Suite à la déclaration de l'état d'urgence sanitaire afin de limiter la propagation du coronavirus et la garder sous contrôle, la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA) a assuré que les exploitations, les établissements de production et les circuits de distribution dudit secteur vont continuer de fonctionner normalement, conformément aux dispositions prises les autorités compétentes.
Les circuits en question concernent principalement l’élevage de poulets de chair, de dinde et d'œufs de consommation, les marchés de gros de volailles et d'œufs de consommation, les points de vente en détail (ryachates et autres), les usines de fabrication d'aliments composés, les couvoirs, les abattoirs industriels et les cabinets vétérinaires. Ainsi, la fédération a appelé «l'ensemble des opérateurs à continuer leurs activités le plus normalement possible, tout en respectant et en renforçant, bien entendu, les mesures sanitaires mises en place ». «Ensemble et solidaires, soutenons notre économie et nos emplois», ajoute la même source.
Les circuits en question concernent principalement l’élevage de poulets de chair, de dinde et d'œufs de consommation, les marchés de gros de volailles et d'œufs de consommation, les points de vente en détail (ryachates et autres), les usines de fabrication d'aliments composés, les couvoirs, les abattoirs industriels et les cabinets vétérinaires. Ainsi, la fédération a appelé «l'ensemble des opérateurs à continuer leurs activités le plus normalement possible, tout en respectant et en renforçant, bien entendu, les mesures sanitaires mises en place ». «Ensemble et solidaires, soutenons notre économie et nos emplois», ajoute la même source.
Un secteur bien apprivoisé
Avant l’annonce de l’état d’urgence sanitaire, la FISA a fait savoir que le secteur dispose d’une capacité « plus que suffisante » pour assurer l’approvisionnement habituel du pays, en viandes de volailles et en œufs de consommation. «Les usines disposent d’une capacité de production estimée à plus de 6,5 millions de tonnes par an pour une production effective qui culmine à 4 millions de tonnes d’aliments pour bétails. Les stocks des matières premières actuellement disponibles sont amplement suffisants pour approvisionner sereinement les élevages avicoles en aliments composés», indique la FISA.
Ça marche bien pour les « Djayjia »
Depuis maintenant une semaine, les vendeurs de volailles enregistrent des chiffres énormes. «Nous avons atteint un chiffre de ventes record durant cette semaine. Même plus que durant la période de l’Eid El Kebir», confie un vendeur à Casablanca. Dans les quartiers de Rabat les choses sont de même : «nous avons vendu presque 400 kilos de dinde en l’espace de 24H», nous informe l’employée d’un magasin de Koutoubia au quartier l’Océan.
Ceci dit, les prix des volailles demeurent sans grand changement. Au marché de gros, les prix du poulet varient entre 10 et 12 dirhams/Kg, selon les régions. Les revendeurs le mettent à la disposition du consommateur final à un prix moyen de 15 dh/Kg.
Ceci dit, les prix des volailles demeurent sans grand changement. Au marché de gros, les prix du poulet varient entre 10 et 12 dirhams/Kg, selon les régions. Les revendeurs le mettent à la disposition du consommateur final à un prix moyen de 15 dh/Kg.
Saad Jafri