Les prix à la pompe ont chuté pour atteindre, le 2 avril, 7 dirhams le litre de gasoil, sans passer en dessous de ce seuil. Quant au litre du sans plomb, il frôle les 8 dirhams dans la majorité des stations-service. Suite à cette situation exceptionnelle causée par le coronavirus, les citoyens ont pu bénéficier d’une économie, durant ces deux dernières semaines, d’approximativement 1,7 dirhams en moyenne sur le prix du gasoil et de 2,8 dirhams sur le sans plomb.
Cet effondrement des prix à la pompe est dû à la poursuite de la chute des cours internationaux des matières premières. Face au déséquilibre d'une demande atone et d'une offre surabondante, certains types de pétrole s'échangent bien en-dessous des cours des barils de référence, l'un d'entre eux ayant même connu un prix négatif. À New York, le baril de WTI pour livraison en avril a terminé à 20,37 dollars, s'écroulant de 24,4%, son plus bas niveau depuis février 2002. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a, lui, fini à 24,88 dollars à Londres, en baisse de plus de 13% à son plus bas depuis mai 2003. « Si la situation perdure, certains producteurs commenceront à fermer les robinets », a indiqué à l’AFP un analyste de Oanda, avec pour effet de diminuer l'offre sur le marché et par conséquent de soutenir les prix.
Par ailleurs, dans cette conjoncture exceptionnelle, une baisse de consommation a également été constatée dans les stations-service, suite au confinement obligatoire.
(Avec AFP)
Cet effondrement des prix à la pompe est dû à la poursuite de la chute des cours internationaux des matières premières. Face au déséquilibre d'une demande atone et d'une offre surabondante, certains types de pétrole s'échangent bien en-dessous des cours des barils de référence, l'un d'entre eux ayant même connu un prix négatif. À New York, le baril de WTI pour livraison en avril a terminé à 20,37 dollars, s'écroulant de 24,4%, son plus bas niveau depuis février 2002. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a, lui, fini à 24,88 dollars à Londres, en baisse de plus de 13% à son plus bas depuis mai 2003. « Si la situation perdure, certains producteurs commenceront à fermer les robinets », a indiqué à l’AFP un analyste de Oanda, avec pour effet de diminuer l'offre sur le marché et par conséquent de soutenir les prix.
Par ailleurs, dans cette conjoncture exceptionnelle, une baisse de consommation a également été constatée dans les stations-service, suite au confinement obligatoire.
(Avec AFP)