Beaucoup de gens ont relevé que des cabinets médicaux privés ont été fermés, et que des médecins ne répondent plus au téléphone. Un test a été réalisé par nos confrères du site web Yabiladi, relevant que parmi les soixante cabinets contactés par téléphone, dont des généralistes et des spécialistes, seulement dix-neuf ont décroché.
Mais, derrière ces absences, des raisons existent. Dans une lettre adressée au président du Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM), un médecin ORL a fait connaître les conditions actuelles du corps médical. Il reproche d’abord, au CNOM, le manque d’actions pour anticiper la distribution des masques et de gels hydroalcooliques dès le début de l’épidémie, et d’actions pour faciliter aux médecins l’accès au test de COVID 19.
Il s’est également interrogé sur ce que pourrait faire le CNOM pour assurer au médecin une indemnisation, en cas de contamination. Et si en cas de décès du médecin, la maladie serait considérée comme une maladie professionnelle, ce qui permettra à sa famille d’avoir une rente.
Le Dr Said Afif, président du Collège Syndical National des Médecins Spécialistes Privés (CSNMSP), et pédiatre à Casablanca, nous a affirmé que « Plusieurs médecins privés sont confirmés COVID+. Ils n’ont ni une assurance-maladie, ni une retraite ou une rente pour leurs familles, en cas de décès ». Toutefois, ils restent mobilisés pour atteindre un seul objectif commun : sauver les citoyens de cette pandémie. «Nous sommes unis pour faire face à cette épidémie. Nous assurons nos services, tout en prenant en compte les nouvelles mesures de protection », confie fièrement le Dr Afif.
Concernant les quelques médecins ayant fermé leurs cabinets, le Conseil National de l’Ordre des Médecins a adressé un communiqué, lundi 30 mars, où il mentionne clairement qu’ils représentent une minorité. Les autres médecins sont tous en activité, tout en tenant compte des précautions et mesures de sécurité.
Mais, derrière ces absences, des raisons existent. Dans une lettre adressée au président du Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM), un médecin ORL a fait connaître les conditions actuelles du corps médical. Il reproche d’abord, au CNOM, le manque d’actions pour anticiper la distribution des masques et de gels hydroalcooliques dès le début de l’épidémie, et d’actions pour faciliter aux médecins l’accès au test de COVID 19.
Il s’est également interrogé sur ce que pourrait faire le CNOM pour assurer au médecin une indemnisation, en cas de contamination. Et si en cas de décès du médecin, la maladie serait considérée comme une maladie professionnelle, ce qui permettra à sa famille d’avoir une rente.
Le Dr Said Afif, président du Collège Syndical National des Médecins Spécialistes Privés (CSNMSP), et pédiatre à Casablanca, nous a affirmé que « Plusieurs médecins privés sont confirmés COVID+. Ils n’ont ni une assurance-maladie, ni une retraite ou une rente pour leurs familles, en cas de décès ». Toutefois, ils restent mobilisés pour atteindre un seul objectif commun : sauver les citoyens de cette pandémie. «Nous sommes unis pour faire face à cette épidémie. Nous assurons nos services, tout en prenant en compte les nouvelles mesures de protection », confie fièrement le Dr Afif.
Concernant les quelques médecins ayant fermé leurs cabinets, le Conseil National de l’Ordre des Médecins a adressé un communiqué, lundi 30 mars, où il mentionne clairement qu’ils représentent une minorité. Les autres médecins sont tous en activité, tout en tenant compte des précautions et mesures de sécurité.
Médecins du secteur privé et du secteur public unis
En cette période de crise nationale et internationale, les médecins du secteur privé et leurs confrères du secteur public travaillent dur et la main dans la main.
Les médecins du secteur libéral, représentés par le Collège Syndical National des Médecins Spécialistes Privés (CSNMSP), le Syndicat National de la Mé-decine Générale (SNMG), le Syndicat National des Médecins du Secteur Libéral (SNMSL), et l’Association Nationale des Cliniques Privées (ANCP) ont signé samedi dernier, un communiqué où ils expriment leur engagement total et inconditionnel avec leurs consoeurs et confrères du secteur public et des Forces Armées Royales.
Les médecins du secteur libéral, représentés par le Collège Syndical National des Médecins Spécialistes Privés (CSNMSP), le Syndicat National de la Mé-decine Générale (SNMG), le Syndicat National des Médecins du Secteur Libéral (SNMSL), et l’Association Nationale des Cliniques Privées (ANCP) ont signé samedi dernier, un communiqué où ils expriment leur engagement total et inconditionnel avec leurs consoeurs et confrères du secteur public et des Forces Armées Royales.
Safaa KSAANI