Instituée en 2002 par la loi 65.00 du Code marocain relatif à la couverture médicale, l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) fait florès.
Ce dispositif social, mis en place en vue de couvrir les risques et frais de soins de santé des assurés et leurs familles, monte à la vitesse supérieure, surtout avec la réforme du système de Santé.
Seul hic, l’AMO passe sous silence les maladies rares, encore boudées par les aides financières de l’Etat. Ces maladies dites orphelines, qui touchent près de 1,5 million de personnes dans le monde entier, dont plusieurs milliers au Maroc, continuent de ravager non seulement la santé des patients, mais également leurs bourses.
Parmi elles, il y a lieu de nommer la mucoviscidose. Mortelle, elle détruit les voies respiratoires et digestives du patient, souvent très jeune. En dehors des organisations de la société civile et des âmes charitables qui prennent en charge ces enfants dont l’espérance de vie se limite à 8 ans, peu nombreux sont ceux qui en savent quelque chose.
L’albinisme, dans un pays où les fortes chaleurs font grimper le mercure plusieurs fois par an, reste, selon de nombreux médecins interrogés, sous-diagnostiqué, car onéreux.
A l’instar de ces deux maladies, beaucoup d’autres ne bénéficient d’aides financières et médicamenteuses que de la part du corps caritatif qui leur est entièrement consacré, et des fonds voués à la recherche médicale.
Que l’AMO puisse couvrir ne serait-ce qu’une infime partie de la prise en charge de ces personnes vulnérables, serait un grand pas vers l’édification d’un véritable État social, gage de la refonte du système de Santé, dictée par le Nouveau Modèle de Développement.
Houda BELABD
Ce dispositif social, mis en place en vue de couvrir les risques et frais de soins de santé des assurés et leurs familles, monte à la vitesse supérieure, surtout avec la réforme du système de Santé.
Seul hic, l’AMO passe sous silence les maladies rares, encore boudées par les aides financières de l’Etat. Ces maladies dites orphelines, qui touchent près de 1,5 million de personnes dans le monde entier, dont plusieurs milliers au Maroc, continuent de ravager non seulement la santé des patients, mais également leurs bourses.
Parmi elles, il y a lieu de nommer la mucoviscidose. Mortelle, elle détruit les voies respiratoires et digestives du patient, souvent très jeune. En dehors des organisations de la société civile et des âmes charitables qui prennent en charge ces enfants dont l’espérance de vie se limite à 8 ans, peu nombreux sont ceux qui en savent quelque chose.
L’albinisme, dans un pays où les fortes chaleurs font grimper le mercure plusieurs fois par an, reste, selon de nombreux médecins interrogés, sous-diagnostiqué, car onéreux.
A l’instar de ces deux maladies, beaucoup d’autres ne bénéficient d’aides financières et médicamenteuses que de la part du corps caritatif qui leur est entièrement consacré, et des fonds voués à la recherche médicale.
Que l’AMO puisse couvrir ne serait-ce qu’une infime partie de la prise en charge de ces personnes vulnérables, serait un grand pas vers l’édification d’un véritable État social, gage de la refonte du système de Santé, dictée par le Nouveau Modèle de Développement.
Houda BELABD