En 1956, le Maroc, qui venait tout juste d’arracher son indépendance, a hérité d’un réseau ferroviaire d’envergure d’une longueur frôlant les 2000 km, sans compter les embranchements dédiés aux zones industrielles, notamment au Grand-Casablanca. Un héritage qui donna au Royaume un élan de développement durant la période post-protectorat, surtout qu’à terme des années soixante, l’axe Tanger-Casablanca était complètement connecté, assurant ainsi un transfert direct entre unités de production, trains et bateaux. Depuis lors, de nouvelles lignes ont vu le jour, tandis que d’autres ont été abandonnées suite à des motifs de rentabilité, pour au final atteindre quelque 2.200 km de rails, dont 1.014 électrifiés.
Mais si, au cours des dernières années, l’État se préoccupait avant tout de maintenir les différentes sections du réseau ferroviaire en fonction de leur rentabilité, aujourd’hui, l’Exécutif entame une nouvelle étape, visant à relier un maximum de villes, afin de favoriser l’intégration et le développement régional, conformément aux fameux principes de l’Etat social. En témoigne le plan 2040 qui ambitionne de créer 1.300 km de nouvelles lignes à grande vitesse et pas moins de 3.800 km de nouvelles lignes classiques pour relier 43 villes marocaines, contre 23 actuellement. Il est vrai qu’une bonne partie de ces nouvelles lignes ne généreraient pas de grandes recettes à l’Office en charge, sauf que les dividendes d’une telle initiative ne se calculent jamais par la vente de tickets. Partout dans le monde, les chemins de fer font face à des défis économiques majeurs en raison des coûts élevés de construction, d’entretien et d’infrastructure qui dépassent largement les recettes générées. Cependant, leur importance sociale est incontestable, du fait qu’ils demeurent l’un des principaux facteurs de désenclavement, facilitant la mobilité des populations vulnérables et contribuant par la même à la cohésion sociale et à la création de richesse.
Au-delà de leur dimension sociale, ces projets, couronnés par la construction d’une usine de fabrication de rames de train au Maroc, renforceront l’image du pays. Alors que le Royaume s’apprête à accueillir, en 2030, des millions de supporters du monde entier, ces initiatives peuvent en faire des ambassadeurs positifs du Maroc.
Mais si, au cours des dernières années, l’État se préoccupait avant tout de maintenir les différentes sections du réseau ferroviaire en fonction de leur rentabilité, aujourd’hui, l’Exécutif entame une nouvelle étape, visant à relier un maximum de villes, afin de favoriser l’intégration et le développement régional, conformément aux fameux principes de l’Etat social. En témoigne le plan 2040 qui ambitionne de créer 1.300 km de nouvelles lignes à grande vitesse et pas moins de 3.800 km de nouvelles lignes classiques pour relier 43 villes marocaines, contre 23 actuellement. Il est vrai qu’une bonne partie de ces nouvelles lignes ne généreraient pas de grandes recettes à l’Office en charge, sauf que les dividendes d’une telle initiative ne se calculent jamais par la vente de tickets. Partout dans le monde, les chemins de fer font face à des défis économiques majeurs en raison des coûts élevés de construction, d’entretien et d’infrastructure qui dépassent largement les recettes générées. Cependant, leur importance sociale est incontestable, du fait qu’ils demeurent l’un des principaux facteurs de désenclavement, facilitant la mobilité des populations vulnérables et contribuant par la même à la cohésion sociale et à la création de richesse.
Au-delà de leur dimension sociale, ces projets, couronnés par la construction d’une usine de fabrication de rames de train au Maroc, renforceront l’image du pays. Alors que le Royaume s’apprête à accueillir, en 2030, des millions de supporters du monde entier, ces initiatives peuvent en faire des ambassadeurs positifs du Maroc.
