Photo : Emilie Malie
Des dizaines de personnes ont pris d’assaut une centrale électrique dans la ville de Halba, dans le nord du Liban, pour protester contre les longues coupures de courant dans leur ville, tandis que d’autres bloqué deux routes principales du pays, rapporte l’agence turque Anadolu Agency.
La même source, citant des témoins, fait état que des dizaines de jeunes hommes ont pris d’assaut la principale centrale électrique de la ville de Halba, et ont exigé d’alimenter leur ville en électricité pour fournir l’éclairage et le chauffage aux habitants.
Depuis des mois, la plupart des régions libanaises souffrent de coupures d’électricité pendant de longues heures dans les foyers et les institutions, en raison de la rareté du carburant destiné à faire fonctionner les centrales électriques, en raison des difficultés du gouvernement à fournir les devises nécessaires à l’importation.
Pendant ce temps, des dizaines de jeunes hommes en colère barré une voie principale dans le nord du pays reliant la ville de Tripoli au district de Akkar, pour protester contre la détérioration des conditions de vie. Pour les mêmes raisons, des manifestants de la région de la Bekaa (centre) ont bloqué la route principale menant à la frontière avec la Syrie pendant environ deux heures. La livre libanaise a enregistré une baisse supplémentaire cette semaine, le taux de change d’un dollar atteignant 25.000 livres sur le marché parallèle, alors que son cours officiel est de 1515 livres.
Pendant plus de deux ans, le Liban a été en proie à une grave crise économique, que la Banque mondiale a classée comme l’une des 3 pires crises économiques au monde, qui a entraîné un effondrement financier et vivant, et une augmentation des taux de pauvreté et de chômage.
Démission de trois femmes juges
Sur un autre volet, trois juges libanaises ont présenté leur démission, jeudi dernier pour protester contre ce qu’elles appellent « la fréquence accrue des ingérences politiques dans le travail de la justice ». Une source judiciaire a confirmé à l’AFP que les magistrates ont présenté leur démission «en signe de protestation contre la situation difficile dans laquelle se trouve la magistrature, l’ingérence politique dans le travail de la magistrature et la remise en cause des décisions rendues par les juges et les tribunaux dans la plupart des cas, notamment l’explosion du port».
La même source a expliqué que parmi les trois juges femmes, une juge avait refusé la demande de révocation du magistrat Tariq Al-Bitar, enquêteur judiciaire dans l’affaire de l’explosion du port. La source judiciaire dénonce le fait qu’une constante remise en cause des décisions judiciaires écorne le pouvoir de la justice.
Aussi, le président du Conseil supérieur de la magistrature aurait refusé d’accepter ou d’enregistrer les lettres de démission en promettant de discuter de la question lors de la prochaine réunion du conseil.
La même source, citant des témoins, fait état que des dizaines de jeunes hommes ont pris d’assaut la principale centrale électrique de la ville de Halba, et ont exigé d’alimenter leur ville en électricité pour fournir l’éclairage et le chauffage aux habitants.
Depuis des mois, la plupart des régions libanaises souffrent de coupures d’électricité pendant de longues heures dans les foyers et les institutions, en raison de la rareté du carburant destiné à faire fonctionner les centrales électriques, en raison des difficultés du gouvernement à fournir les devises nécessaires à l’importation.
Pendant ce temps, des dizaines de jeunes hommes en colère barré une voie principale dans le nord du pays reliant la ville de Tripoli au district de Akkar, pour protester contre la détérioration des conditions de vie. Pour les mêmes raisons, des manifestants de la région de la Bekaa (centre) ont bloqué la route principale menant à la frontière avec la Syrie pendant environ deux heures. La livre libanaise a enregistré une baisse supplémentaire cette semaine, le taux de change d’un dollar atteignant 25.000 livres sur le marché parallèle, alors que son cours officiel est de 1515 livres.
Pendant plus de deux ans, le Liban a été en proie à une grave crise économique, que la Banque mondiale a classée comme l’une des 3 pires crises économiques au monde, qui a entraîné un effondrement financier et vivant, et une augmentation des taux de pauvreté et de chômage.
Démission de trois femmes juges
Sur un autre volet, trois juges libanaises ont présenté leur démission, jeudi dernier pour protester contre ce qu’elles appellent « la fréquence accrue des ingérences politiques dans le travail de la justice ». Une source judiciaire a confirmé à l’AFP que les magistrates ont présenté leur démission «en signe de protestation contre la situation difficile dans laquelle se trouve la magistrature, l’ingérence politique dans le travail de la magistrature et la remise en cause des décisions rendues par les juges et les tribunaux dans la plupart des cas, notamment l’explosion du port».
La même source a expliqué que parmi les trois juges femmes, une juge avait refusé la demande de révocation du magistrat Tariq Al-Bitar, enquêteur judiciaire dans l’affaire de l’explosion du port. La source judiciaire dénonce le fait qu’une constante remise en cause des décisions judiciaires écorne le pouvoir de la justice.
Aussi, le président du Conseil supérieur de la magistrature aurait refusé d’accepter ou d’enregistrer les lettres de démission en promettant de discuter de la question lors de la prochaine réunion du conseil.