Les violentes attaques lancées lundi soir contre l’Arabie saoudite par le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah ont provoqué mardi une levée de boucliers chez une partie de la classe politique libanaise.
Le premier à se démarquer des propos du leader du parti chiite pro-iranien, est le président Michel Aoun qui a réaffirmé la volonté du Liban à maintenir de bonnes relations avec Ryad.
La violente charge de Hassan Nasrallah intervient alors que le gouvernement tente de résoudre la crise diplomatique qui a éclaté en octobre avec les pays du Golfe après des propos de l’ex-ministre de l’Information critiquant la guerre du Yémen.
Entre temps, le ministre Georges Qordahi a démissionné mais la crise a persisté malgré une médiation d’Emmanuel Macron avec le prince héritier saoudien Mohammad Ben Salman.
Mardi, de nombreuses personnalités politiques essentiellement sunnites, se sont relayées pour critiquer le chef du Hezbollah, accusé de compromettre les relations du Liban avec les Etats du Golfe.
« Ce n’est pas la position du gouvernement libanais »
Le Premier ministre Nagib Mikati a rapidement réagi en affirmant que les propos de Hassan Nasrallah, qui a accusé Riyad, entre autres, de promouvoir le terrorisme, « ne représentent pas la position du gouvernement libanais ».
Le ministre de l’Intérieur a ordonné aux forces de l’ordre de retirer les banderoles attaquant les dirigeants du royaume qui sont apparues dans les rues après les propos de Hassan Nasrallah.
L’ancien Premier ministre Saad Hariri s’en est vivement pris au secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, qui avait estimé, dans son discours diffusé ce lundi que l’Arabie saoudite avait mené une politique visant à étendre le terrorisme salafiste dans le monde, qualifiant Ryad d’état terroriste.
Le dirigeant du Hezbollah avait également accusé le royaume saoudien d’avoir pris en otage les milliers de libanais travaillant dans le Golfe, allusion aux menaces de boycott de l’économie libanaise sur fond de rumeurs faisant état d’expulsion des ressortissants du pays des cèdres travaillant dans la péninsule arabique.
L’ancien Premier ministre a réagi via une série de Tweets accusant le Hezbollah de vendre son identité arabe, de nuire à la stabilité du Liban et de participer aux conflits régionaux et notamment au Yémen, en Irak, en Syrie pour le compte de l’Iran.
Mais il n’est pas sûr que ces mesures et ces plaidoiries en faveur de l’Arabie saoudite calmeront la colère de Riyad qui exige l’isolement politique du Hezbollah au Liban. Une demande difficile à satisfaire par les autorités libanaises.
Le premier à se démarquer des propos du leader du parti chiite pro-iranien, est le président Michel Aoun qui a réaffirmé la volonté du Liban à maintenir de bonnes relations avec Ryad.
La violente charge de Hassan Nasrallah intervient alors que le gouvernement tente de résoudre la crise diplomatique qui a éclaté en octobre avec les pays du Golfe après des propos de l’ex-ministre de l’Information critiquant la guerre du Yémen.
Entre temps, le ministre Georges Qordahi a démissionné mais la crise a persisté malgré une médiation d’Emmanuel Macron avec le prince héritier saoudien Mohammad Ben Salman.
Mardi, de nombreuses personnalités politiques essentiellement sunnites, se sont relayées pour critiquer le chef du Hezbollah, accusé de compromettre les relations du Liban avec les Etats du Golfe.
« Ce n’est pas la position du gouvernement libanais »
Le Premier ministre Nagib Mikati a rapidement réagi en affirmant que les propos de Hassan Nasrallah, qui a accusé Riyad, entre autres, de promouvoir le terrorisme, « ne représentent pas la position du gouvernement libanais ».
Le ministre de l’Intérieur a ordonné aux forces de l’ordre de retirer les banderoles attaquant les dirigeants du royaume qui sont apparues dans les rues après les propos de Hassan Nasrallah.
L’ancien Premier ministre Saad Hariri s’en est vivement pris au secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, qui avait estimé, dans son discours diffusé ce lundi que l’Arabie saoudite avait mené une politique visant à étendre le terrorisme salafiste dans le monde, qualifiant Ryad d’état terroriste.
Le dirigeant du Hezbollah avait également accusé le royaume saoudien d’avoir pris en otage les milliers de libanais travaillant dans le Golfe, allusion aux menaces de boycott de l’économie libanaise sur fond de rumeurs faisant état d’expulsion des ressortissants du pays des cèdres travaillant dans la péninsule arabique.
L’ancien Premier ministre a réagi via une série de Tweets accusant le Hezbollah de vendre son identité arabe, de nuire à la stabilité du Liban et de participer aux conflits régionaux et notamment au Yémen, en Irak, en Syrie pour le compte de l’Iran.
Mais il n’est pas sûr que ces mesures et ces plaidoiries en faveur de l’Arabie saoudite calmeront la colère de Riyad qui exige l’isolement politique du Hezbollah au Liban. Une demande difficile à satisfaire par les autorités libanaises.