En 2020, alors que le Covid-19 venait tout juste de s’incruster au territoire national, le Royaume, dans une initiative sans précédent, a mis en place le Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du Coronavirus, doté d’une enveloppe équivalente à 3% du PIB. Celui-ci a été suivi par une série de contrats-programmes visant à booster l’immunité du tissu économique - déjà fragile par l’ampleur des lacunes structurelles dont il souffrait - de sorte à préserver les emplois et éviter l’anarchie sociale. Pour chapeauter le tout, la Banque centrale s’est montrée généreuse, conjoncture oblige, en injectant massivement des liquidités et en baissant graduellement le taux directeur, dans l’ambition d’atténuer le degré de frilosité des banques et encourager l’octroi des crédits, dans un contexte incertain.
A l’époque, ce dispositif d’aide, qui dépasse de loin les mesures prises par des pays beaucoup plus avancés que le nôtre, mais surtout beaucoup plus aisés, était vu d’un mauvais oeil par les analystes, qui estimaient l’effondrement tous azimuts de l’économie marocaine. Plus de deux ans plus tard, il n’en fut rien ! Bien au contraire, les mesures prises ont permis de lisser l’atterrissage de l’économie du Royaume et stabiliser la courbe de la récession et, au fil du temps, il s’est avéré que les pays ayant opté pour une gouvernance assimilée à l’Etat-Providence, ont pu tirer leur épingle du jeu.
Les résultats du commerce extérieur marocain témoignent de l’efficacité de cette orientation. Et même si le déficit commercial continue de se creuser, suite à la hausse de l’import, tirée par une facture énergétique qui tutoie les sommets, le zoom devrait se faire sur les quelque 246 milliards de dirhams générés par l’export et qui ramènent les indicateurs du Royaume au niveau d’avant-Covid.
Ce rebond est dû principalement aux nouvelles opportunités qui se sont présentées à Rabat dans le marché des engrais phosphatés. Mais le mérite revient également à la bonne performance du tissu industriel qui, grâce aux mesures précitées, a fait montre de résilience et parti même à la conquête de nouveaux marchés mondiaux. Tel est le mérite d’un pari gagné !
A l’époque, ce dispositif d’aide, qui dépasse de loin les mesures prises par des pays beaucoup plus avancés que le nôtre, mais surtout beaucoup plus aisés, était vu d’un mauvais oeil par les analystes, qui estimaient l’effondrement tous azimuts de l’économie marocaine. Plus de deux ans plus tard, il n’en fut rien ! Bien au contraire, les mesures prises ont permis de lisser l’atterrissage de l’économie du Royaume et stabiliser la courbe de la récession et, au fil du temps, il s’est avéré que les pays ayant opté pour une gouvernance assimilée à l’Etat-Providence, ont pu tirer leur épingle du jeu.
Les résultats du commerce extérieur marocain témoignent de l’efficacité de cette orientation. Et même si le déficit commercial continue de se creuser, suite à la hausse de l’import, tirée par une facture énergétique qui tutoie les sommets, le zoom devrait se faire sur les quelque 246 milliards de dirhams générés par l’export et qui ramènent les indicateurs du Royaume au niveau d’avant-Covid.
Ce rebond est dû principalement aux nouvelles opportunités qui se sont présentées à Rabat dans le marché des engrais phosphatés. Mais le mérite revient également à la bonne performance du tissu industriel qui, grâce aux mesures précitées, a fait montre de résilience et parti même à la conquête de nouveaux marchés mondiaux. Tel est le mérite d’un pari gagné !
Saâd JAFRI