Il y a un peu plus de 10 ans, le Maroc a mis en œuvre un plan d’accélération industrielle sur la période 2014- 2020, afin de faire de l’industrie nationale un levier de croissance, de booster les indicateurs du marché de l’emploi et, bien évidemment, de se hisser au rang des destinations prisées par les investisseurs. A terme de l’échéance fixée par l’Exécutif, le pari fut gagné avec un bilan fort de 565.483 emplois créés, soit 13,1% de plus que l’objectif fixé initialement. Depuis lors, le Royaume a capitalisé sur sa success story, en mettant les bouchées doubles sur l’Industrie, au point que la production industrielle nationale représente désormais 88% des exportations marocaines, alors que le chiffre d’affaires du secteur a atteint les 800 milliards de dirhams (MMDH).
Des résultats louables, obtenus, entre autres, grâce au développement des Zones Industrielles (ZI) et des Zones d’Activités Economiques (ZAE), mais également et surtout grâce à l’abondance de la main-d’œuvre qualifiée, qualitative et pas chère, qui a été (et reste toujours) le grand avantage du Maroc, par rapport à d’autres concurrents, principalement asiatiques. Et si le taux d’intégration locale était, auparavant, le principal reproche à notre stratégie industrielle, aujourd’hui, les chiffres prêtent à l’optimisme, notamment dans l’automobile et l’aéronautique, qui affichent respectivement 69% et 42%. Mais il n’empêche que cet élan de développement ne s’est pas répercuté de manière uniforme sur tous les secteurs, à l’instar du textile, qui, malgré son taux d’intégration situé entre 25% et 30% et ses exportations qui dépassent les 60 MMDH, peine à retrouver son dynamisme d’antan, suite à la perte progressive de plusieurs de ses piliers, dont la filature figure en tête de liste.
Devant les Conseillers de la deuxième Chambre, le ministre de tutelle a annoncé la détermination du Royaume à restaurer cette filière, où le Maroc excellait autrefois. Un chemin semé d’embûches, étant donné les politiques de dumping engagées par de grands fournisseurs turcs et égyptiens. Un packaging fiscal solide est donc de mise pour protéger les producteurs locaux et éviter le scénario de 2010 où les faillites des entreprises s’enchaînaient comme des ourlets !
Des résultats louables, obtenus, entre autres, grâce au développement des Zones Industrielles (ZI) et des Zones d’Activités Economiques (ZAE), mais également et surtout grâce à l’abondance de la main-d’œuvre qualifiée, qualitative et pas chère, qui a été (et reste toujours) le grand avantage du Maroc, par rapport à d’autres concurrents, principalement asiatiques. Et si le taux d’intégration locale était, auparavant, le principal reproche à notre stratégie industrielle, aujourd’hui, les chiffres prêtent à l’optimisme, notamment dans l’automobile et l’aéronautique, qui affichent respectivement 69% et 42%. Mais il n’empêche que cet élan de développement ne s’est pas répercuté de manière uniforme sur tous les secteurs, à l’instar du textile, qui, malgré son taux d’intégration situé entre 25% et 30% et ses exportations qui dépassent les 60 MMDH, peine à retrouver son dynamisme d’antan, suite à la perte progressive de plusieurs de ses piliers, dont la filature figure en tête de liste.
Devant les Conseillers de la deuxième Chambre, le ministre de tutelle a annoncé la détermination du Royaume à restaurer cette filière, où le Maroc excellait autrefois. Un chemin semé d’embûches, étant donné les politiques de dumping engagées par de grands fournisseurs turcs et égyptiens. Un packaging fiscal solide est donc de mise pour protéger les producteurs locaux et éviter le scénario de 2010 où les faillites des entreprises s’enchaînaient comme des ourlets !