Ce qu’il faut retenir de cette élection historique marquée par la pandémie de coronavirus et ses répercussions économiques et sociales drastiques, dans une société américaine plus que jamais divisée:
– Jusqu’à dimanche après-midi, plus de 93 millions d’Américains ont voté ouvrant la voie au taux de participation le plus élevé depuis plus d’un siècle. C’est presque deux fois plus de vote préélectoral que lors de l’élection de 2016, selon le U.S. Elections Project, une base de données de de l’Université de Floride.
– A l’image du record de vote par anticipation et par correspondance, l’on s’attend aussi au taux de participation le plus élevé en 112 ans. Le site d’analyse des élections FiveThirtyEight.com anticipe que jusqu’à 165 millions d’électeurs prendront part au vote.
– Aux États-Unis, l’élection présidentielle est déterminée par le Collège électoral. Les votes sont répartis sur la base des résultats du vote populaire dans chaque État, proportionnellement à leur population. 270 votes sur 538 sont nécessaires pour assurer la victoire.
– A en croire les sondages, le démocrate Joe Biden est donné favori face au républicain Donald Trump.
– Il y a de fortes chances que le vainqueur de l’élection ne soit pas connu mardi soir. Le délai d’attente peut être des jours, voire des semaines, compte tenu à la fois du nombre record de votes par correspondance et des spécificités de dépouillement des voix dans chaque Etat.
– Les retards signalés dans les livraisons du courrier par poste et les règles disparates de dépouillement des votes propres à chaque Etat ont accru cette probabilité. Ils renforcent aussi, selon certains observateurs, les craintes d’éventuels risques de troubles en cas de prolongement du délai de l’annonce des résultats dans certains des 50 États et à Washington, D.C surtout que Donald Trump a régulièrement mis en doute la fiabilité du vote par correspondance qui conduirait, selon lui, à la fraude.
– Les règles et les systèmes de vote diffèrent d’un État à l’autre. Selon la National Conference of State Legislatures, cinq des 15 États pivots, dont la Caroline du Nord, la Floride et l’Arizona, peuvent commencer à compter les bulletins de vote avant le 3 novembre. Cela pourrait les aider à annoncer un vainqueur probable relativement tôt. Mais les 10 autres, y compris Michigan, Wisconsin et la Pennsylvanie, étroitement surveillés, ne peuvent commencer le dépouillement avant le jour des élections.
– Trente-cinq États et Washington D.C., penchent fortement vers un parti ou l’autre et seront probablement en mesure de déclarer les résultats peu de temps après la fermeture des bureaux de vote. La Californie et New York sont fortement démocrates et presque certains d’opter pour Biden, tandis que le Tennessee et l’Oklahoma sont considérés comme acquis pour Trump. Mais dans les 15 autres Etats traditionnels incertains, dits pivots, les sondages anticipent une course serrée et difficile à prévoir.
– La dernière fois que le résultat de l’élection n’a pas été annoncé à l’issue du jours du vote, c’était en 2000. Le républicain George W. Bush n’a été alors déclaré vainqueur face au démocrate Al Gore qu’au terme d’une bataille juridique en Floride. L’affaire a finalement été tranchée par la Cour suprême en faveur de Bush qui a remporté l’État par 537 voix, 37 jours après l’élection.
– Si comme en 2016, Trump devait perdre le vote populaire mais s’assurer à nouveau une majorité au collège électoral, il établirait une série de records. Il serait, entre autres, le premier président à être réélu après avoir subi une procédure de destitution. Trump deviendrait aussi le président américain le plus âgé à être réélu (sept mois de plus que Ronald Reagan) et le premier à servir deux mandats sans remporter le vote populaire.
– Sa réélection signifie également que c’est la première fois dans l’histoire des États-Unis que les électeurs ont réélu quatre présidents d’affilée. Trump se joindra alors à Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama.
– S’il parvient, de son côté, à remporter la majorité au collège électoral, le candidat démocrate, Joe Biden serait le président le plus âgé à être élu à la magistrature suprême du pays. Il deviendrait aussi le premier ancien vice-président à battre un président sortant, et le premier vice-président démocrate à revenir pour accéder à la Maison Blanche sans succéder au président avec lequel il avait servi. En 1968, le républicain Richard Nixon réussi un tel parcours, huit ans après avoir été vice-président de Dwight Eisenhower.
-Lorsqu’ils glissent leurs bulletins dans l’urne l ors de l’actuelle élection, les Américains choisissent, outre le futur président, de nouveaux membres du Congrès. Les démocrates, majoritaires à la Chambre des représentants, chercheront à garder le contrôle tout en prenant les commandes du Sénat actuellement dominé par les républicains. L’enjeu cette année porte sur les 435 sièges de la Chambre des représentants ainsi que 33 sièges au Sénat.
– Si Joe Biden remporte les élections, il ne prendra pas ses fonctions dans l’immédiat mais uniquement au terme d’une période de transition pour lui donner notamment le temps de former son cabinet. Le nouveau locataire de la Maison Blanche prêtera officiellement serment le 20 janvier lors d’une cérémonie d’investiture qui a lieu sur les marches du Capitole à Washington DC.
(Avec MAP)
– Jusqu’à dimanche après-midi, plus de 93 millions d’Américains ont voté ouvrant la voie au taux de participation le plus élevé depuis plus d’un siècle. C’est presque deux fois plus de vote préélectoral que lors de l’élection de 2016, selon le U.S. Elections Project, une base de données de de l’Université de Floride.
– A l’image du record de vote par anticipation et par correspondance, l’on s’attend aussi au taux de participation le plus élevé en 112 ans. Le site d’analyse des élections FiveThirtyEight.com anticipe que jusqu’à 165 millions d’électeurs prendront part au vote.
– Aux États-Unis, l’élection présidentielle est déterminée par le Collège électoral. Les votes sont répartis sur la base des résultats du vote populaire dans chaque État, proportionnellement à leur population. 270 votes sur 538 sont nécessaires pour assurer la victoire.
– A en croire les sondages, le démocrate Joe Biden est donné favori face au républicain Donald Trump.
– Il y a de fortes chances que le vainqueur de l’élection ne soit pas connu mardi soir. Le délai d’attente peut être des jours, voire des semaines, compte tenu à la fois du nombre record de votes par correspondance et des spécificités de dépouillement des voix dans chaque Etat.
– Les retards signalés dans les livraisons du courrier par poste et les règles disparates de dépouillement des votes propres à chaque Etat ont accru cette probabilité. Ils renforcent aussi, selon certains observateurs, les craintes d’éventuels risques de troubles en cas de prolongement du délai de l’annonce des résultats dans certains des 50 États et à Washington, D.C surtout que Donald Trump a régulièrement mis en doute la fiabilité du vote par correspondance qui conduirait, selon lui, à la fraude.
– Les règles et les systèmes de vote diffèrent d’un État à l’autre. Selon la National Conference of State Legislatures, cinq des 15 États pivots, dont la Caroline du Nord, la Floride et l’Arizona, peuvent commencer à compter les bulletins de vote avant le 3 novembre. Cela pourrait les aider à annoncer un vainqueur probable relativement tôt. Mais les 10 autres, y compris Michigan, Wisconsin et la Pennsylvanie, étroitement surveillés, ne peuvent commencer le dépouillement avant le jour des élections.
– Trente-cinq États et Washington D.C., penchent fortement vers un parti ou l’autre et seront probablement en mesure de déclarer les résultats peu de temps après la fermeture des bureaux de vote. La Californie et New York sont fortement démocrates et presque certains d’opter pour Biden, tandis que le Tennessee et l’Oklahoma sont considérés comme acquis pour Trump. Mais dans les 15 autres Etats traditionnels incertains, dits pivots, les sondages anticipent une course serrée et difficile à prévoir.
– La dernière fois que le résultat de l’élection n’a pas été annoncé à l’issue du jours du vote, c’était en 2000. Le républicain George W. Bush n’a été alors déclaré vainqueur face au démocrate Al Gore qu’au terme d’une bataille juridique en Floride. L’affaire a finalement été tranchée par la Cour suprême en faveur de Bush qui a remporté l’État par 537 voix, 37 jours après l’élection.
– Si comme en 2016, Trump devait perdre le vote populaire mais s’assurer à nouveau une majorité au collège électoral, il établirait une série de records. Il serait, entre autres, le premier président à être réélu après avoir subi une procédure de destitution. Trump deviendrait aussi le président américain le plus âgé à être réélu (sept mois de plus que Ronald Reagan) et le premier à servir deux mandats sans remporter le vote populaire.
– Sa réélection signifie également que c’est la première fois dans l’histoire des États-Unis que les électeurs ont réélu quatre présidents d’affilée. Trump se joindra alors à Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama.
– S’il parvient, de son côté, à remporter la majorité au collège électoral, le candidat démocrate, Joe Biden serait le président le plus âgé à être élu à la magistrature suprême du pays. Il deviendrait aussi le premier ancien vice-président à battre un président sortant, et le premier vice-président démocrate à revenir pour accéder à la Maison Blanche sans succéder au président avec lequel il avait servi. En 1968, le républicain Richard Nixon réussi un tel parcours, huit ans après avoir été vice-président de Dwight Eisenhower.
-Lorsqu’ils glissent leurs bulletins dans l’urne l ors de l’actuelle élection, les Américains choisissent, outre le futur président, de nouveaux membres du Congrès. Les démocrates, majoritaires à la Chambre des représentants, chercheront à garder le contrôle tout en prenant les commandes du Sénat actuellement dominé par les républicains. L’enjeu cette année porte sur les 435 sièges de la Chambre des représentants ainsi que 33 sièges au Sénat.
– Si Joe Biden remporte les élections, il ne prendra pas ses fonctions dans l’immédiat mais uniquement au terme d’une période de transition pour lui donner notamment le temps de former son cabinet. Le nouveau locataire de la Maison Blanche prêtera officiellement serment le 20 janvier lors d’une cérémonie d’investiture qui a lieu sur les marches du Capitole à Washington DC.
(Avec MAP)