Indéniablement, on ne peut entreprendre une évaluation de la violence en milieu scolaire sans évoquer
les cheminements théorique, conceptuel et empirique, qui ont généré toute une réflexion sur
la violence en milieu scolaire. Le rapport du CSEFRS parvenu à notre équipe de rédaction n'en fait pas exception.
De cette étude minutieuse, il ressort que la violence en milieu scolaire est entendue comme un retournement de la violence sociale dont les élèves, issus des milieux socialement défavorisés, en sont l’objet.
"Le retournement de la violence peut également s’opérer quand cette violence émane de l’institution scolaire, c’est-à-dire lorsque celle-ci est perçue comme étant injuste", pourrait-on y lire..
Ainsi, "le sentiment d’injustice se structure autour de l’arbitraire des jugements scolaires se rapportant aux notes, à l’évaluation, aux punitions et aux sanctions. Dans ces contextes, l’école doit être un lieu de sécurité pour ces enfants. A défaut, l’école cesse d’être un lieu de promotion sociale".
Or, l’école doit être une institution de l’épanouissement pour les jeunes enfants des milieux défavorisés, de l’urbain et du rural, non pas un lieu de tensions et de violence. Elle doit créer, dans certains cas, une rupture dans le continuum qui pourrait exister entre la violence à l’école et celle vécue par certains enfants dans leur famille.
A titre d'exemple, lit-on dans le rapport, les enseignants doivent être formés pour reconnaître les signes de violence et intervenir de manière efficace. Ils peuvent également aider à sensibiliser les élèves aux conséquences de la violence et promouvoir des comportements respectueux.
Pour leur part, les parents doivent être informés des politiques et des programmes de prévention de la violence en milieu scolaire et encourager leurs enfants à y participer.
Ils peuvent également surveiller le comportement de leurs enfants à la maison et encourager des comportements positifs et respectueux.
Toujours selon le même document, les élèves, quant à eux, devront être encouragés à participer à des programmes de sensibilisation et de formation sur la violence en milieu scolaire. Ils doivent signaler tout comportement violent ou intimidant à leurs enseignants ou à d'autres membres du personnel de l'école.
Les autorités peuvent contribuer à la lutte contre la violence en milieu scolaire en fournissant une assistance pour la mise en place de mesures de sécurité et en garantissant l'application de la loi. Ils peuvent également fournir des ressources et des formations aux établissements scolaires et aux enseignants pour les aider à identifier et à prévenir la violence en milieu scolaire, concluent les auteurs du rapport.
les cheminements théorique, conceptuel et empirique, qui ont généré toute une réflexion sur
la violence en milieu scolaire. Le rapport du CSEFRS parvenu à notre équipe de rédaction n'en fait pas exception.
De cette étude minutieuse, il ressort que la violence en milieu scolaire est entendue comme un retournement de la violence sociale dont les élèves, issus des milieux socialement défavorisés, en sont l’objet.
"Le retournement de la violence peut également s’opérer quand cette violence émane de l’institution scolaire, c’est-à-dire lorsque celle-ci est perçue comme étant injuste", pourrait-on y lire..
Ainsi, "le sentiment d’injustice se structure autour de l’arbitraire des jugements scolaires se rapportant aux notes, à l’évaluation, aux punitions et aux sanctions. Dans ces contextes, l’école doit être un lieu de sécurité pour ces enfants. A défaut, l’école cesse d’être un lieu de promotion sociale".
Or, l’école doit être une institution de l’épanouissement pour les jeunes enfants des milieux défavorisés, de l’urbain et du rural, non pas un lieu de tensions et de violence. Elle doit créer, dans certains cas, une rupture dans le continuum qui pourrait exister entre la violence à l’école et celle vécue par certains enfants dans leur famille.
A titre d'exemple, lit-on dans le rapport, les enseignants doivent être formés pour reconnaître les signes de violence et intervenir de manière efficace. Ils peuvent également aider à sensibiliser les élèves aux conséquences de la violence et promouvoir des comportements respectueux.
Pour leur part, les parents doivent être informés des politiques et des programmes de prévention de la violence en milieu scolaire et encourager leurs enfants à y participer.
Ils peuvent également surveiller le comportement de leurs enfants à la maison et encourager des comportements positifs et respectueux.
Toujours selon le même document, les élèves, quant à eux, devront être encouragés à participer à des programmes de sensibilisation et de formation sur la violence en milieu scolaire. Ils doivent signaler tout comportement violent ou intimidant à leurs enseignants ou à d'autres membres du personnel de l'école.
Les autorités peuvent contribuer à la lutte contre la violence en milieu scolaire en fournissant une assistance pour la mise en place de mesures de sécurité et en garantissant l'application de la loi. Ils peuvent également fournir des ressources et des formations aux établissements scolaires et aux enseignants pour les aider à identifier et à prévenir la violence en milieu scolaire, concluent les auteurs du rapport.