Selon les résultats définitifs des élections législatives libanaises donnés mardi, le bloc parlementaire mené par le puissant mouvement armé du Hezbollah pro-iranien a perdu sa majorité au Parlement. Les candidats issus de la contestation populaire de 2019 au Liban ont quant à eux obtenu au moins 13 sièges au Parlement.
Le bloc des Forces du 8 mars et du Courant patriotique libre s’il ne descendra pas en dessous de 62 députés, il ne dépassera pas les 64 sièges dans le meilleur des cas, un cran en dessous de la majorité parlementaire.
Alors qu’ils avaient le soutien d'environ 70 des 128 députés du Parlement sortant, ils se trouvent à un siège des 65 sièges nécessaires pour conserver une majorité après les élections législatives de dimanche.
Mais de l’autre côté les opposants n’obtiendront collectivement qu’une quasi-fausse majorité, tant que les blocs politiques qui composent la nouvelle majorité parlementaire sont divisés en plusieurs groupes politiques.
Le premier groupe est les traditionnelles "forces du 14 mars" (sunnites), et le deuxième groupe comprend les représentants indépendants et les Phalanges libanaises, qui ont joué le rôle de l'opposition dans la dernière étape, le troisième groupe est le bloc de la société civile et le mouvement civil. Quant au dernier groupe, il s'agit du bloc d'Oussama Saad, qui se distingue des autres blocs en ce qui concerne les armes du Hezbollah et la question de la résistance.
Malgré les violations de plusieurs partis
Au moment où les Libanais attendent la publication des résultats officiels des élections, qui, malgré les violations de plusieurs partis, notamment les candidats de l'opposition, ne changeront pas la nature des alliances politiques.
Les résultats ont montré que le Hezbollah et son allié chiite, le Mouvement Amal, dirigé par le président du Parlement Nabih Berri, ont conservé tous les sièges attribués à la communauté chiite (27 sièges).
Son allié chrétien, le Mouvement patriotique libre dirigé par le président Michel Aoun, n'a pas été en mesure de maintenir une majorité parlementaire chrétienne, après avoir perdu plusieurs sièges au profit de son rival, le Parti des forces libanaises.
Par ailleurs, d'anciens députés proches du Hezbollah et soutenus par Damas n'ont pas conservé leur siège, tout comme le député du Parti social-nationaliste syrien, Asaad Hardan, pour le siège orthodoxe dans l'un des districts du sud, qu'il occupe depuis 1992, et le député druze Talal Arslan dans le district d'Aley au Mont-Liban, selon des résultats préliminaires.
En revanche, le Parti des Forces libanaises dirigé par Samir Geagea, l'ennemi juré du Hezbollah, a remporté la victoire avec plus de vingt sièges, selon les résultats préliminaires de sa machine électorale.
"Les résultats montrent que les Libanais ont choisi de briser le cycle établi par le Hezbollah et le Courant patriotique libre, et de changer la façon dont les choses sont gérées", a déclaré à l'AFP le responsable des médias étrangers du parti, Mark Saad.
"Nous pouvons dire que les Libanais ont puni les partis au pouvoir et se sont rangés à nos côtés pour exprimer leur désir d'un nouveau départ dans la gouvernance", a-t-il ajouté.
Mise en garde du Hezbollah contre ses rivaux politiques
Le Hezbollah a mis en garde ses rivaux politiques au Parlement après la publication des résultats partiels des législatives qui montrent que le parti chiite pro-iranien semble avoir subi un revers face à l'opposition.
"Nous vous acceptons en tant qu'adversaires au Parlement, mais nous ne vous accepterons pas en tant que boucliers protégeant les Israéliens", a lancé le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, en référence aux Forces Libanaises (FL), sans les citer.
"Faites attention à votre discours, à votre comportement et à l'avenir de votre pays", a dit Raad dans un discours retransmis par la chaîne de télévision du Hezbollah, Al-Manar. "N'attisez pas les flammes de la guerre civile", a-t-il ajouté.
"Nous avons atteint beaucoup de nos objectifs", s'est réjoui le chef des Kataëb Samy Gemayel dans une interview à la LBCI, alors que les résultats définitifs ne sont pas encore connus dans toutes les circonscriptions. "Nous sommes sereins quant à l'atmosphère globale des élections", a-t-il assuré.
L'opposition et les vainqueurs indépendants peuvent former un bloc parlementaire unifié qui consacre une approche différente du travail parlementaire, dans un pays dont le système politique est basé sur des quotas sectaires et la prédominance de la logique du deal.
Le bloc des Forces du 8 mars et du Courant patriotique libre s’il ne descendra pas en dessous de 62 députés, il ne dépassera pas les 64 sièges dans le meilleur des cas, un cran en dessous de la majorité parlementaire.
Alors qu’ils avaient le soutien d'environ 70 des 128 députés du Parlement sortant, ils se trouvent à un siège des 65 sièges nécessaires pour conserver une majorité après les élections législatives de dimanche.
Mais de l’autre côté les opposants n’obtiendront collectivement qu’une quasi-fausse majorité, tant que les blocs politiques qui composent la nouvelle majorité parlementaire sont divisés en plusieurs groupes politiques.
Le premier groupe est les traditionnelles "forces du 14 mars" (sunnites), et le deuxième groupe comprend les représentants indépendants et les Phalanges libanaises, qui ont joué le rôle de l'opposition dans la dernière étape, le troisième groupe est le bloc de la société civile et le mouvement civil. Quant au dernier groupe, il s'agit du bloc d'Oussama Saad, qui se distingue des autres blocs en ce qui concerne les armes du Hezbollah et la question de la résistance.
Malgré les violations de plusieurs partis
Au moment où les Libanais attendent la publication des résultats officiels des élections, qui, malgré les violations de plusieurs partis, notamment les candidats de l'opposition, ne changeront pas la nature des alliances politiques.
Les résultats ont montré que le Hezbollah et son allié chiite, le Mouvement Amal, dirigé par le président du Parlement Nabih Berri, ont conservé tous les sièges attribués à la communauté chiite (27 sièges).
Son allié chrétien, le Mouvement patriotique libre dirigé par le président Michel Aoun, n'a pas été en mesure de maintenir une majorité parlementaire chrétienne, après avoir perdu plusieurs sièges au profit de son rival, le Parti des forces libanaises.
Par ailleurs, d'anciens députés proches du Hezbollah et soutenus par Damas n'ont pas conservé leur siège, tout comme le député du Parti social-nationaliste syrien, Asaad Hardan, pour le siège orthodoxe dans l'un des districts du sud, qu'il occupe depuis 1992, et le député druze Talal Arslan dans le district d'Aley au Mont-Liban, selon des résultats préliminaires.
En revanche, le Parti des Forces libanaises dirigé par Samir Geagea, l'ennemi juré du Hezbollah, a remporté la victoire avec plus de vingt sièges, selon les résultats préliminaires de sa machine électorale.
"Les résultats montrent que les Libanais ont choisi de briser le cycle établi par le Hezbollah et le Courant patriotique libre, et de changer la façon dont les choses sont gérées", a déclaré à l'AFP le responsable des médias étrangers du parti, Mark Saad.
"Nous pouvons dire que les Libanais ont puni les partis au pouvoir et se sont rangés à nos côtés pour exprimer leur désir d'un nouveau départ dans la gouvernance", a-t-il ajouté.
Mise en garde du Hezbollah contre ses rivaux politiques
Le Hezbollah a mis en garde ses rivaux politiques au Parlement après la publication des résultats partiels des législatives qui montrent que le parti chiite pro-iranien semble avoir subi un revers face à l'opposition.
"Nous vous acceptons en tant qu'adversaires au Parlement, mais nous ne vous accepterons pas en tant que boucliers protégeant les Israéliens", a lancé le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, en référence aux Forces Libanaises (FL), sans les citer.
"Faites attention à votre discours, à votre comportement et à l'avenir de votre pays", a dit Raad dans un discours retransmis par la chaîne de télévision du Hezbollah, Al-Manar. "N'attisez pas les flammes de la guerre civile", a-t-il ajouté.
"Nous avons atteint beaucoup de nos objectifs", s'est réjoui le chef des Kataëb Samy Gemayel dans une interview à la LBCI, alors que les résultats définitifs ne sont pas encore connus dans toutes les circonscriptions. "Nous sommes sereins quant à l'atmosphère globale des élections", a-t-il assuré.
L'opposition et les vainqueurs indépendants peuvent former un bloc parlementaire unifié qui consacre une approche différente du travail parlementaire, dans un pays dont le système politique est basé sur des quotas sectaires et la prédominance de la logique du deal.
Après les élections, la crise se rappelle aux Libanais
Alors que les élections législatives se sont déroulées sous le sceau d’une importante abstention, la crise libanaise se rappelle aux souvenirs des libanais avec une détérioration brutale de la livre libanaise ce lundi.
La monnaie nationale se trouve ainsi au-dessus du seuil des 28.000 LL/USD, à son plus bas niveau depuis janvier alors que se multiplient les craintes de voir la Banque du Liban cesser son injection de devises étrangères via sa plateforme électronique Sayrafa en raison de l’épuisement des réserves monétaires.
Le prix des carburants a été revu en très forte hausse, atteignant son plus haut historique en raison de la dégradation de la parité de la livre libanaise tant au marché noir que sur la plateforme électronique Sayrafa. Le prix des 20 litres de SP95 atteint ainsi 542.000 LL (+35 000 LL), celui de SP 98 atteint 552.000 LL (+34 000 LL) et celui du fioul 615.000 LL soit 16.000 LL supplémentaires.
Par ailleurs, les associations de boulangers annoncent que les stocks de farine sont au plus bas depuis 2 semaines et indiquent avoir été silencieux jusqu’à présent en raison des élections législatives. Cependant, ces organismes mettent en garde contre l’épuisement des stocks actuels d’ici 3 semaines.
De nombreux établissements ont déjà été forcés de réduire leur production de 50% et dénoncent que les devises étrangères nécessaires à l’importation de blé n’ont toujours pas été libérées par la Banque du Liban en dépit des efforts qu’ils reconnaissent du ministre de l’économie et du commerce Amin Salam.