Mettant en scène un grand cri de liberté de la jeunesse de Casablanca, « Haut et Fort » (Casablanca beats) a été choisi parmi quatre films éligibles, et ce conformément aux critères établis par l'Académie des arts et des sciences du cinéma.
Nabil Ayouch soulève des clichés autour de la culture hip-hop et des perceptions erronées populaires sur la musique dans un pays partagé entre tradition et modernité.
La commission qui a présélectionné le film est présidée par Samira Himeur représentant le CMM, et compte parmi ses membres l'actrice Mouna Fettou, l'acteur Rachid El Ouali, le critique de cinéma Omar Benkhemmar, le réalisateur Mohamed Nesrate et Najib Benkirane, président de la Chambre marocaine des distributeurs de films, fait savoir le CCM.
Le conflit entre les générations, la condition des filles et le rapport à la religion, ainsi que la liberté d’expression, ce sont les thèmes de ce film qui raconte l'histoire de la jeunesse du quartier de Sidi Moumen, à Casablanca, avec un regard social et artistique sur la scène du rap au Maroc.
Dans ce film, Ayouch plonge le spectateur dans l'univers d'une jeunesse portée par la musique hip-hop. Le film raconte l'histoire d'Anas, un ancien rappeur engagé dans le centre culturel d'un quartier populaire de Casablanca. Encouragés par leur nouveau professeur, les jeunes du centre tenteront de se libérer du fardeau de certaines traditions pour vivre leur passion et s'exprimer à travers la culture hip-hop.
Anas Basbousi, joue un rôle proche de sa propre vie. Ancien rappeur, il est à l'origine du projet de « Positive School of Hip Hop » pour émanciper les jeunes Marocains par le rap. De plus, la plupart des acteurs sont inscrits au centre culturel. Cela permet au film d'entrevoir certaines épreuves que les jeunes portent sur leurs épaules. Le film se situe en effet à la frontière entre le documentaire et la fiction.
Le long métrage marocain avait participé en juillet 2021 à la compétition officielle de la 74ème édition du prestigieux Festival de Cannes. C’est le premier film marocain depuis près de 60 ans à prétendre à cette récompense.
Nabil Ayouch soulève des clichés autour de la culture hip-hop et des perceptions erronées populaires sur la musique dans un pays partagé entre tradition et modernité.
La commission qui a présélectionné le film est présidée par Samira Himeur représentant le CMM, et compte parmi ses membres l'actrice Mouna Fettou, l'acteur Rachid El Ouali, le critique de cinéma Omar Benkhemmar, le réalisateur Mohamed Nesrate et Najib Benkirane, président de la Chambre marocaine des distributeurs de films, fait savoir le CCM.
Le conflit entre les générations, la condition des filles et le rapport à la religion, ainsi que la liberté d’expression, ce sont les thèmes de ce film qui raconte l'histoire de la jeunesse du quartier de Sidi Moumen, à Casablanca, avec un regard social et artistique sur la scène du rap au Maroc.
Dans ce film, Ayouch plonge le spectateur dans l'univers d'une jeunesse portée par la musique hip-hop. Le film raconte l'histoire d'Anas, un ancien rappeur engagé dans le centre culturel d'un quartier populaire de Casablanca. Encouragés par leur nouveau professeur, les jeunes du centre tenteront de se libérer du fardeau de certaines traditions pour vivre leur passion et s'exprimer à travers la culture hip-hop.
Anas Basbousi, joue un rôle proche de sa propre vie. Ancien rappeur, il est à l'origine du projet de « Positive School of Hip Hop » pour émanciper les jeunes Marocains par le rap. De plus, la plupart des acteurs sont inscrits au centre culturel. Cela permet au film d'entrevoir certaines épreuves que les jeunes portent sur leurs épaules. Le film se situe en effet à la frontière entre le documentaire et la fiction.
Le long métrage marocain avait participé en juillet 2021 à la compétition officielle de la 74ème édition du prestigieux Festival de Cannes. C’est le premier film marocain depuis près de 60 ans à prétendre à cette récompense.
Le cinéma marocain poursuit son essor
Dernièrement, cinéma marocain évolue ouvrant la voie à l'émergence d'une vague de réalisateurs et d'acteurs et donne ainsi un nouvel élan à la culture cinématographique au Maroc.
A travers le CCM, l'Etat est devenu producteur de la quasi-totalité du cinéma marocain. Il joue également le rôle de coproducteur à travers les deux chaînes publiques. Depuis 2006, l'État a imposé dans les cahiers des charges de deux principales chaînes de télévision une obligation de participer à la production ou à la coproduction des téléfilms, soit par l'achat des droits de diffusion de certains films, soit par une participation financière à la production.
Cette coproduction des films permet de résoudre dans une certaine mesure les problèmes de rentabilité, de promotion et de distribution.
A travers le CCM, l'Etat est devenu producteur de la quasi-totalité du cinéma marocain. Il joue également le rôle de coproducteur à travers les deux chaînes publiques. Depuis 2006, l'État a imposé dans les cahiers des charges de deux principales chaînes de télévision une obligation de participer à la production ou à la coproduction des téléfilms, soit par l'achat des droits de diffusion de certains films, soit par une participation financière à la production.
Cette coproduction des films permet de résoudre dans une certaine mesure les problèmes de rentabilité, de promotion et de distribution.