Après des avancées majeures, la stratégie énergétique nationale de 2009 semble marquer le pas depuis quelques années, faute de réformes audacieuses que personne ne paraît prêt à entreprendre. Le constat établi de longue date par tous les spécialistes, observateurs et instances comme le CESE est une fois de plus confirmé par la Cour des Comptes dans son rapport annuel au titre de 2023-2024.
Le blocage se cristallise autour d’une seule institution : l’ONEE, qui a longtemps joué un rôle central dans le secteur électrique national. Pourtant, elle était censée abandonner progressivement cette position avec l’ouverture du marché à d’autres acteurs publics et privés. Le chantier est certes colossal, puisqu’il implique de restructurer l’une des plus vieilles institutions du Royaume, comptant des milliers de salariés, un maillage territorial inégalé et des compétences accumulées au fil des années et des expériences. C’est pourquoi s’attaquer à un dossier aussi lourd peut s’avérer aussi périlleux techniquement que coûteux politiquement.
Mais pour l’institution dirigée par Zineb El Adaoui, il y a urgence. Le rapport préconise d’”accélérer le processus de réforme en séparant les activités de production, de transport et de distribution, et finaliser la publication des textes juridiques relatifs à la régulation du secteur, notamment ceux concernant la création et l’organisation d’une entité gestionnaire du réseau de transport d’électricité”.
Cela voudrait dire débarrasser l’ONEE de ses activités de production électrique, en “transférant les actifs d’énergies renouvelables à MASEN”, comme le note le rapport, et des activités de distribution, pour ne se concentrer que sur celui du transport d’électricité. Ce chantier reste la pierre angulaire pour tout développement futur d’un secteur énergétique compétitif, décarboné et accessible.
Avant d’y arriver, il y a des questions cruciales à régler, comme la restructuration de la dette colossale que traîne l’ONEE, et qu’il faut impérativement aborder si nous voulons atteindre nos ambitions, récemment rappelées par Sa Majesté le Roi lors de la dernière réunion consacrée au développement des énergies renouvelables, le 22 novembre 2022.
Le blocage se cristallise autour d’une seule institution : l’ONEE, qui a longtemps joué un rôle central dans le secteur électrique national. Pourtant, elle était censée abandonner progressivement cette position avec l’ouverture du marché à d’autres acteurs publics et privés. Le chantier est certes colossal, puisqu’il implique de restructurer l’une des plus vieilles institutions du Royaume, comptant des milliers de salariés, un maillage territorial inégalé et des compétences accumulées au fil des années et des expériences. C’est pourquoi s’attaquer à un dossier aussi lourd peut s’avérer aussi périlleux techniquement que coûteux politiquement.
Mais pour l’institution dirigée par Zineb El Adaoui, il y a urgence. Le rapport préconise d’”accélérer le processus de réforme en séparant les activités de production, de transport et de distribution, et finaliser la publication des textes juridiques relatifs à la régulation du secteur, notamment ceux concernant la création et l’organisation d’une entité gestionnaire du réseau de transport d’électricité”.
Cela voudrait dire débarrasser l’ONEE de ses activités de production électrique, en “transférant les actifs d’énergies renouvelables à MASEN”, comme le note le rapport, et des activités de distribution, pour ne se concentrer que sur celui du transport d’électricité. Ce chantier reste la pierre angulaire pour tout développement futur d’un secteur énergétique compétitif, décarboné et accessible.
Avant d’y arriver, il y a des questions cruciales à régler, comme la restructuration de la dette colossale que traîne l’ONEE, et qu’il faut impérativement aborder si nous voulons atteindre nos ambitions, récemment rappelées par Sa Majesté le Roi lors de la dernière réunion consacrée au développement des énergies renouvelables, le 22 novembre 2022.