Ces experts ont ainsi mis à nu la campagne menée par le PE contre le Royaume et le silence de cette institution européenne face à la situation précaire des droits de l’Homme dans plusieurs pays, notamment en Algérie. Ils ont aussi fustigé le double standard du parlement européen concernant les affaires d’agressions sexuelles soumises à la justice en faisant fi des droits des plaignants. A cet égard, le politologue Mustapha Sehimi a dénoncé l’inaction et le silence du PE face à la situation précaire des droits de l’Homme en Algérie, expliquant que les eurodéputés qui veulent parler des droits de l’Homme devraient commencer par le cas de l’Algérie où de nombreuses exactions ont lieu.
Après avoir rappelé le cas de la Ligue algérienne des droits de l’Homme, l’expert a indiqué que celle-ci n’a pas été notifiée de sa suspension et de sa dissolution, ajoutant que des dizaines de sites électroniques ont été en outre fermés par l’Algérie "manu militari", en saisissant le matériel et en fermant les locaux, en plus de l’utilisation de moyens de pression financiers en s’attaquant aux recettes publicitaires de certains journaux.
M. Sehimi a également rappelé que 430 personnes du "Hirak" sont toujours détenues en Algérie, alors que 60 personnes ont été séquestrées sans procès, notant que la capitale algérienne est, depuis 1992, toujours en état d’exception, ce qui signifie que les manifestations y sont interdites par décret.
Dans la même veine, l'universitaire Mohammed Kayen a relevé que la campagne que subit le Maroc est dirigée par le PE qui tente d’établir des "hiérarchies néocoloniales" avec une logique de supériorité en donnant des leçons au voisinage sud de l’Europe, notant que le monde est témoin des acquis de l’expérience marocaine en termes de réformes institutionnelles et de renforcement et de consécration du processus démocratique.
L’expert des droits de l’Homme a également précisé qu’au moment où le Royaume accumule les meilleures expériences dans les domaines des droits et libertés, notamment dans les régions sud du Royaume qui connaissent une dynamique de développement à tous les niveaux, alors que les camps de Tindouf sont le théâtre de violations et d'atrocités au sujet desquelles des résolutions et des rapports ont été publiés par des organisations internationales reconnues.
Prenant la parole, l'avocate et militante des droits de l’Homme, Aicha Guellaa, a déploré la non prise en compte de la voix des victimes marocaines d’agressions sexuelles, expliquant que le Parlement européen, dans un souci d'objectivité et d'impartialité, devait écouter les victimes, forger des convictions, puis émettre la position qu'il juge appropriée.
"Nous considérons l'utilisation des femmes dans ce dossier comme une double violence exercée à leur encontre, eu égard aux violences sexuelles et aux violences politiques faites par des institutions censées défendre les droits de l'homme", a-t-elle poursuivi.
Elle a, par ailleurs, relevé que des garanties ont été accordées aux prévenus contrairement aux victimes qui ont subi des insultes, des calomnies et des diffamations.
Dans ce sens, l'avocate et militante des droits de l’Homme, Fatima Zohra Chaoui, a considéré que la décision du PE est "un mépris et une insulte à la femme marocaine", et une atteinte à leur droit de dénoncer les violences.
Mme Chaoui a ainsi dénoncé le double standard de l’instance européenne qui, d'une part, s'engage à "prévenir et combattre la violence faite aux femmes en proposant de nouvelles règles pour lutter notamment contre le harcèlement au travail", et d'autre part, ne prête aucune attention aux 12 femmes journalistes victimes de violences au travail, avec à l'appui des témoignages vocaux et en images. L'avocate a poursuivi que la violence à l’égard des femmes est une violation grave des droits de l’Homme et des femmes, notant que pour "y remédier, des centres d’écoute doivent être mis en place pour encourager les femmes à signaler les violences qui leur sont faites". Cette rencontre a été marquée par la projection d'un témoignage de Khadijatou Mahmoud, victime d’un viol de la part du dénommé Brahim Ghali, chef des milices du polisario. Mme Khadijatou Mahmoud a indiqué que le PE n'a accordé aucune attention à son cas, mais se montre disposé à prêter l'oreille aux séparatistes du polisario. De son côté, l'avocat et militant des droits de l'homme, Noufel Bouamri, a relevé que le refus du parlement européen d'examiner le cas de Khadijatou Mahmoud constitue un exemple flagrant de la politique de deux poids deux mesures adoptée par l'institution européenne. Cette conférence, organisée par les deux Chambres du Parlement, a examiné les soubassements des attaques méthodiques et des agressions mensongères relayées par le PE contre le Royaume de manière systématique et assumée.
Elle a connau la participation de parlementaires, de représentants de la société civile, d'experts et de juristes, qui ont abordé l'instrumentalisation de la question des droits de l'Homme, les visées contre l’intégrité territoriale du Royaume ou encore l’exploitation sournoise de l’affaire Pegasus.
Le parlement du Royaume du Maroc avait annoncé, dans un communiqué conjoint des deux chambres, le 23 janvier, sa décision de reconsidérer ses relations avec le Parlement européen en les soumettant à une réévaluation globale, visant à prendre des décisions fermes et appropriées, suite aux dernières positions du Parlement européen à l'égard du Maroc.
Dans cette optique, le Parlement avait décidé de créer une commission thématique ad-hoc consacrée à la réévaluation des relations avec le PE et composée de représentants des deux Chambres du Parlement.
Après avoir rappelé le cas de la Ligue algérienne des droits de l’Homme, l’expert a indiqué que celle-ci n’a pas été notifiée de sa suspension et de sa dissolution, ajoutant que des dizaines de sites électroniques ont été en outre fermés par l’Algérie "manu militari", en saisissant le matériel et en fermant les locaux, en plus de l’utilisation de moyens de pression financiers en s’attaquant aux recettes publicitaires de certains journaux.
M. Sehimi a également rappelé que 430 personnes du "Hirak" sont toujours détenues en Algérie, alors que 60 personnes ont été séquestrées sans procès, notant que la capitale algérienne est, depuis 1992, toujours en état d’exception, ce qui signifie que les manifestations y sont interdites par décret.
Dans la même veine, l'universitaire Mohammed Kayen a relevé que la campagne que subit le Maroc est dirigée par le PE qui tente d’établir des "hiérarchies néocoloniales" avec une logique de supériorité en donnant des leçons au voisinage sud de l’Europe, notant que le monde est témoin des acquis de l’expérience marocaine en termes de réformes institutionnelles et de renforcement et de consécration du processus démocratique.
L’expert des droits de l’Homme a également précisé qu’au moment où le Royaume accumule les meilleures expériences dans les domaines des droits et libertés, notamment dans les régions sud du Royaume qui connaissent une dynamique de développement à tous les niveaux, alors que les camps de Tindouf sont le théâtre de violations et d'atrocités au sujet desquelles des résolutions et des rapports ont été publiés par des organisations internationales reconnues.
Prenant la parole, l'avocate et militante des droits de l’Homme, Aicha Guellaa, a déploré la non prise en compte de la voix des victimes marocaines d’agressions sexuelles, expliquant que le Parlement européen, dans un souci d'objectivité et d'impartialité, devait écouter les victimes, forger des convictions, puis émettre la position qu'il juge appropriée.
"Nous considérons l'utilisation des femmes dans ce dossier comme une double violence exercée à leur encontre, eu égard aux violences sexuelles et aux violences politiques faites par des institutions censées défendre les droits de l'homme", a-t-elle poursuivi.
Elle a, par ailleurs, relevé que des garanties ont été accordées aux prévenus contrairement aux victimes qui ont subi des insultes, des calomnies et des diffamations.
Dans ce sens, l'avocate et militante des droits de l’Homme, Fatima Zohra Chaoui, a considéré que la décision du PE est "un mépris et une insulte à la femme marocaine", et une atteinte à leur droit de dénoncer les violences.
Mme Chaoui a ainsi dénoncé le double standard de l’instance européenne qui, d'une part, s'engage à "prévenir et combattre la violence faite aux femmes en proposant de nouvelles règles pour lutter notamment contre le harcèlement au travail", et d'autre part, ne prête aucune attention aux 12 femmes journalistes victimes de violences au travail, avec à l'appui des témoignages vocaux et en images. L'avocate a poursuivi que la violence à l’égard des femmes est une violation grave des droits de l’Homme et des femmes, notant que pour "y remédier, des centres d’écoute doivent être mis en place pour encourager les femmes à signaler les violences qui leur sont faites". Cette rencontre a été marquée par la projection d'un témoignage de Khadijatou Mahmoud, victime d’un viol de la part du dénommé Brahim Ghali, chef des milices du polisario. Mme Khadijatou Mahmoud a indiqué que le PE n'a accordé aucune attention à son cas, mais se montre disposé à prêter l'oreille aux séparatistes du polisario. De son côté, l'avocat et militant des droits de l'homme, Noufel Bouamri, a relevé que le refus du parlement européen d'examiner le cas de Khadijatou Mahmoud constitue un exemple flagrant de la politique de deux poids deux mesures adoptée par l'institution européenne. Cette conférence, organisée par les deux Chambres du Parlement, a examiné les soubassements des attaques méthodiques et des agressions mensongères relayées par le PE contre le Royaume de manière systématique et assumée.
Elle a connau la participation de parlementaires, de représentants de la société civile, d'experts et de juristes, qui ont abordé l'instrumentalisation de la question des droits de l'Homme, les visées contre l’intégrité territoriale du Royaume ou encore l’exploitation sournoise de l’affaire Pegasus.
Le parlement du Royaume du Maroc avait annoncé, dans un communiqué conjoint des deux chambres, le 23 janvier, sa décision de reconsidérer ses relations avec le Parlement européen en les soumettant à une réévaluation globale, visant à prendre des décisions fermes et appropriées, suite aux dernières positions du Parlement européen à l'égard du Maroc.
Dans cette optique, le Parlement avait décidé de créer une commission thématique ad-hoc consacrée à la réévaluation des relations avec le PE et composée de représentants des deux Chambres du Parlement.