, suivie d'une conférence du philosophe Ali Benmakhlouf. D'autres activités sont prévues dans les prochains mois, indique un communiqué des organisateurs de l'exposition.
La campagne, qui prône l'abolition de la peine de mort, a pour objectif de mobiliser les intellectuels et les artistes à utiliser la culture pour élargir le soutien populaire à cette cause.
Les fers de lance de l'initiative sont Driss El Yazami, ancien président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Younes Ajarrai, directeur artistique de Marrakech 2020 et Mahi Binebine, un écrivain et artiste qui estime que la peine de mort est inhumaine et injuste.
Le même jour, un livre du même titre sera présenté au public à la Maison Denise Masson à Marrakech. Cet ouvrage inclut, en plus des reproductions des œuvres présentées dans l’exposition, des textes originaux de trente-sept écrivains et intellectuels marocains défendant l’abolition de cette peine inhumaine.
La présentation du livre se fera lors d'une table ronde où s'exprimeront des personnalités et associations abolitionnistes nationales et internationales, suivie d'une conférence du philosophe Ali Benmakhlouf. D'autres activités sont prévues dans les prochains mois, indique un communiqué des organisateurs de l'exposition.
La campagne, qui prône l'abolition de la peine de mort, a pour objectif de mobiliser les intellectuels et les artistes à utiliser la culture pour élargir le soutien populaire à cette cause.
Les fers de lance de l'initiative sont Driss El Yazami, ancien président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Younes Ajarrai, directeur artistique de Marrakech 2020 et Mahi Binebine, un écrivain et artiste qui estime que la peine de mort est inhumaine et injuste.
Un environnement paradoxal
Pour les critiques, cependant, plusieurs « cette initiative citoyenne intervient dans un environnement national marqué par plusieurs paradoxes ». En raison d'un moratoire de facto sur la peine capitale au Maroc, notre pays n'a pas connu d'exécutions capitales depuis l'exécution du commissaire Tabet en 1993.
Soutien populaire à la peine de mort
Malgré tous les arguments juridiques et institutionnels contre la peine capitale au Maroc, il y a eu des occurrences régulières et nombreuses sur les réseaux sociaux pour appeler à la reprise des exécutions et au maintien de la peine de mort pour des crimes ignobles, notamment après l'horrible crime de viol puis l'assassinat de Adnane l'année dernière à Tanger.