Au cours de cette réunion, les médecins libéraux, représentés par quatre syndicats : le Syndicat National de la Médecine Générale (SNMG), l’Association Nationale des Cliniques Privées (ANCP), le Syndicat National des Médecins du Secteur Libéral (SNMSL) et le Collège Syndical National des Médecins Spécialistes Privés (CSNMSP), ainsi que par la Fédération nationale des syndicats des médecins dentistes du Maroc (FNSMDM), ont tenu à mettre en avant leurs principales revendications, dont la révision du Tarif national de référence TNR pour le remboursement ou la prise en charge des honoraires et des frais de prestations assurées par les médecins et établissements de soins du secteur libéral. C'est un prix de référence sur la base duquel se font les remboursements des frais de santé dans le cadre du régime AMO.
Cette réunion est L'aboutissement des démarches communicatives entre la tutelle et les professionnels du secteur afin de confirmer leur implication dans la mise en œuvre du chantier royal de généralisation de la protection sociale, indique un communiqué conjoint des syndicats.
Dans ce sens, les syndicats ont souligné que la révision du TNR permettra de réduire la charge financière des patients.
En effet, afin d'accompagner les hausses des prix des prestations au fil du temps, le TNR a été décidé dans le cadre d'une concertation entre les organismes gestionnaires de l'AMO et les professionnels de santé. De même, pour accompagner lesdites hausses des prix, une révision tous les trois ans de ce Tarif a été instaurée par la loi 65-00 portant code de la couverture médicale.
Lors de la réunion, les deux parties ont également débattu la question de numérisation des prestations et des dossiers des patients, et la mise en place des mesures incitatives au profit des médecins et dentistes.
Cette rencontre s'est distinguée par la franchise et un climat de confiance, et par la mise en avant des efforts déployés par le ministère et les partenaires sociaux pour que le chantier royal de la protection sociale soit un succès, indique le communiqué.