L'explosion meurtrière du 4 août au port de Beyrouth a été provoquée par 500 tonnes de nitrate d'ammonium, a indiqué mardi 29 décembre le Premier ministre libanais démissionnaire Hassan Diab, citant les résultats d'une enquête de la police fédérale américaine (FBI).
Le jour du drame, qui a fait plus de 200 morts et 6 500 blessés, Hassan Diab avait affirmé que 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium étaient stockées depuis des années "sans mesures de précaution" dans un entrepôt du port, imputant l'explosion à la présence de cette cargaison.
Des experts estimaient toutefois que la quantité de ce produit à haut risque ayant pris feu était moins importante. Si les autorités libanaises ont refusé les appels à une enquête internationale, elles ont autorisé des enquêteurs français et ceux du FBI américain à venir au Liban pour participer aux investigations préliminaires. "Le rapport du FBI a révélé que la quantité ayant explosé était de 500 tonnes seulement", a indiqué Hassan Diab lors d'une rencontre avec des journalistes. Mais "où sont passées les autres 2.200 tonnes?", a-t-il interrogé.
Aucune avancée de l’enquête
L'AFP n'a pas pu vérifier le contenu du rapport du FBI. L'enquête piétine toujours près de cinq mois après l'explosion qui a traumatisé la nation et dévasté des quartiers entiers de la capitale. L'opinion publique, en colère, attend toujours de savoir comment un tel drame a pu avoir lieu et réclame aux responsables de rendre des comptes.
De nombreux dirigeants, dont le président Michel Aoun et le Premier ministre, avaient été officiellement avertis du danger que représentait la présence du nitrate d'ammonium au port. Le chef du gouvernement avait présenté sa démission quelques jours après le drame, tout en se dédouanant de toute responsabilité.
L'enquête piétine toujours près de cinq mois après l'explosion qui a traumatisé la nation et dévasté des quartiers entiers de la capitale.
L'opinion publique, en colère, attend toujours de savoir comment un tel drame a pu avoir lieu et réclame aux responsables de rendre des comptes.
De nombreux dirigeants, dont le président Michel Aoun et le Premier ministre, avaient été officiellement avertis du danger que représentait la présence du nitrate d'ammonium au port.
Le chef du gouvernement avait présenté sa démission quelques jours après le drame, tout en se dédouanant de toute responsabilité. Mais avec trois anciens ministres, M. Diab a été inculpé le 10 décembre par un juge d'instruction. Ils sont accusés de "négligence et d'avoir causé des centaines de décès".
Quelques jours plus tard, l'enquête a toutefois été temporairement suspendue, deux ministres accusés ayant réclamé la récusation du juge d'instruction Fadi Sawan. La cour de cassation doit désormais trancher sur cette requête avant une reprise des procédures.
Une vingtaine de personnes, notamment des responsables du port et des douanes, ont été arrêtées dans le cadre de l'enquête.
Le jour du drame, qui a fait plus de 200 morts et 6 500 blessés, Hassan Diab avait affirmé que 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium étaient stockées depuis des années "sans mesures de précaution" dans un entrepôt du port, imputant l'explosion à la présence de cette cargaison.
Des experts estimaient toutefois que la quantité de ce produit à haut risque ayant pris feu était moins importante. Si les autorités libanaises ont refusé les appels à une enquête internationale, elles ont autorisé des enquêteurs français et ceux du FBI américain à venir au Liban pour participer aux investigations préliminaires. "Le rapport du FBI a révélé que la quantité ayant explosé était de 500 tonnes seulement", a indiqué Hassan Diab lors d'une rencontre avec des journalistes. Mais "où sont passées les autres 2.200 tonnes?", a-t-il interrogé.
Aucune avancée de l’enquête
L'AFP n'a pas pu vérifier le contenu du rapport du FBI. L'enquête piétine toujours près de cinq mois après l'explosion qui a traumatisé la nation et dévasté des quartiers entiers de la capitale. L'opinion publique, en colère, attend toujours de savoir comment un tel drame a pu avoir lieu et réclame aux responsables de rendre des comptes.
De nombreux dirigeants, dont le président Michel Aoun et le Premier ministre, avaient été officiellement avertis du danger que représentait la présence du nitrate d'ammonium au port. Le chef du gouvernement avait présenté sa démission quelques jours après le drame, tout en se dédouanant de toute responsabilité.
L'enquête piétine toujours près de cinq mois après l'explosion qui a traumatisé la nation et dévasté des quartiers entiers de la capitale.
L'opinion publique, en colère, attend toujours de savoir comment un tel drame a pu avoir lieu et réclame aux responsables de rendre des comptes.
De nombreux dirigeants, dont le président Michel Aoun et le Premier ministre, avaient été officiellement avertis du danger que représentait la présence du nitrate d'ammonium au port.
Le chef du gouvernement avait présenté sa démission quelques jours après le drame, tout en se dédouanant de toute responsabilité. Mais avec trois anciens ministres, M. Diab a été inculpé le 10 décembre par un juge d'instruction. Ils sont accusés de "négligence et d'avoir causé des centaines de décès".
Quelques jours plus tard, l'enquête a toutefois été temporairement suspendue, deux ministres accusés ayant réclamé la récusation du juge d'instruction Fadi Sawan. La cour de cassation doit désormais trancher sur cette requête avant une reprise des procédures.
Une vingtaine de personnes, notamment des responsables du port et des douanes, ont été arrêtées dans le cadre de l'enquête.