"Les crédits bancaires devraient bénéficier d'une toile de fond assez favorable, avec la reprise de la croissance économique, la poursuite des mesures de soutien et de relance et une politique monétaire qui demeure globalement accommodante", explique CDG Capital Insight dans cette note, rappelant que le Haut-Commissariat au Plan (HCP) prévoit une croissance du PIB à 4,7% en 2021 contre -7% en 2020.
Les niveaux historiquement bas des taux débiteurs suite à la réduction du taux directeur en 2020 combiné à la poursuite d'octroi des crédits dans le cadre du programme "Relance" jusqu'à la fin du deuxième trimestre 2021 et les effets prévus du programme "Intelaka" devraient contribuer davantage à la dynamique de croissance des crédits bancaires, indique la même source.
Le plan de relance économique, poursuit-elle, prévoit une injection de liquidité dans l'économie nationale estimée à 120 milliards de dirhams (MMDH) dont un financement bancaire garanti par la Caisse centrale de garantie (CCG) à hauteur de 75 MMDH. "Avec un encours de crédits octroyés et garantis par la CCG de 53 MMDH à fin 2020 (selon les chiffres communiqués par la CCG), nous pensons que les entreprises marocaines pourraient continuer de bénéficier d'un soutien de la CCG tout au long de l'année 2021 afin d'accompagner un rétablissement de leur capacité de production", écrit CDG Capital Insghit dans cette note. Toutefois, la poursuite de la détérioration de la qualité des actifs devrait pousser les banques à être plus exigeantes en resserrant leurs critères de risques quant à l'octroi des crédits.
Dans ce sens, le rythme d'évolution des crédits destinés au secteur non financier devrait afficher un léger ralentissement par rapport à 2020, aux alentours de 3,6% selon les prévisions de la Banque centrale. Par ailleurs, CDG Capital Insight fait savoir que le besoin de liquidité du système bancaire s'est globalement accentué courant l'année 2020, passant de 64,1 MMDH en décembre 2019 à 83,4 MMDH en décembre 2020, en raison de la hausse importante de la circulation fiduciaire. En effet, cette dernière a enregistré une progression de 20,1% par rapport à 2019 pour s'établir à 300,6 Mrd MAD à fin décembre 2020.
Dans ce sillage, les injections de la Banque centrale ont atteint 97,3 MMDH courant décembre 2020 contre 66,1 MMDH à la même période de l’année dernière. Au regard de ces évolutions et de celles prévues de la circulation fiduciaire et des réserves de change, la banque centrale prévoit un déficit de liquidité bancaire de l'ordre de 84,1 MMDH pour 2021.
Les niveaux historiquement bas des taux débiteurs suite à la réduction du taux directeur en 2020 combiné à la poursuite d'octroi des crédits dans le cadre du programme "Relance" jusqu'à la fin du deuxième trimestre 2021 et les effets prévus du programme "Intelaka" devraient contribuer davantage à la dynamique de croissance des crédits bancaires, indique la même source.
Le plan de relance économique, poursuit-elle, prévoit une injection de liquidité dans l'économie nationale estimée à 120 milliards de dirhams (MMDH) dont un financement bancaire garanti par la Caisse centrale de garantie (CCG) à hauteur de 75 MMDH. "Avec un encours de crédits octroyés et garantis par la CCG de 53 MMDH à fin 2020 (selon les chiffres communiqués par la CCG), nous pensons que les entreprises marocaines pourraient continuer de bénéficier d'un soutien de la CCG tout au long de l'année 2021 afin d'accompagner un rétablissement de leur capacité de production", écrit CDG Capital Insghit dans cette note. Toutefois, la poursuite de la détérioration de la qualité des actifs devrait pousser les banques à être plus exigeantes en resserrant leurs critères de risques quant à l'octroi des crédits.
Dans ce sens, le rythme d'évolution des crédits destinés au secteur non financier devrait afficher un léger ralentissement par rapport à 2020, aux alentours de 3,6% selon les prévisions de la Banque centrale. Par ailleurs, CDG Capital Insight fait savoir que le besoin de liquidité du système bancaire s'est globalement accentué courant l'année 2020, passant de 64,1 MMDH en décembre 2019 à 83,4 MMDH en décembre 2020, en raison de la hausse importante de la circulation fiduciaire. En effet, cette dernière a enregistré une progression de 20,1% par rapport à 2019 pour s'établir à 300,6 Mrd MAD à fin décembre 2020.
Dans ce sillage, les injections de la Banque centrale ont atteint 97,3 MMDH courant décembre 2020 contre 66,1 MMDH à la même période de l’année dernière. Au regard de ces évolutions et de celles prévues de la circulation fiduciaire et des réserves de change, la banque centrale prévoit un déficit de liquidité bancaire de l'ordre de 84,1 MMDH pour 2021.